Aujourd’hui c’est la sainte fleur, alors j’en ai choisi une en particulier qui me plait beaucoup et qui peut être, par sa beauté vous inspirera.
Sur les pentes de la Sainte Victoire fleurissent de merveilleuses petites fleurs mauves circulaires, l’ordonnance des pétales est régulier et solaire. Juste les re garder…
Dimanche premier octobre j’ai découvert ta ville, la ville où tu es né et où tu as vécu : Manosque, une belle ville, typique de cette région des hautes Alpes
.
De lourds nuages courraient très vite dans le ciel battant tantôt pavillon noir, tantôt pavillon blanc…
Ébullition et averses de pluie d’écritures, d’écritoires…. et averses tout court. C’était le premier dimanche d’octobre. C’était l’automne.
Dans la rue grande, la rue où tu vivais enfant, l’eau de la fontaine aux cygnes noirs était émeraude. C’est toujours un lieu de passage et il y a toujours autant de boutiques. Ta souvenance se promène de ci de là…. Tu ne fais de l’ombre à personne bien au contraire , tu éclaires cet endroit …
Des centaine d’énergies nouvelles sont nées de ta belle énergie créatrice dont tu as fait preuve toute ta vie.
-L’homme qui plantait des arbres-
Une nouvelle de toi, Jean Giono, une nouvelle que j’ai beaucoup appréciée.
Tu as semé des forêts de mots qui aujourd’hui sont immenses…
Des mots, des livres, des écrivains connus ou inconnus, il y en avait partout, tiens, moi aussi j’y étais et puis aussi Patrick Deville qui, cette après midi là présentait son livre : Peste et choléra.
Je suis passée par ici, je suis passée par là, j’y retournerai peut être l’année prochaine.
Magnifique photo envoyée par Nadia qui habite de l’autre côté de l’atlantique et qui va souvent sur la plage de La Colombe.La bas on vit le coucher de soleil avec intensité et quand il s’est enfin couché après avoir déployé une palette de couleurs flamboyantes, on l’applaudie.
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; Ils ont leur histoire. Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne, vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle ; C’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires car le monde est plein de fourberies.
Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; Plusieurs individus recherchent de grands idéaux et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous -même.Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères . De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la grande solitude. Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; Vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devait. Soyer en paix avec dieu, quelque soit votre conception de lui ; Et quel que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés , le monde est pourtant beau. Prenez attention . Tâchez d’être heureux.
Manuscrit d’un auteur inconnu trouvé dans un vielle église de Baltimore en 1692. Il va droit à l’essentiel et est éternel dans son essence .
Un moine Zen se disposait à parler sur la grand place du village. Il avait soigneusement rédigé son discours,et il s’apprêtait à le lire, quand un brusque coup de vent fit s’envoler toutes les feuilles dans les branches du citronnier. Pris au dépourvu, incapable de retrouver le fil de sa harangue, il dit :
” Mes amis, voici en résumé, ce que je voulais vous exposer :
Quand j’ai faim, je mange, quand je suis fatigué, je dors !
_ Mais tout le monde ne fait -il pas comme vous, maître ?
_ Non pas tout le monde de la même façon !
_ Pourquoi, maître ?
_ Quand les gens mangent, ils pensent à mille choses, quand ils s’endorment, ils pensent à leurs problèmes. Voilà pourquoi ils ne sont pas comme moi ! ”
C’est une belle philosophie de vie qui me plait beaucoup, j’arrive parfois à être comme lui mais pas toujours…
Cependant cette philosophie comporte une faille. Maître, si l’instant que vous être en train de vivre est insupportable que faites vous ? Vous vous délectez de l’instant et vous vous y complaisez ?
Allongée à plat dos, cassé, brisée, paralysée, ne pouvant bouger que la main gauche, en proie à une souffrance indescriptible sans savoir si un jour je remarcherais, si je pourrais utiliser ce bras droit paralysé, faire des gestes quotidiens, manger, boire, me peigner, écrire, peindre…. Avec pour toute toile de fond le plafond.
Mon expérience de vie me permet d’y répondre.
Il y a trois solutions à ce problème qui consistent toutes à sortir de l’instant.
La première, non pas la plus facile, c’est partir, tout laisser tomber pour ne plus souffrir, mais c’est le souvenir de mes enfants que j’allais abandonner qui m’a gardée en vie .
La deuxième, se projeter dans l’avenir et imaginer qu’à nouveau, je marcherais, me voir en train de poser un pied devant l’autre, être debout et avancer, qu’à nouveau, je pourrais faire la pince avec mon pouce et mon index et écrire encore et prendre mes enfants dans les bras, les voir grandir.
Se servir de son imagination pour sortir de la prison dans laquelle cet accident m’avait plongée.
La troisième, se projeter dans le passé et ne visionner que les bons moments.
Peut être que le maître y avait aussi pensé et que parmi tous les feuillets qui se sont envolés, la réponse au problème s’y trouvait.
