Milan, grosse ville industrielle cultive 
avec soin, un poumon vert dans son centre. J’ai été agréablement surprise de trouver la nature apprivoisée, bien présente, au cœur des constructions.
Un automne à Milan.
Les balcons sont aussi agréablement fleuris.
Quant aux jardins sur les toits, ils semblent tout particulièrement présents et prisés.
J’ai aimé….
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La tour Pirelli par jour de beau temps et par temps de brouillard, elle abrite le conseil régional et des bureaux. C’est la plus haute tour de Milan, elle a été conçue par un collectif d’architectes dirigé par Giovani Ponti. Elle est en béton, elle se veut innovante et efficace. Belle, ce serait beaucoup dire, imposante, oui, efficace, oui . Curieusement elle me plait plus par temps de brouillard quand le gris du béton se fond dans le gris perle du ciel.
D’une manière générale architectures anciennes et architectures modernes forment un canevas qui fonctionne malgré tout.
La ville de Milan a depuis toujours cultivé une pépinière d’architectes : Gaetana Aulenti ( Musée d’Orsay à Paris) Renzo Piano (Centre Pompidou) …. qui ont merveilleusement poussé et grandi dans cet univers.
****Cadeau de Noël*****
Grandiose, impressionnante, majestueuse, unique la cathédrale de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge se dresse place du Dôme. Elle témoigne de la grandeur de la foi chrétienne
Sa construction a duré plus de 600 ans. Elle a commencé en 1386 et s’est terminée en 1887. Elle mesure 107 mètres de haut. C’est la plus grande cathédrale que j’ai jamais vue. Elle est en marbre de Candoglia de couleur tantôt blanche, rosée ou bleutée, ce qui la différencie du style gothique lombard tout de briquettes rouges. Ce matériau est beau et très résistant ce qui lui a permis de traverser les siècles. L’ ambitieux Duc de Milan Gian Galeazzo Visconti a ordonné sa construction avec la bénédiction de l’archevêque, pour que la réalisation se fasse il a fait don d’une carrière de marbre toute entière. Les architectes et constructeurs connus(Leonard de Vinci ,Bramante, Pelligrino Tibaldi) ou peu connus qui se sont penchés sur son édification sont innombrables.
J’aime tout particulièrement les dentelles qui tutoient le ciel. A les contempler, j’en est presque oublié le ciel gris.
Les bas reliefs et l’ornementation sont délicieusement ouvragés et précieux.
J’ai aimé, la mode et
les boutiques du passage avec en arrière plan une éclatante décoration qui pourrait ressembler à une de mes compositions picturales.
J’ai aimé la recherche de lumière et tous les détails de l’architecture néo classique de la chicissime galerie Victor Emanuele II. C’est un passage qui relie la place du Dôme à la non moins célèbre Scala.
Début de la construction en 1865 elle dura au moins 11 ans. L’architecte est Guiseppe Mengoni , il a su utiliser avec audace le ciment moulé naturel, les structures métalliques et les verrières, véritable puits de lumière.
La fameuse Scala . Cette année j’ai la chance d’avoir toutes ses représentations projetées dans le cinéma de mon quartier. C’est ainsi que j’ai assisté en direct au merveilleux gala des 7 étoiles. La représentation était extraordinaire dans un décor grandiose car l’intérieur de la Scala est de toute beauté.
Beauté, lumière sérénité …
Sous un balcon en décoration
Eglise Sainte Eufémia
Forme parfaite, raffinement du détail ***
Magnifique détail d’architecture : mandala coquille Saint Jacques
Milan, prospère capitale de l’Italie du Nord a connu de tous temps un grand nombre d’artistes et d’architectes réputés . La richesse de l’ornementation, l’originalité et la beauté des constructions nous le rappelle à chaque instant.
Une des première chose que j’ai aimé en sortant de la gare centrale ce sont les trottoirs joliment rabaissés en forme de demi cercle pour rendre la voirie accessible à tous (maman avec poussette, fauteuil roulant, personne avec valise…)
Bravo ! dans ce domaine Milan assure .
Ce que j’ai aimé, c’est le raffinement dans le détail et la recherche de la forme parfaite que cela soit pour ce trottoir rabaissé ou bien dans le domaine architectural et les objets usuels.
Magnifiques lavabos décorés avec un mandala étoilé.
Dans ce café là, on était bien au bon endroit. L’ambiance du lieu était chaleureuse, le patron vraiment adorable et les petits déjeuners copieux à un prix raisonnable.
La première chose que j’ai aimé en passant la frontière c’est d’entendre parler une langue chantante, d’une musicalité extraordinaire. Mon oreille a été ravie.
Je me suis posé alors la question :
Pourquoi de l’autre côté de cette ligne imaginaire (la frontière) parle-t-on une langue différente ? Pourquoi cette langue est elle si agréable à écouter? Certains diront que c’est une histoire de clan. Autrefois rien n’était plus beau que de vivre en clan, la langue était bien sur une manière de se reconnaître et de communiquer, elle constituait une unité. On travaillait pour le clan et il apportait la sécurité, la joie et le bonheur par ce lien d’appartenance. On savait que, capturé, on finirait esclave dans un autre clan.
Peut on en déduire que certains clans avaient une oreille plus musicale que d’autres ? Qui sait, ceci expliquerait cela.
En Italie le jour se dit il giorno
Un automne à Milan
°Dimanche°
-La rose-
A mis
sa robe blanche
Admirez
sa beauté
Admirez sa clarté*
Brigitte Gladys
