Cette fois ci je vais écrire un article qui concerne tout le monde, je ne vais pas écrire de poésie.
D’après mon professeur des Beaux Arts « Tu ferais mieux d’arrêter la poésie Brigitte car, avec la poésie tu gagneras encore moins d’argent qu’avec la peinture »
Je me souviens aussi de cette professeur de français. J’arrivais dans ce nouvel établissement, j’avais 12 ans, notre premier sujet de français consistait à parler de nos vacances. Je n’étais pas partie en vacances, je les avais passées comme tous les étés dans la propriété agricole de la famille.
J’ai donc parlé d’une manière très poétique des papillons, des oiseaux , des fleurs, de l’herbe, des ruisseaux…
Quand elle m’a tendu ma copie, elle me dit , « Vous avez triché, je vous mets un zéro » J’ai protesté mais, elle fut intransigeante. Cela commençait vraiment mal….
Pour elle aussi cela s’est mal passé. Si un élève faisait trop de fautes, elle le traitait de nullité et de « goret »et lui disait qu’il ferait mieux d’aller garder les dindons.
C’était une maltraitante.
Finalement, c’est elle qui fut remerciée, elle avait été prise à l’essai et l’essai ne fut pas concluant….Elle est allée garder les dindons. Personne ne l’a revue ni regrettée.
La poésie, c’est la vie c’est un coeur qui bat. la poésie c’est un moyen d’expression qui m’a été donné. C’est aussi une liberté et la liberté n’a pas de prix.
Mais, revenons à nos moutons. Mais qu’est ce qui ne tourne pas rond au royaume de Chandivaron?
Début août j’ai ressenti une gène à une dent. J’ai téléphoné à mon dentiste. Un répondeur m’a indiqué qu’il était parti en vacances jusqu’en septembre. Il n’avait laissé aucune autre indication, il fallait se débrouiller pour trouver un autre dentiste.
Je me suis dit que ce n’était peut être pas grand chose. Cela faisait trois mois que mes dents avaient été détartrées et vérifiées.
Au bout d’une semaine ma souffrance a empiré . Je me suis donc mis en quête d’un autre dentiste qui accepterait de me soigner.
Je n’étais pas au bout de mes peines. J’ai compris la difficulté que l’on rencontrait dans ce département pour se faire soigner les dents en été.
Je n’ai réussi qu’à obtenir un rendez qu’après 3 jours de recherche intensive et de coups de fil, je suis tombé sur un dentiste qui m’a prise en urgence à 8 h 30 du soir. J’étais la dernière patiente et il partait le jour après en vacances. Il ne m’a pas soigné la dent, mais, il s’est couvert en me donnant des antibiotiques sur dix jours et des calmants. Il faudra surement l’arracher. Je porte une prothèse, un dents cariée peut se révéler très néfaste pour moi, il est donc vital d’enlever le foyer d’infection.
Au bout de cinq jours je ne supportais plus mes antibiotiques qui me donnaient mal au ventre et mal à la tête. Je me suis mise en quête d’un autre dentiste en vain.
Les réponses étaient les suivantes.
- Les rendez vous sont complets jusqu’en septembre et parfois même octobre.
- Nous ne prenons en urgence que nos clients.
- Le dentiste est parti en vacances jusqu’en septembre.
- Parfois, il n’y avait même pas de répondeur
- Ou bien plus élégant, nous sommes en soins , nous ne pouvons vous répondre (en soins pendant tout le mois d’août sans discontinuer) Le gros mensonge
On m’a parlé d’un service d’urgence mais, en semaine, il ne fonctionne pas et le week-end il est vite débordé donc, impossible d’en bénéficier.
J’ai téléphoné à un service qui soit disant mettait en relation le patient avec un dentiste de garde mais, ce service m’a taxée de plus de 40 euros et m’a mise en relation avec un dentiste qui n’était pas au courant et qui partait en vacances l’après-midi même. C’était une arnaque !
J’ai essayé les hôpitaux, mais pas de chance, aucun des hôpitaux que j’ai consultés n’avait de service d’urgence dentaire.
J’ai fini par prendre rendez vous avec mon médecin traitant .
Je lui ai demandé où il allait se faire soigner les dents.
Il m’a répondu qu’il allait dans la plus grosse ville du département voisin situé à l’ouest. C’est à dire Marseille. Il m’a dit qu’il fallait que je continues à chercher et si je ne trouve pas je devrais en faire autant.
J’ai demandé à mon kiné où il allait se faire soigner les dents. Il m’a répondu que l’été il allait se faire soigner dans la plus grosse ville d’un autre département situé à l’est. C’est à dire Nice.
Je ne comprends pas comment un si grand et beau département qui reçoit en villégiature bon nombre de présidents et de touristes tout l’été ne possède pas un service d’urgence dentaire capable de recevoir toutes les urgences. Ou bien pourquoi les dentistes ne prévoient pas un remplacement pendant leur période de vacances. Les médecins sont bien organisés pourquoi pas les dentistes.
J’ai continué à chercher un dentiste qui voudrait bien soigner ma dent. J’ai mis presque une semaine avant dans trouver un(e) dans une autre ville qui m’a accordée un rendez vous. En fait c’était une remplaçante (l’unique que j’ai trouvée) . J’aurais du m’abstenir. Elle m’a arrachée la dent. En me l’arrachant, elle a mis trois quart d’heure, elle a cassé la couronne d’à côté. J’ai vu qu’elle prenait quelque chose de blanc. Je lui ai demandé ce que c’était. Elle me répond qu’elle mettait un point colle. Je n’avais toujours pas compris qu’elle avait cassé la couronne d’à côté, elle si. Elle m’a prise pour une imbécile. Elle a posé un gros coton dessus et je suis rentrée chez moi. Quand plusieurs heures après j’ai enlevé le coton, la dent voisine est venue avec. Je l’ai rappelée en lui demandant qu’elle me rappelle, j’attends toujours son coup de fil et ses excuses. Résultat de la course, j’ai perdu deux dents, une qui peut se récupérer avec un pivot et l’autre avec un implant dentaire.
Quelque chose ne tourne pas rond au royaume de Chandivaron.
J’ai presque regretté de ne pas avoir épousé mon fiancé chirurgien dentiste, mais, qui sait, si je lui avais demandé de me soigner les dents pendant les vacances, il m’aurait peut être répondu :
-Chérie, tu sais bien que ce n’est pas possible pendant l’été, je ne travaille pas, va voir quelqu’un d’autre…
Quelque-chose ne tourne pas rond au royaume de Chandivaron.
Brigitte Gladys
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