Je me souviens avoir habité dans une ville où le parc près de chez moi n’avait ni jeu pour enfants, ni fleur. Il était pourtant proche du centre (environ 300 m)…
Quand je suis arrivée à cet endroit, cela m’a interpellée. Je me suis dit que c’était une ville bien triste et fermée qui cachait ses enfants derrière les murs.
Il faut dire, qu’avant, j’habitais près du parc Monsouris à Paris et que j’y passais beaucoup de temps avec mon jeune fils. C’était un lieu très agréable. J’y rencontrais également plein d’autres mamans.
A Sofia et dans les environs . On aime les enfants et la famille comme je l’ai dit précédemment. C’est ainsi que dans les parcs et même dans les forêts il y a des jeux pour enfants. J’ai trouvé cela merveilleux.
-Mamie ! il y a des monstres d’acier qui dévorent la forêt. Moi, je suis un jedi et je vais me battre pour les faire partir et disparaître à tout jamais.
Quelque part dans le sud de Sofia des engins mécaniques, sans foi ni loi sont à l’œuvre arrachant les arbres et repoussant de plus en plus loin la nature. Ils construisent une forêt de gratte-ciel sans âme qui dévorent la lumière et la chlorophylle.
Est ce la rançon du progrès ?
Je me suis laissée dire qu’une tour de 36 étages est en train de se construire …. Mais comment est ce possible ?
Souvenir du passé, la petite maison sur une station de tramway.
Zoo et parc-jardin, j’ai beaucoup aimé cet endroit. Le concept m’a plu . Tout d’abord, pour un prix modique (0,50 c d’euro) vous pouvez profiter du parc toute la journée.
Ici, on est proche de la famille, il n’est pas rare de voir les grand parents, les parents et les enfants sortir ensemble ce qui est rendu possible pour tout le monde grâce au prix attractif. Il y a les animaux bien sur, mais aussi beaucoup d’aires de jeu pour les enfants et des endroits charmants pour se réunir, pour se restaurer, s’asseoir et pique-niquer.
Crée en 1888, c’est un des plus vieux zoo d’Europe. Le parc est immense (36 hectares) très arboré, bien fleuri? agréable avec une perspective sur le mont Vitocha. Aujourd’hui, un nouvel espace est en train d’être aménagé pour accueillir les singes.
J’étais encore à l’étranger quand j’ai appris avec consternation et tristesse cette nouvelle. J’ai reçu un message qui m’en informait mais, j’ai cru sur le moment que c’était un canular.
Malheureusement ce n’était pas le cas, le jour après, tous les médias en parlaient. C’est une vrai catastrophe pour le patrimoine mondial. Presque mille ans d’histoire partis en fumée dans la seule nuit du 15 au 16 avril 2019. Est ce le soi disant progrès, un cafouillage de notre siècle qui a failli tout emporter ?
On ne saura peut être jamais.
Le quartier latin c’était mon quartier quand j’étais étudiante aux Beaux Arts Quai Malaquais . Tous les dimanches après midi à 17 h, je me rendais à Notre Dame pour me recueillir et écouter un concert d’orgue gratuit à l’époque, c’était Pierre Cochereau qui en était le titulaire . C’était un moment puissant, flamboyant, extraordinaire dans un lieu d’accueil merveilleux ouvert à tous. J’en ressortais toujours ressourcée et le cœur heureux.
A la suite d’une audition, j’avais réalisé une peinture. Je voulais traduire l’émotion que j’éprouvais en écoutant cette musique profonde dans un lieu sacré, béni et baigné de lumière aux couleurs vibrantes et sonores.
L’orgue a miraculeusement été épargné. La cathédrale sera reconstruite. J’espère qu’elle le sera à l’identique par respect aux premiers bâtisseurs.
Jusqu’en 1768,( date de la vente du terrain) les cordeliers (ou franciscains) possédaient un vaste enclos non loin de l’église Saint Louis et près de leur couvent. Ils nommaient cet endroit l’esplanade. C’était un jardin clos de murs et plantés d’agrumes de toutes espèces.
