La terre nous porte, nous supporte.
La terre ne nous appartient pas
Nous appartenons à la terre.
Mes vœux pour 2019 étaient les suivants :
Publié le 2 janvier 2019
Moi, citoyenne du monde, je souhaite une bonne année à la terre et une bonne santé à la terre. Si la terre va bien, c’est aussi une bonne santé pour nous tous.
J’aimerais que cette terre, notre terre qui a été particulièrement malmenée ces cinquante dernières années soit davantage respectée. Elle est en colère et, au travers d’ouragans, d’inondations de désastres multiples, elle nous le fait savoir.
Si l’homme a été capable d’inventer toutes sortes de machines pour son profit personnel, sans avoir du recul et en connaître les conséquences de ses actes, il est tout à fait capable maintenant qu’il est informé, qu’il est conscient de son impact négatif, il est tout à fait capable de diminuer, voire de stopper ses nuisances.
Il peut faire preuve d’inventivité, trouver des solutions pour inverser la tendance. Ainsi la planète ira mieux, elle sera moins agressée et moins polluée. Il y aura une place pour les générations futures.
Si les dirigeants de tous les pays du monde s’entourent de sages, de savants, de chercheurs toutes disciplines confondues et de citoyens du monde, on peut rectifier le tir. On peut changer la donne.
Ensuite, j’en suis convaincue, l’éducation des enfants peut sauver le monde. on doit apprendre l’amour de la terre.
Ils sont tout naturellement tournés vers la nature et les animaux. Ce serait donc une joie pour eux et non une punition que de travailler sur ce thème.
Monsieur le ministre de l’éducation nationale, nous avons une discipline bien désuète qui se nomme Sciences et vie de la terre- Moi même ayant fait un bac sciences naturelles – Les études m’ont appris à observer les plantes d’une manière scientifique mais pas avec amour. Celui qui m’a appris l’amour de la nature c’est mon père qui était agriculteur . Il travaillait la terre d’une manière respectueuse.
Aujourd’hui, vu l’urgence climatique, si on veut que cette belle terre ait un avenir, il faut inculquer à chaque enfant une conscience écologique et un amour de la terre qui nous accueille. Sans elle, nous sommes rien.
Aujourd’hui, nous devons rajouter une discipline. Elle pourrait s’appeler :
Sciences et survie de la terre.
Elle devrait commencer dès le plus jeune âge jusqu’à l’université et plus…. Les travaux pratiques sur le terrain (semis, plantation, récolte…) seront la clef du succès.
Ces activées développeront une conscience écologique collective, l’action juste, et un amour sain de notre planète.
Si chacun fait sa part, si chacun fait un geste, notre belle terre sera sauvée, non par la force mais par la sensibilisation et la bonne volonté de tout un chacun.
Le hasard a fait et bien fait. J’ai été tirée au sort pour participer à la convention citoyenne pour le climat . Elle se déroule à Paris au Palais Iena et j’en attend beaucoup.