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Couleur mimosa
jeudi, février 14th, 2019Couleur mimosa
lundi, février 11th, 2019Là,
La nature révèle sa beauté
-Pompons jaunes-
De Nice à la Ciotat
Plein feu sur les mimosas
Chariots de joie
-Pompons jaunes-
Là,
Les collines se sont illuminées
et les abeilles bombinent déjà
-Pompons jaunes-
Brigitte Gladys
Ps : Vous avez compris, j’aime les mimosas et leur couleur jaune vibrante et tonique, j’aime leurs fleurs en forme de petits pompons duveteux.
Hier est passé, comme ce mot l’indique, et le passé ne reviendra pas. Se concentrer sur le moment présent quand il est beau apporte la sérénité. La nature, en ce qui me concerne, me procure des émotions, des vibrations délicieuses et des instants de bonheur.
Regarder, ressentir, respirer, c’est une manière vivante de vivre.
Ps : Si la liberté avait une couleur, ce serait le jaune, car, c’est la couleur qui a le plus d’éclat, c’est une couleur que l’on ne peut pas mettre en cage, elle s’évade vite. Sur un tableau, elle s’échappe du cadre. Je l’aime pour le visuel, sa chaleur, sa générosité, la joie qu’elle procure…. mais, je l’aime aussi pour sa liberté de rayonner…..
Elle répondait au nom de Blanchette.
mercredi, février 6th, 2019Si les personnes qui mangent de la viande devaient tuer l’animal qu’elles s’apprêtent à manger où si elles visionnaient un film de la naissance de cet animal à sa mise à mort, peut être qu’elles seraient moins accrocs à la viande.
La terre était bien cultivée suivant des techniques ancestrales et les animaux bien nourris mais, la vie à la campagne était rude. On ne faisait pas dans la dentelle. Pour une âme aussi délicate que la mienne c’était révoltant. Ce n’était pas un endroit pour moi. J’étais une enfant, j’assistais à toutes ces scènes -impuissante- Cela me retournait le cœur…
Les animaux étaient élevés dans le but d’être mangés tôt ou tard. Ce fut le cas pour l’adorable biquette que j’avais vu naître et que vous voyez là. J’ai toujours aimé les animaux. Je savais leur parler et les apprivoiser. Blanchette était comme une copine de jeu…
Les roses de l’hiver
lundi, janvier 28th, 2019CHEZ MOI
Tourbillon de bonheur
Malgré le froid de l’air
-Dans les jardins de mon cœur-
Fleurissent les roses de l’hiver
POUR TOI
Brigitte Gladys
C’est un bon début
lundi, janvier 28th, 2019C’est un bon début
Ce matin là, j’ai d’abord cru que c’était un poisson d’avril mais non c’est bien vrai et c’est une première nous espérons que cette merveilleuse initiative fasse des émules…
Article daté du samedi 30 mars 2019
Mes vœux pour 2019
mercredi, janvier 2nd, 2019Moi, citoyenne du monde, je souhaite une bonne année et une bonne santé à la terre. Si la terre va bien, c’est aussi une bonne année pour nous tous.
J’aimerais que cette terre , notre terre qui a été particulièrement malmenée ces cinquante dernières années soit davantage respectée. Elle est en colère et, au travers d’ouragans, d’inondations et désastres multiples, elle nous le fait savoir.
Si l’homme a été capable d’inventer toutes sortes de machines et d’industries pour son profit personnel, sans avoir du recul et connaître les conséquences de ses actes, il est tout à fait capable, maintenant qu’il est informé, qu’il est conscient de son impact négatif, il est tout à fait capable de diminuer, voire de stopper les nuisances qu’il a causées.
Il peut faire preuve d’inventivité, trouver des solutions pour inverser la tendance. Ainsi la planète ira mieux, elle sera moins agressée et moins polluée.
Si les dirigeants de tous les pays du monde s’entourent de sages, de savants, de chercheurs (toutes disciplines confondues), on peut rectifier le tir, on peut changer la donne.
Ensuite, j’en suis convaincue, l’éducation des enfants peut sauver le monde.
Ils sont naturellement tournés vers la nature et les animaux. Ce serait donc une joie pour eux et non une punition que de travailler sur ce thème.
Nous avons une discipline qui se nomme sciences et vie de la terre, aujourd’hui, nous devons rajouter une autre discipline encore plus importante « sciences et survie de la terre » et ceci, dès le plus jeune âge jusqu’à l’université et plus…Les travaux pratiques sur le terrain seront la clef du succès. Cette activité doit développer une conscience collective, l’action juste et un amour sain de notre planète.
Un exemple de travail tout simple qui a du mal à décoller : Le tri sélectif
Il existe depuis au moins 100 ans, pourtant certaines municipalités rechignent à la tâche et le dispositif n’est pas mis en place. Donc il n’y a pas de tri sélectif, pour réduire les déchets et les valoriser. C’est pourtant un bon projet.