J’ai choisi les deux dernières solutions, j’ai mis plusieurs mois avant de commencer à réapprendre à marcher et encore plus pour écrire. Je ne regrette pas mes choix, j’ai eu le bonheur de voir grandir mes enfants et puis, j’écris, je créé et je peins et je philosophe.
Article tiré de la revue psychologie de ce mois ci . Page 154
La méditation, un analgésique efficace ?
Les adeptes de la méditation Zen seraient moins sensibles à la douleur. Une étude canadienne à confronté deux groupes de personnes, l’une pratiquant régulièrement la méditation, les autres non. Les participants ont été soumis à un test de résistance à la douleur. Une plaque chauffante a été appliquée sue leurs mollets. La température a été augmentée progressivement jusqu’à la limite du tolérable pour chacun. Les personnes du groupe pratiquant la méditation avaient un seuil de tolérance plus élevé que celles du groupe témoin. C’est en maîtrisant leur respiration (environ douze inspirations par minute) qu’ils ont pu réduire de 18 °/° l’intensité de la douleur. Ces résultats montrent que cette forme de méditation pourrait avoir de réels effets analgésiques.
Mon témoignage : Sans la sophrologie et la méditation je souffrirais tout le tant et ma vie serait insupportable, je ne sais pas si j’aurais aimé la continuer . Ces deux disciplines que je pratique quotidiennement au moins 20 à 30mn me permettent de casser le cycle infernal de la douleur et de vivre mieux .
Dans la ville de Montauban , un jardin intérieur qui s’ ouvre comme une grande fleur odorante et colorée. C’est un lieu d’accueil où il fait bon se promener et se reposer à l’ombre des grands arbres et méditer sur le sens de la vie… Et sur un banc, à l’abri des regards vous y trouverez des amoureux qui se bécotent éternellement.
Un extrait de mon roman « Un éternel soleil » publié aux éditions EDILIVRES avec le nom de plume Brigitte Gladys . Une partie de l’action se situe à Montauban .
Le soir arrive,
L’hirondelle pourpre vole haut dans le ciel,
Il fait doux,
Il flotte dans l’air des notes légères et parfumées,
Le soleil couchant tisse
des fils de soie et de lumière
qui dansent en scintillant sur la rivière.
Une nuit violette glisse tout doucement
son voile de danse orientale sur le jour…
Le temps a passé emportant avec lui le manteau gris de la mélancolie.
Je suis revenue vivre dans le pays où j’ai grandi.
Une barque blanche est amarrée le long des berges du Tarn.
On entend le clapotis de l’eau
et la brise dans les feuilles d’alba.
Les oiseaux sautillent gaiement de branche en branche en pépiant…
J’inspire profondément, fleurs de tilleul, parfum de miel.
Je suis heureuse et en paix avec moi-même. J’ai pardonné le mal que l’on m’a fait et je me suis pardonnée de lui avoir accordé autant de place…
Je suis en parfaite harmonie avec la nature, et me sens libre et unie au Tout, à la rivière, aux arbres, aux chants des oiseaux, à la brise, au soleil, aux étoiles qui arrivent une à une. Le Tout est en moi dans la continuité et dans l’éternité.
La divine illumination de mon premier amour a trouvé sa place dans mon espace sacré, pour un éternel printemps. Un jour,
après avoir tracé mon sillon sur la terre, je m’en irai le coeur léger, pour devenir une fenêtre ouverte sur le monde, une sentinelle du cosmos.
Le pont vieux, le pont neuf et puis à droite devant l’église, le musée Ingres.
Le Tarn coule au pied de la ville de Montauban.
La France offre une multitude de paysages et de visages riches et merveilleux (forêt, plaines, bocages, montagnes, collines,vallées, rivières, lacs, mers….)que j’aime découvrir.
Cependant, passent les années, les mois, les jours,les heures, les minutes, les secondes, je garde toujours sur mon coeur écrit à l’encre violette, le nom de la ville où j’ai grandi et celui de ma province, » mon Aquitanie ».
Même si, dans ses ruelles, plus personne ne me reconnaît, moi, je la reconnais et elle me reconnait aussi . J’y suis restée fidèle.
Chaque endroit garde intact le souvenir du glissement de mes pas d’enfant. Chaque mur murmure des secrets et me renvoie mes émotions, mon sourire d’autrefois, lumineux et rempli de rêves, d’espace, d’espérance .
Je me souviens de la couleur vibrante et rose des toits, de la brise dans la robe des tilleuls, de l’eau verte et frissonnante du Tarn, du parfum des iris le long de ses rives, je me souviens..
Une mélodie à la harpe émouvante de John Thomas : l’adieu au pays natal du ménestrel.
Cette stèle rend hommage à 125 ans de chemin de fer avec, son atelier, son dépôt et ses locomotives à vapeur . On peut s’arrêter pour visiter Langeac ou bien refaire la balade dans l’autre sens jusqu’à Langogne
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