Archive for the ‘carnet de voyage’ Category

Marseille en Capitale Européenne de la culture.

lundi, mars 4th, 2013

Cela faisait quatorze mois exactement que je n’étais pas venue à Marseille . Entre temps la ville était rentrée en ébullition et s’était transformée pour accueillir l’événement .

J’ai eu un peu de mal à trouver mon parking habituel, les panneaux avaient changé. J’ai tourné un peu, j’ai traversé  un foisonnant marché oriental, je me suis retrouvée sur la Canebière après avoir dépassé l’entrée du parking sans la voir. Finalement j’ai trouvé une place, rue de la Coutellerie. Je me suis dirigée à pied vers le vieux port. Mon regard s’est perdu dans la Canebière magnifiquement détournée sur les murs de la chambre de commerce.

Marseille capitale européenne de la culture 062

 

Tout au bout, le nouveau vieux port doté d’une immense esplanade, scène ouverte sur le bleu du ciel et le bleu de la mer . Elle accueille les sculptures contemporaines très haute en couleurs de l’artiste Richard Campana.

Marseille-capitale-européenne-de-la-culture-034Dialogue entre La Paloma et La Paloma.

Marseille capitale européenne de la culture 033

 

La girafe m’a taper dans l’oeil. Qu’est ce qu’elle est belle !

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L’éléphant africain se tient bien.

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Le rhinocéros a de la gueule…

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L’esplanade accueille également le marché aux poissons qui jouxte le marché au fleurs et les marchands de savon de Marseille fleurant bon.

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Le point fort du nouveau vieux port,c’est son côté grandiose .  En lui même une sorte de spectacle permanent, un lieu de promenade.  On peut aussi tout aussi bien, y dresser une vraie scène pour accueillir des artistes.

Le point faible. Les pierres minérales choisies sont très tendance,  belles, inusables, facile à entretenir et donc propres mais  elles  renvoient une lumière aveuglante tout comme l’ombrière. Il n’y a pour  l’instant,aucune plante verte cassant  cette brillance et cette chaleur qui en découle. Pourquoi ne pas mettre quelques palmiers , les mêmes que ceux qui se trouvent devant l’opéra . Ils ferait une continuité et un lien avec l’Afrique toute proche. Ils sont très résistants à tout, au chaud, au froid et à la pollution. Sinon les lauriers roses ou les oliviers ne sont pas mal non plus. J’ai noté que l’unique figuier de la promenade  avait été conservé, ouf ! j’ai eu peur pour lui…

La surprise :

Au retour j’ai demandé mon chemin à un passant pour retrouver ma rue.

Il m’a raccompagnée jusqu’à ma voiture, rue de la coutellerie avec une courtoisie extrême . Il ne m’a pas fait un coup tordu!!!

Dans le quartier du panier, alors que je demandais un renseignement un habitant m’a dit presque en s’excusant :

-Vous savez en général c’est plus propre …

J’ai été agréablement surprise par l’accueil des marseillais que j’ai croisés sur mon chemin. Je les ai trouvés chaleureux, serviables, humbles, touchants très dignes et très honorés d’habiter dans une ville consacrée capitale européenne de la culture

Mon coup de coeur :

Pour quitter la ville j’ai emprunté une route que je ne prenais jamais. J’ai découvert, de loin, entre le bleu de la mer et le bleu du ciel un  quartier en émergence.

Du quartier de La Joliette en pleine restructuration s’élancent de très belles architectures contemporaines (Le MUCEM , le musée de Provence, la grande tour) qui se fondent harmonieusement avec les docks , les gros bateaux et les architectures anciennes ; La cathédrale de La Major, le Fort Saint Jean …

Plus tard, je reviendrai visiter les musées.

 

 

3 février 2015

Retour sur image.

Cela Marseille capitale européenne de la culture 084fait déjà 2 ans que l’événement a eu lieu . depuis, j’ai déménagé et je ne suis pas revenue sur Marseille, avec le recul, ce qui m’a marquée et qui restera dans les siècles à venir, c’est cette immense esplanade gagnée sur la mer.Marseille et parc Jourdan 066

Marseille et parc Jourdan 068

Je me souviens aussi de l’originalité  l’ombrière imaginée par l’architecte britannique Norman Foster  près de l’embarcadère.

Marseille capitale européenne de la culture 093

J’ai trouvée cette oeuvre très drôle, chacun peut s’y voir déambuler car , elle est composée de multiple miroirs. Cependant,  en temps que fille du midi et appréciant tout particulièrement l’ombre, j’ai été vraiment déçue , car, si vous  y chercher l’ombre à midi et en plein été, c’est raté ! Ce n’est pas une ombrière fonctionnelle, il n’y a même pas de siège pour s’asseoir dessous, elle est loin de l’embarcadère et,  c’est surtout un endroit où l’on passe  pour s’amuser,  c’est dommage, car en plein midi, le soleil cogne fort et cette ombrière n’en a que le nom , ce n’est pas un endroit où on peut se poser pour se rafraîchir en attendant un bateau.