Si chacun fait sa part, si chacun fait un petit geste, notre belle terre est sauvée, non pas par la force, mais par la sensibilisation et la bonne volonté de tout un chacun.
Assise sur les épaules de mes ancêtres, j’aimerais découvrir au loin une planète où les papillons volettent où les oiseaux chantent et où les fleurs abondent dans les prairies. J’aimerais trouver dans les haies, les petites pommes rondes et rouges et celles dites « museau de lièvre » de mon enfance. Ce sont des variétés de pommes anciennes délicieuses. Elles ne sont pas grosses, mais, elles ont traversé les siècles sans aucun sulfatage. Ce qui n’est pas moindre. Pour faire évoluer les choses, il faut revenir à des espèces anciennes des espèces non modifiées génétiquement.
J’aimerais voir une mer scintillante et saine dont le bleu se confond avec le bleu du ciel.
Je souhaite une très bonne et douce année 2019 à la terre.
Brigitte Gladys
¨¨Noël¨¨
dimanche, décembre 23rd, 2018¨¨Soir de Noël¨¨
Dans la lumière,
2 papillons valsent
Sous la lampe
La nuit est noire
La lampe est claire
La nuit est profonde
La lampe éclaire
La nuit est froide
La lampe luit
Tout la haut*
« La lune scintille »
Le ciel donne un signal
pour le grand bal
-Froissement d’ailes-
-Chemin lumineux-
Dans un char serti d’opales
apparaît la brillante étoile*
« La lune scintille »
A nouveau*
Tout espoir est permis
-A nouveau
La vie nous sourit
La nuit est belle
La nuit est douce
« La lampe brille »
Joyeux Noël à tous ¨^..
Brigitte Gladys
Un bien pour un mal
lundi, décembre 17th, 2018Celui qui a connu la lumière peut endurer la pénombre, celui qui a connu la liberté peut endurer la privation de liberté. Ce qui fait avancer c’est l’espoir de les retrouver.
Jusqu’à l’âge de 18 ans je n’ai pas voyagé bien loin. D’abord, je suis allée de la campagne à l’école et puis de la campagne à la pension, en ville, pendant de nombreuses années.
La pension, c’était un espace clos, on ne sortait que le mercredi, en uniforme, pour une promenade surveillée au parc. A l’intérieur, la discipline était stricte.
Mais, dans les murs de la pension il y avait une bibliothèque et une multitude de livres qui faisaient mon bonheur. J’avais accès à la culture et cela me plaisait. Grace à eux, je voyageais dans le monde en me promettant qu’un jour, ces voyages, je les ferais pour de bon. Il y avait aussi, quelque chose d’autre qui me plaisait, c’était le chauffage avec des radiateurs dans chaque salle et pour quelqu’un de frileux qui avait connu les pièces glaciales de la maison de campagne avec des vitres givrées par le froid au petit matin, c’était un luxe . Cela m’a permis, entre autre, de supporter ce lieu fermé.
Quand j’ai quitté la pension j’ai de nouveau expérimenté la liberté et j’ai commencé à voyager dans le monde et le monde m’a fait voyager….
Aujourd’hui, j’aime plus que tout me promener à travers la France qui a des paysages d’une richesse infinie. Chaque département a son histoire et sa couleur et même sa manière de vivre. Ce sont ces découvertes là qui me plaisent.
Pour terminer, la région de Dignes en trois photos.
couleur orange
Le marché du samedi
Un mal pour un bien
mardi, décembre 11th, 2018Ce matin là, j’ai fait 25 km en voiture pour me rendre au bord du lac de l’escale refuge LPO. J’avais l’intention de me promener sur les berges en faisant une ballade naturaliste. Pas du tout au courant des nouvelles locales, (un run trail était organisé tout autour du lac) je me suis retrouvée nez à nez avec des centaines de coureurs venant des communes environnantes. Autant dire que ce n’était pas le bon moment pour observer les oiseaux.
Je me suis rabattue sur le musée Gassendi qui présente une magnifique collection d’oiseaux naturalisés de fossiles et de coquillages entre autre et Beaux arts…..
Je n’ai pas été déçue de la visite ***
*A fleur de pierre*
mercredi, novembre 28th, 2018Jardin de fleurs de légumes et d’arbres fruitiers où les oiseaux viennent chanter.
3- Enfin le dernier et non le moindre : Un jardin associatif citoyen et exemplaire .
Il est très accueillant…C’est mon coup de cœur.
Il se trouve dans le vallon des eaux chaudes. C’est un espace solidaire écologique et pédagogique fait d’une multitude de petites parcelles-jardins cultivées par des Dignois qui aiment et respectent la terre.