Après son achat,
la place fut alors appelée place de la rade, car à de cet endroit on pouvait voir la mer et la rade d’Hyères bien sur. De 1810 à 1812 la place de la rade fait l’objet de travaux . Un escalier crée la jonction avec la place Napoléon (aujourd’hui place de la république) qui se situe devant l’Eglise Saint Louis.
En 1860, à nouveau des travaux sont réalisés, la place de la rade est nivelée . Des égouts sont construits et en 1922 elle prend alors le nom de place Clémenceau en l’honneur du grand homme politique, on la nomme aussi place de marbre car, elle est pavée de marbre.
De 1987 à 1990 elle fait l’objet d’un réaménagement total avec la création d’un parking souterrain.
Aujourd’hui, cette grande place (la plus grande place du département du Var) occupe un emplacement central dans la ville. Elle fait le lien entre la vieille ville et la nouvelle. Elle est plus belle que jamais. Elle vient d’avoir des aménagements et un lifting (un genre de réparation urbaine) qui a duré presque 2 ans, conçu par l’architecte du musée Mucem. Aujourd’hui, l’appellation Place Clémenceau lui sied bien mieux, que la dénomination un peu froide de » place de marbre »
Elle est devenue une belle place provençale ombragée. Elle est accueillante. Plusieurs centaines de végétaux ont été plantés dans le jardin attenant sur la place et ses abords. Les oiseaux et les insectes vont être à la fête. Les bigaradiers vont se parer de fleurs parfumées puis de fruits-mandala orange pendant l’hiver et même plus. De quoi nous donner du baume au cœur. La couleur orange est la couleur de la bonne humeur et vous savez ce que je pense de la sphère….
Les ombrières qui lui faisaient défaut apportent aujourd’hui originalité et fraîcheur.
La magnifique rosace centrale (inspirée de celle de la place del campidoglio oeuvre de Michel-ange) donne une structure centrale bien campée. Elle rayonne, pacifie, unifie et met en liaison toutes les parties de la ville, le nord comme le sud , l’est comme l’ouest , les jardins, tout comme l’ancienne et la nouvelle ville et met en valeur la fontaine qui rafraîchit la place . En plus, elle lui confère un petit air d’Italie.
J’aime aussi son côté populaire et enchanteur, le manège circulaire va attirer et réjouir un grand nombre d’enfants.La sculpture du Duc d’Anjou (frère de saint Louis) n’a pas été oubliée, elle a juste changé de place. Elle regarde du côté de la place et de la mer et c’est tout aussi bien quand on connaît l’histoire du Duc d’Anjou.Demain c’est le grand jour, demain c’est le jour de l’inauguration et la place sera fin prête.
*Aujourd’hui 11 octobre 2020, ce bel arbre que l’on voit au fond , ce grand ginkgo biloba de 150 ans d’age a failli mourir par marque d’ anticipation. Mettre de grosses dalles de béton sur une place et les nettoyer à l’acide sans penser aux dégâts que cela pourrait causer à la végétation environnante c’est une grossière erreur. Les dalles se situent à à peine 3 mètres et les racines d’un tel arbre peuvent avoir un rayon de 20 mètres… Ce bel arbre qui a vu plusieurs guerres est rester sans feuille pendant plus d’un an. Aujourd’hui, alors qu’il se murmurait que la mairie allait le faire abattre, des pousses repartent un peu partout sur le tronc et les branches. A-t-il su ce qui se tramait ? Dans un ultime sursaut pour survivre a-t-il fait une montée de sève, c’est étrange, nous sommes en automne et pas au printemps, en automne, en général, cet arbre se pare d’écus d’or et ses feuilles tombent…
Ps : Que cela soit pour ceci ou pour cela le maître mot c’est l’anticipation, prévoir en amont ce qui pourrait se passer. Notre société dite de progrès s’en fiche et nous risquons bel et bien d’aller vers une énorme catastrophe qui impacterait même l’avenir de notre planète *
Souris, c’est ton anniversaire, ….La vie est belle. Le passé est passé et l’avenir reste à venir. Aujourd’hui, c’est un nouveau jour, il est unique, le présent est un cadeau qui passe vite alors profites en bien****
Pour moi le bonheur, c’est d’être dans l’instant tout en étant relié au centre de soi et connecté à la beauté de la nature
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