La pointe rouge 117

 

La pointe rouge 109

Les mille et uns soleils du mimosa.

mercredi, février 27th, 2013

mimosa de février 012Voir l’article du 9 février 2009.

Cette année, il a fait froid tard et la neige était encore là la semaine dernière aussi à mon grand regret, je n’ai pas pu admirer la floraison des mimosas. Cette photo date de février 2009.

En souvenir des autres floraisons, un joli poème du poète Desnos tout simple mais bien beau…

Sur la route de Saint-Tropez,

Mimosa Monsieur, mimosa Madame

Sur la route de Saint-Tropez,

De Saint-Tropez à la Ciotat,

Cueillez le mimosa,

Cueillez le pour l’offrir aux dames.

Robert Desnos recueil (chantefleurs)

 

Allez c’est parti ! Marseille-Provence 2013 CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE.

lundi, février 4th, 2013

ouverture marseille provence capitale de la culture 122Avec un peu de retard je mets en ligne quelques photos que j’ai prises au moment de l’inauguration de cet événement.

L’événement cirque en capitale a ouvert  les festivités.ouverture marseille provence capitale de la culture 119.

Entre ciel et terre, le funambule, sans  protection aucune traverse la place du Grand théâtre de Provence le bien nommé .

C’est un spectacle magique et fascinant.

 

Il est absolument merveilleux, sur un fil d’acier en harmonie avec son balancier il s’avance. Équilibre,  précision du geste, élégance , assurance et pourtant à chaque pas, il met sa vie en danger, mais, il assure .

Ce fut un grand moment d’émotion.

 

 

L’esprit niçois sauvé par Marie Antoinette

vendredi, janvier 25th, 2013

« Accepte tout ce qui vient à toi et qui est tissé dans la toile de ta destinée,car quoi d’autre pourrait convenir le mieux à tes besoins ? » Marc Aurèle.

Je n’avais donc plus qu’à accepter cette situation en restant bon gré mal gré   jusqu’à  17h30 à Nice.

Tout d’abord, j’ai décidé de prendre tout mon temps et  de me reposer  en déjeunant dans un restaurant sur la promenade des anglais.

J’ai permis à cette situation d’être sans opposer de résistance et, petit à petit, j’ai retrouvé le calme, la sérénité et le bonheur de l’instant présent.

Je me suis reconnectée avec mon Etre profond et j’ai vu le ciel et la mer  d’un bleu absolument extraordinaire.

Après une belle pause, je suis allée me promener jusqu’au magnifique et luxueux hôtel  Négresco qui fêtait ses cent ans.

J’ai admiré la sculpture de Niki de Saint Phale.

Puis fatiguée, j’ai décidé d’aller passer le reste de l’après midi assise sur les fameuses chaises bleues qui longent la promenade en scrutant la mer.

Je m’avance, je vois une chaise de libre près d’une dame charmante aux cheveux blonds moussus  et  au sourire pétillant et engageant .

-Bonjour, puis je m’asseoir près de vous ?

-Mais oui bien sur, je m’appelle Marie Antoinette, j’ai 92 ans et on ne m’a pas encore coupé la tête…

-Merci, moi c’est Gladys, Glad si vous voulez cela fait plus British.

-Ah Ah! Quand je vous ai vu arriver j’en pensé qu’avec vous….

Elle voulait dire qu’avec moi on pouvait discuter et de fait, nous avons agréablement conversé jusqu’à l’arrivée de mon bus.

Née à Nice , à elle seule elle incarnait toute une époque,  92 ans de vie  Niçoise.

Elle représentait pour moi  l’esprit Niçois tel que je me l’imaginais. Elle était accueillante, vive, joyeuse et aimant profondément sa ville et son environnement.

Elle m’a raconté et raconté tous ses bonheurs d’être niçoise pendant deux heures.

Puis l’heure du départ est arrivé. J’étais un peu triste de la quitter, Marie Antoinette était devenue une amie.

-On se reverra me dit il elle ?

– Je l’espère.

Pour elle et pour vous, j’ai trouvé un petit film et des chansons représentant bien l’esprit de cette dame niçoise et de son Nice.

 

 

Chemin indéterminé et bus fantôme…..

jeudi, janvier 24th, 2013

En fin de matinée je me suis mise en quête de l’endroit où partirait le bus qui me ramènerait dans ma ville.

Le première personne à qui j’ai posé la question m’a répondu :

-Je ne sais pas, mais, allez voir à la gare routière, environ 300 mètres plus haut

J’ai marché environ 300 mètres mais, je n’ai vu aucune gare routière, alors j’ai marché encore un peu , mais toujours rien.