J’apprécie tout particulièrement l’esprit de cette association qui nous offre ce coin de terre cultivé d’une belle manière. Elle nous donne à voir un jardin multiple qui a du sens . Un lieu de rencontre de partage et de socialisation.
Les nombreux panneaux ludiques et éducatifs nous sensibilisent et nous informent tout en nous rendant responsables.
Cette belle initiative est à reprendre sans modération, elle peut mener à des P.A.E (des projets d’action pédagogiques) avec les écoles de la région sur le thème de : ( la protection de l’environnement, la flore, la faune, la biodiversité ….)
Refuge LPO pas encore ?…. Ces jardins offrent tous les critères pour l’être ? Alors à demain peut être…..
Le 3 décembre 2018
En regard des récents événements qui chamboulent la France, j’apporte mon témoignage.
Quand j’étais enfant, il y avait encore des coquelicots, des bleuets, des glaïeuls sauvages dans les champs.
Le remembrement qui a supprimé (haies, ruisselets…) au profit de l’agriculture extensive (produire plus pour gagner plus et dépenser plus et c’est sans fin…) n’avait pas encore eu lieu. J’allais à l’école à bicyclette comme tous les enfants du voisinage. Le vélo était déposé devant l’école, c’était un vélo simple, le mien était d’occasion. Quand on sortait de classes, les vélos étaient toujours là, aucun n’avait été volé. Je faisais 12 kms par jour car, à midi je revenais manger à la maison. Qu’il pleuve qu’il vente où qu’il gèle, j’allais à l’école. Le seul moment où je n’allais pas à l’école, c’était au printemps, au moment de la fonte des neiges dans les Pyrénées. Tous les ans à cette époque la rivière débordait et l’école était de l’autre côté. Les anciens avaient été assez sages en construisant la maison à plus de 400 mètres de ses berges. Ils avaient bien calculé, l’eau s’approchait mais, n’atteignait jamais la construction.
Mais où est donc passé cette sagesse ?
Aujourd’hui, les enfants prennent rarement le vélo pour aller à l’école et ils marchent de moins en moins, les parents les amènent souvent à l’école en voiture et ceci tous les jours. il y a parfois 3 voitures par foyer. La voiture c’est utile, c’est la facilité aussi, mais, 3 voitures par foyer c’est trop. Une voiture, cela pollue et cela consomme aussi.
La question que l’on doit se poser c’est : Comment en sommes nous venus là ? A qui la faute ?
Cette évolution s’est passée sur les cinquante dernières années. Le soit disant progrès c’est quoi ?
Mon père aimait la terre, il la cultivait avec respect. Bien que je déteste les étiquettes, je dirais qu’il cultivait bio avant l’heure. Ce qu’il cultivait c’était sain et bon à manger.
Je trouve cela navrant que l’on soit obligé d’acheter avec le label bio et plus cher pour bien manger et le reste alors, c’est de la nourriture pour les pauvres et les cochons ? Tout devait être cultivé de la bonne manière sans pesticide, avec des engrais naturels et sans OGM….
Bien qu’ayant fait des études, je n’ai pas l’impression de vivre mieux que mes parents, tout est devenu très cher et c’est une escalade sans fin…
La photo est actuelle, le remembrement a eu lieu. Mon père lui, faisait de la polyculture et non de la monoculture comme le nouveau propriétaire qui axe son exploitation sur le rendement optimal de maïs. Comme vous pouvez le constater, il n’y a plus de haies et les petites fleurs des champs ont disparu, Quant aux oiseaux ….. ?
A peu près au même endroit, mon frère préféré Edouard dans le champs de Tabac,au loin , la maison.
Mon frère Edouard (aujourd’hui disparu) sa chienne et moi même avec mon chat devant le potager, derrière la porte en bois. Légumes et fleurs étaient mélangés.
Devant la très haute gerbière juste avant le dépiquage
Dans ces campagnes, il y avait le sens de l’entraide. Pour les moissons, le dépiquage, les vendanges et la mise en manoques du tabac ( eh oui ! A l’époque, l’état incitait les agriculteurs à cultiver du tabac) On allait à tour de rôle chez les uns et les autres donner un coup de main. Les pompiers étaient tous des volontaires ( le garagiste, le restaurateur, mon père parfois avec son tracteur pour dégager un véhicule). On se connaissait, on se soutenait.
Quand je suis née, mon père a pris ses parents en charge, ils n’avaient pas de retraite. C’est ainsi que mes grands parents se sont occupés de moi.
Nous sommes tous des enfants de la terre et nous devons la cultiver avec amour et respect comme si c’était un grand jardin et tout le reste doit être rapidement repensé pour que notre planète continue à exister, car, pour l’instant il n’y en a pas de rechange.
Il n’y a pas que les voitures au diesel qui polluent, que pensez des avions et de ces bateaux de croisière méchamment « dieselivores » qui continuent à turbiner même à l’arrêt dans un port ?