Depuis quelques jours, elle vagabondait dans la résidence. C’était une petite minette noire maigrichonne avec la queue en panache. Elle portait autour du cou une clochette, mais n’avait aucun tatouage. Les enfants ont cherché a savoir à qui elle appartenait mais, elle n’était à personne et personne n’en voulait. Elle se faisait régulièrement jeter dehors, elle était noire et le noir vous savez ce n’est pas bien vu.
Attristée de la voir trainer près des poubelles je me suis mise en quête de bons maîtres. J’avais déjà un Tigrou , impossible d’avoir deux chats, non impossible…
La nuit suivante vers 3 heures du matin j’ai été réveillée par un miaulement déchirant devant la fenêtre de ma chambre. Il y avait un bagarre entre chats de la rue. Elle avait une peur bleue, c’était de loin la plus petite. J’ai ouvert, elle s’est précipitée toute tremblante se cacher sous le lit.
Le jour suivant, je lui ai donné à manger, elle m’a bien regardée de ses grands yeux d’or et il était clair qu’elle n’avait pas du tout envie de partir.
Je pensais toujours que j’allais la donner mais elle a tenté le va tout .
Je me suis assise sur le canapé et d’un grand bond elle s’est retrouvée sur mon cœur en train de ronronner très fort.
En me regardant droit dans les yeux elle m’a dit en me suppliant.
Garde moi, garde moi, je sais bien ronronner et tu verras tu seras très contente.
J’ai craqué, comment résister à de tels ronronnements.
Voilà comment j’ai adopté ma Tina qui du reste m’avait devancée.
Quant à Tigrou et bien Tigrou et Tina cela va très bien ensemble.
Et pour finir à la fin de l’hiver, elle s’est parée d’une robe chocolat à longs poils, personne ne pourra plus lui reprocher d’être noire.
Presque dix années sont passées, Matina la belle m’a offert un amour inconditionnel comme seuls les animaux peuvent le faire.
Il y a deux mois, elle a commencé à ne pas manger. Je ne me suis pas inquiétée au début. Puis, comme elle maigrissait, je me suis décidée à l’amener dans une clinique vétérinaire. Cela a été le pire des choix que j’ai fait pour elle.
Quand j’habitais dans un autre département elle avait son vétérinaire qu’elle voyait une fois par an.
Le premier vétérinaire que j’ai vu dans cette clinique m’a dit : A la couleur de son poil, elle a l’air malade. Revenez la semaine prochaine, je lui ferai une anesthésie et je lui ouvrirai la bouche, je ferai un détartrage etc…. Je vous envoie un devis.
Comme s’il ne pouvait pas lui ouvrir la bouche ce même jour ! Ensuite, il m’a proposée des croquettes extra pour chat, que je n’ai pas achetées.
Je suis rentrée chez moi espérant qu’elle se remettrait à manger. Quinze jours ont passé, elle ne mangeait toujours pas. Après une longue réflexion je l’ai ramené à la clinique pour les examens en questions. C’est une autre personne qui l’a prise en charge.
Je devais la récupérer à 16 h. Vers 11 heures, j’ai eu mauvais pressentiment, j’ai téléphoné pour avoir des nouvelles. J’ai appris sans ménagement qu’elle avait une tumeur à la mâchoire, au lieu de me prévenir tout de suite, on a continué, détartrage, arrachage de dents, prélèvement, analyse sanguine…
Si on m’avait prévenue, parce que c’était bien visible sur la radio qu’elle avait une tumeur maligne, j’aurais dis de tout arrêter de la laisser tranquille.
La société protectrice des animaux fait très attention quand un candidat à l’adoption se présente. En ce qui concerne les vétérinaires, surtout ceux qui s’occupent d’animaux de compagnie, qui, pour une personne représente presque un membre de la famille, y a t’il des contrôles qui sont faits ?
Si un jour j’adopte un autre animal je choisirais d’abord le ou la vétérinaire qui le suivra longtemps, toujours le même.
Il faudra qu’il (elle) ait de l’empathie pour l’animal, s’il est malade, mais aussi pour moi, sa maîtresse et qu’il (elle) ne me considère pas uniquement comme un tiroir caisse.
Quand j’ai récupéré ma minette, elle était dans un état épouvantable. Elle se traînait et se cachait sous les meubles. Elle n’a plus jamais ronronné et
C’est le moment de sortir du confinement par la pensée.
C’est le bon moment pour pratiquer des exercices de relaxation et de visualisation.
Devant une fenêtre ou une porte ouverte faire une série de 3×10 respirations-expirations « ventre ballon »
L’associer à un message mental de liberté, de joie, de beauté, de légèreté de confiance, de bonne santé…
Inspirer profondément, expirer …. puis fermer les yeux .