Je reposé la même question à un commerçant qui m’a dit :

-Ah ! je ne sais pas, et ici,  il n’y a pas de gare routière, si vous voulez un renseignement allez au point azur, environ 300 mètres plus bas, là, on vous renseignera.

J’ai repris mon chemin dans le sens inverse, je commençais à me demander si c’était moi qui m’étais perdue dans la ville ou si c’était la ville qui me perdait.

Arrivée au point Azur, j’ai reposé la même question et  on m’a répondu avec une indifférence absolue.

-Nous ici, on ne s’occupe que des bus de Nice, mais allez voir à l’office du tourisme près du Négresco sur le bord de mer, là, on vous renseignera.

Je crois que si j’avais tenu un léopard en laisse à la manière de Salvador Dali j’aurais eu la même réponse.

J’ai repris mon chemin en direction de la plage qui était située assez loin .

A ce moment là, je n’avais qu’une envie, c’était de rentrer chez moi au plus vite, et oh miracle ! au coin de la place j’ai aperçu mon bus en arrêt.

-Est ce que c’est bien ici que vous prenez les passagers en direction d’Aix en Provence ?

– Oui, vous avez réservé pour quelle heure ?

-17h30

-Alors, il faut attendre 17h30.

Me voilà donc obligée d’attendre jusqu’à 17h30.

Le bus parti , j’ai pris la peine de chercher les horaires de ce fameux bus qui auraient du être affichés sur l’abribus.

J’ai bien cherché mais, je n’ai  trouvé aucune indication d’horaire concernant le bus N° 20 . Ce bus était un bus fantôme …

Il était 11h15, et il me restait 6 heures et quart  d’attente avant qu’il ne repasse à cet endroit. Repasserait-il au moins ?

Là,

j’ai regretté de ne pas avoir pris ma voiture.

 

 

 

Ligne indéterminée à la recherche du centre.

vendredi, janvier 18th, 2013

Sur mon chemin et à deux pas du marché aux fleurs, face à la mer s’élance une sculpture monumentale de l’artiste Bernar Venet

Le jour après, le marché aux fleurs et aux légumes.

mercredi, janvier 16th, 2013

Ce marché là, je ne pouvais pas le rater, j’aime tant les fleurs et ici il y en a toute l’année soit dans la nature, soit sous serre ; oeillet, rose ,mimosa, gerbera, renoncule, orchidée…

A Nice, il y a une longue tradition de la culture des fleurs et de l’exportation également.

Le marché était mi ombre mi lumière,  chose qui m’a parue  étrange, mais, absolument  normale quand on connait la disposition de la ville.

C’est l’hiver  le soleil se lève à l’est. 

Place Massena

lundi, janvier 14th, 2013

Au pied des statues colorées qui s’élancent vers le ciel le marché de Noël bat son plein.      

Place Massena

jeudi, janvier 10th, 2013

Le soir, je me suis promenée sur le marché de Noël qui se tenait encore sur la place Massena. Beaucoup de lumières, beaucoup d’illuminations. L’esprit de Noël était toujours là , l’esprit niçois, je ne sais pas , il y avait beaucoup d’étrangers et en particulier des italiens . L’Italie est toute proche.

J’ai particulièrement admiré les sculptures méditatives aux couleurs changeantes  de Jaume Plensa qui dominaient le lieu.

Le musée Matisse sur les colline de Cimiez

mercredi, janvier 9th, 2013

Le bus m’a déposée dans une rue à sens unique à la station Albert Ier.

La ville était à moi. A peine le bus parti, je me suis demandée mais, où vais je reprendre mon bus pour revenir, pas ici en tout cas, ce ne paraissait pas possible ? J’ai pensé que j’avais tout mon temps pour trouver et que demain était un autre jour.

Javais décidé de visiter le musée Matisse que je ne connaissais pas.

Un peu plus tard, j’ai pris un autre bus pour me rendre sur les hauteurs des collines de Cimiez au nord est de la ville. Il subsistent encore des ruines romaines. L’endroit est très beau très calme  empreint de sérénité et propice à la méditation.

Devant le musée Matisse se déploie un jardin très animé . Il est fréquenté par  toutes les tranches d’âge.

De grands arbres s’élancent vers le ciel.

Sous les oliviers un joyeux carrousel 1900 attend les enfants.

L’ambiance y est très cordiale.

Le musée Matisse est gratuit et propose une quantité d’oeuvres de l’artiste.

J’y ai découvert des toiles que je n’avais jamais vues. Tout particulièrement un grand tableau sur Papeete entouré de fleurs de Tiaré que j’ai admiré.

Je joins un lien qui met en lumière ce musée.

http://www.musee-matisse-nice.org/expositions/pdf/feuxdelarampe-2008.pdf