Archive for the ‘carnet de voyage’ Category

Mandala parfait de la petite fleur mauve.

vendredi, octobre 5th, 2012

Aujourd’hui c’est la sainte fleur, alors j’en ai choisi une en particulier qui me plait beaucoup et qui peut être, par sa beauté vous inspirera.

Sur les pentes de la Sainte Victoire fleurissent de merveilleuses petites fleurs mauves  circulaires, l’ordonnance des pétales est régulier et solaire. Juste  les re  garder…

Les correspondances de Manosque.

mardi, octobre 2nd, 2012

Bon jour Jean,

Dimanche premier octobre j’ai découvert ta ville, la ville où tu es né et où tu as vécu : Manosque, une belle ville, typique de cette région des hautes Alpes

.

De lourds nuages courraient très vite dans le ciel battant tantôt pavillon noir, tantôt pavillon blanc…

Ébullition et averses de pluie  d’écritures, d’écritoires…. et averses tout court. C’était le premier dimanche d’octobre. C’était l’automne.

Dans la rue grande, la rue où tu vivais enfant, l’eau de  la fontaine aux cygnes noirs était émeraude. C’est toujours un lieu de passage et il y a  toujours autant de boutiques. Ta souvenance  se promène de ci de là…. Tu ne fais de l’ombre à personne bien au contraire , tu éclaires cet endroit …

Des centaine d’énergies nouvelles sont nées de  ta belle énergie créatrice dont tu as fait preuve toute ta vie.

-L’homme qui plantait des arbres-

Une nouvelle de toi, Jean Giono, une nouvelle  que j’ai beaucoup appréciée.

Tu as semé des forêts de mots qui aujourd’hui sont immenses…

Des mots, des livres, des écrivains connus ou inconnus, il y en avait partout, tiens, moi aussi j’y étais et puis aussi Patrick Deville qui, cette après midi là  présentait son livre : Peste et choléra.

Je suis passée par ici, je suis passée par là, j’y retournerai peut être l’année prochaine.

Saison d’automne.

mardi, septembre 25th, 2012

Clarté d’automne

Chaussons de brume

Feuilles de ruby et d’or

_Doucement_

La nature s’endort

L’instant est un mandala à vivre pleinement.

jeudi, septembre 20th, 2012

J’aime méditer sur les sentiers,

respiration, inspiration

tous mes sens sont en éveil

le soleil fait de l’accrobranche sur les pins

les oiseaux se répondent gaiement

la lumière est douce et parfumée

fleurs de thym de romarin de serpolet

tapisserie de fleurs étoilées zinzolin

conscience du frémissement de l’air

conscience du bleu du ciel

conscience de la pesanteur du pas

conscience de la terre ocre-jaune

conscience du rocher orangé- rouge

conscience de l’écorce de l’arbre

immersion, respiration, inspiration

mon coeur palpite à l’unisson avec la nature

Au détour d’un sentier sa cime apparait

Elle est belle, souveraine, dominante

ses ombres et ses lumières découpent l’horizon

émerveillement, couleurs changeantes,

je la regarde, je la contemple.

Vibration, émotion, admiration

bonheur, relaxation.

Vers le centre

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Vivre intensement l’instant quand il est beau avant qu’il ne s’évanouisse.

Vendredi 18 juin 2010

Sur cette très belle ballenas.jpgplage d’Uruguay, on peut entendre le chant des colombes mais aussi le chant des baleines. Dieu merci, je ne vois aucun requin !!!

Gracias Nadia por tu lindas fotos.

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Quand il est beau saisir l’instant avant qu’il ne s’évanouisse. Coucher de soleil sur la plage de La Paloma.

Jeudi 17 juin 2010

Magnifique photo envoyée par Nadia qui habite de l’autre côté de l’atlantique et qui va souvent sur la plage de La Colombe.la-paloma.jpgLa bas on vit le coucher de soleil avec intensité et quand il s’est enfin couché après avoir déployé une palette de couleurs flamboyantes, on l’applaudie.

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Allez tranquillement …. Prenez attention . Tâchez d’être heureux.

Mardi 15 juin 2010

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; Ils ont leur histoire. Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne, vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle ; C’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires car le monde est plein de fourberies.

Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui  existe ; Plusieurs individus recherchent de grands idéaux  et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous -même.Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères . De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la grande solitude. Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; Vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous  soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devait. Soyer en paix avec dieu, quelque soit votre conception de lui ; Et quel que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés , le monde est pourtant beau. Prenez attention . Tâchez d’être heureux.

Manuscrit d’un auteur inconnu  trouvé dans un vielle église de Baltimore en 1692.  Il  va droit à l’essentiel et  est éternel dans son essence .

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Une des multiples facettes de la plilosophie des contes Zen que j’ai lu pendant le voyage.

Vendredi 4 juin 2010

Un moine Zen se disposait à parler sur la grand place du village. Il avait soigneusement rédigé son discours,et il s’apprêtait à le lire, quand un brusque coup de vent fit s’envoler toutes les feuilles dans les branches du citronnier. Pris au dépourvu, incapable de retrouver le fil de sa harangue, il dit :

” Mes amis, voici en résumé, ce que je voulais vous exposer :

Quand j’ai faim, je mange, quand je suis fatigué, je dors !

_  Mais tout le monde ne fait -il pas comme vous, maître ?

_ Non pas tout le monde de la même façon !

_ Pourquoi,  maître ?

_ Quand les gens mangent, ils pensent à mille choses, quand ils s’endorment, ils pensent à leurs problèmes. Voilà pourquoi ils ne sont pas comme moi ! ”

C’est une belle philosophie de vie qui me plait beaucoup, j’arrive parfois à être comme lui mais pas toujours…

Cependant cette philosophie comporte une faille. Maître, si l’instant que  vous être en train de vivre est insupportable que faites vous ? Vous vous délectez de l’instant et vous vous y complaisez ?

Allongée à plat dos,  cassé, brisée, paralysée, ne pouvant bouger que la main gauche, en proie à une souffrance indescriptible sans savoir si un jour je remarcherais, si je pourrais utiliser ce bras droit paralysé, faire des gestes quotidiens, manger, boire, me peigner, écrire, peindre…. Avec pour toute toile de fond le plafond.

Mon expérience de vie me permet d’y répondre.

Il y a trois solutions à ce problème qui consistent toutes à sortir de l’instant.

La première, non pas la plus facile, c’est partir, tout laisser tomber pour ne plus souffrir, mais c’est le souvenir de mes enfants que j’allais abandonner qui m’a gardée en vie .

La deuxième, se projeter dans l’avenir  et imaginer qu’à nouveau, je marcherais, me voir en train de poser un pied  devant l’autre, être debout  et avancer,  qu’à nouveau, je pourrais  faire la pince avec mon pouce et mon index et écrire encore et prendre mes enfants dans les bras, les voir grandir.

Se servir de son imagination pour sortir de la prison dans laquelle cet accident m’avait plongée.

La troisième, se projeter dans le passé et ne visionner que les bons moments.

Peut être que le maître y avait aussi pensé et que parmi tous les feuillets qui se sont envolés, la réponse au problème s’y trouvait.

J’ai choisi les deux dernières solutions, j’ai mis plusieurs mois avant de commencer à réapprendre à marcher  et encore plus pour écrire. Je ne regrette pas mes choix, j’ai eu le bonheur de voir grandir mes enfants et puis,  j’écris, je créé et je peins et je philosophe.

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Comment transformer la souffrance ? La méditation : Une solution parmi tant d’autres ….

Jeudi 1 avril 2010

Article tiré de la revue psychologie de ce mois ci . Page 154

La méditation, un analgésique efficace ?

Les adeptes de la méditation Zen seraient moins sensibles à la douleur. Une étude canadienne à confronté deux groupes de personnes, l’une pratiquant régulièrement la méditation, les autres non. Les participants ont été soumis à un test de résistance à la douleur. Une plaque chauffante a été appliquée sue leurs mollets. La température a été augmentée progressivement jusqu’à la limite du tolérable pour chacun. Les personnes du groupe pratiquant la méditation avaient un seuil de tolérance plus élevé que celles du groupe témoin. C’est en maîtrisant leur respiration (environ douze inspirations par minute) qu’ils ont pu réduire de 18 °/° l’intensité de la douleur. Ces résultats montrent que cette forme de méditation pourrait avoir de réels effets analgésiques.