Se transporter, s’envoler par la pensée et s’imaginer dans un paysage de rêve selon vos goûts ( lac, mer, montagne, campagne, rivière…) Je vois, je sens, j’entends, je goûte, je touche…). Ce paysage connu ou inventé deviendra alors une réalité et vous ne vous sentirez plus confiné .
Pour bien maîtriser le processus il faut le pratiquer tous les jours, après, cela devient facile et tellement agréable. Le confinement où la prison n’ont aucune prise sur vous.
Un jour, mon petit fils feuillètera mon journal et il se souviendra de l’arrivée du covid-19. Le 14 mars 2020, il devait reprendre sa dernière année de maternelle. A 5 ans, on aime bien l’école. Ce jour là il a appris que son école était fermée et qu’elle resterait fermée surement pour longtemps pour cause d’une pandémie. Il en fut dépité d’autant plus que le confinement venait d’être décrété dans son pays(il habite la Bulgarie) et qu’il devait rester pendant des heures et des jours enfermé dans son appartement. Désormais, il se servirait de la paire de jumelles que je lui avait offerte pour observer le parc de sa fenêtre et s’y promener.
Comment un si petit virus, malin, rapide, invisible, volatil a t-il réussi à se répandre et à mettre le monde entier à genoux. Pourquoi suscite t-il autant de peur ?
On sait que la pollution fait environ 8,8 millions de morts prématurés dans le monde.
On sait que le paludisme fait 45000 morts par an dans le monde.
On sait que la grippe provoque 650000 morts par an dans le monde.
On sait qu’un 1,3 millions de personnes meurent dans le monde d’accident de la route.
On sait que chaque jour 25000 personnes meurent de faim.
A ce jour, mardi 08/04/2020 on compte environ 83000 décès dans le monde, c’est beaucoup moins que l’addition de toutes les autres causes de mortalités annuelles dans le monde.
Pourtant ce virus fait peur.
Le problème vient du fait que nous n’avions pas du tout anticipé et nous ne sommes qu’au début de la pandémie. Si on sait comment faire pour réduire les causes des mortalités énoncées au paravent :
(pollution,paludisme,accidents de la route, grippe) on ne sait pas encore comment neutraliser cet adversaire invisible et hautement contagieux, le covid-19.
On ne sait pas quand et comment cette pandémie va prendre fin.
Je ne sors que tous les quinze jours pour le ravitaillement. Confinée dans mon appartement, j’entends de temps à autre la sirène d’une ambulance qui va chercher une urgence et le tintement de la cloche de l’église de Costebelle.
Le nombre de décès pour cause de coronavirus ne cesse d’augmenter. Si un vaccin n’est pas trouvé rapidement, il risque d’atteindre l’impressionnant chiffre de décès répertoriés pendant la grippe espagnole, c’est à dire 50 millions de morts dans le monde.
La configuration est la même, un mal inconnu venu d’ailleurs que, pour l’instant nous ne savons pas combattre. Aucun pays n’est prêt à subir un tel assaut, nous manquons cruellement de tout, de masques de protection, de détecteurs de virus, de gants et de blouses de protection, de respirateurs, de lits en réanimation) Je rend grâce à tout ce personnel hospitalier (personnel d’entretien, aide soignant(e), brancardiers,ambulanciers, infirmiers(e), docteurs(esse) en première ligne qui travaillent d’arrache-pied, jour et nuit, pour tenter de sauver des vie.
Cependant, malgré ce tableau peu réjouissant gardons espoir. Chaque problème comporte une solution. Il faut invoquer la puissance infinie du subconscient jusqu’à ce qu’elle soit trouvée. Bientôt, un jour brillant se lèvera et il chassera les ombres longues des ténèbres.
Les chercheurs sont à pied d’oeuvre, ils vont continuer à persévérer et bientôt, un vaccin sera finalisé.
J’imagine et j’entrevois avec bonheur le jour où ma famille qui habite à l’étranger viendra me rendre visite. J’entends déjà le merveilleux rire aux éclats de mon petit fils Atlas.
Brigitte Gladys
Le printemps est pourtant de retour et à ma fenêtre les fleurs oranges du bougainvillier resplendissent.
Ps : Je suis née un 2 mars, au final, j’aime bien cette date car, le 1 mars c’est le début du printemps météorologique et les fleurs commencent à s’épanouir partout . En général, le pommier du japon aux fleurs rouges très vives animent nos jardins.
Pour toi, pépiniériste qui aimait tant les fleurs et qui savait les faire resplendir.Un peu plus vite, un peu plus doucement, la vie s’écoule toujours dans le même sens et rien ne peut la retenir.
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