Mon témoignage : Sans la sophrologie et la méditation  je souffrirais tout le tant et ma vie serait insupportable, je ne sais pas si j’aurais aimé la continuer . Ces deux disciplines que je pratique quotidiennement au moins 20 à 30mn  me permettent de casser le cycle infernal de la douleur et de vivre mieux .

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L’instant est un mandala. Juste être là …

Lundi 22 février 2010

Promenade sur la Sainte Victoire.

Éteins toutes les lampes

Demeure dans ce lieu

-celui ci et nul autre.

Dans ce temps sans bord

l’instant est un mandala

Ni main aggripée à hier

ni bras lancé vers ce qui vient

tu peux enfin parler de l’être -là.

J.P Hameury

Un très beau poème que j’aime auquel je vais associer une de mes créations. Ce serait la nuit illuminée…

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Renouveler son énergie au centre d’un mandala…

jeudi, août 23rd, 2012

Renouveler son énergie au centre d’une fleur, au coeur de son jardin intérieur, voilà un beau bonheur…

Mandala de la fleur…

vendredi, août 17th, 2012

Epanoui comme une grande fleur odorante et colorée qui s’ouvre dans la ville

_ le jardin intérieur de mon coeur_

Dans la ville un jardin intérieur qui s’ouvre…

jeudi, août 16th, 2012

Dans la ville de Montauban , un jardin intérieur  qui s’ ouvre comme une grande fleur odorante et colorée. C’est un lieu d’accueil où il fait bon se promener et se reposer à l’ombre des grands arbres et méditer sur le sens de la vie… Et sur un banc, à l’abri des regards vous y trouverez des amoureux qui se bécotent éternellement.

 

Le soir arrive sur les berges du Tarn. Mandala de l’instant.

samedi, août 11th, 2012

Un extrait de mon roman « Un éternel soleil » publié aux éditions EDILIVRES avec le nom de plume Brigitte Gladys . Une partie de l’action se situe à Montauban .

Le soir arrive,

L’hirondelle pourpre vole haut dans le ciel,

Il fait doux,

Il flotte dans l’air des notes légères et parfumées,

Le soleil couchant tisse

des fils de soie et de lumière

qui dansent en scintillant sur la rivière.

Une nuit violette glisse tout doucement

son voile de danse orientale sur le jour…

Le temps a passé emportant avec lui le manteau gris de la mélancolie.

Je suis revenue vivre dans le pays où j’ai grandi.

Une barque blanche est amarrée le long des berges du Tarn.

On entend le clapotis de l’eau

et la brise dans les feuilles d’alba.

Les oiseaux sautillent gaiement de branche en branche en pépiant…

J’inspire profondément, fleurs de tilleul, parfum de miel.

Je suis heureuse et en paix avec moi-même. J’ai pardonné le mal que l’on m’a fait et je me suis pardonnée de lui avoir accordé autant de place…

Je suis en parfaite harmonie avec la nature, et me sens libre et unie au Tout, à la rivière, aux arbres, aux chants des oiseaux, à la brise, au soleil, aux étoiles qui arrivent une à une. Le Tout est en moi dans la continuité et dans l’éternité.

La divine illumination de mon premier amour a trouvé sa place dans mon espace sacré, pour un éternel printemps. Un jour,

après avoir tracé mon sillon sur la terre, je m’en irai le coeur léger, pour devenir une fenêtre ouverte sur le monde, une sentinelle du cosmos.

La France un beau pays, ma province, mon Occitanie…

lundi, août 6th, 2012

Le pont vieux, le pont neuf et puis à droite devant l’église, le musée Ingres.

Le Tarn coule  au pied de la ville de Montauban.

 

 

La France offre une multitude de paysages et de visages riches et merveilleux (forêt, plaines, bocages, montagnes, collines,vallées, rivières, lacs, mers….)que j’aime découvrir.

Cependant, passent les années, les mois, les jours,les heures, les minutes, les secondes, je garde toujours sur mon coeur écrit à l’encre violette, le nom de la ville où j’ai grandi et celui de ma province,  » mon Aquitanie ».

Même si, dans ses ruelles, plus personne ne me reconnaît, moi, je la reconnais et elle me reconnait aussi . J’y suis restée fidèle.

Chaque endroit garde intact le souvenir du glissement de mes pas d’enfant. Chaque mur murmure des secrets et me renvoie mes émotions, mon sourire d’autrefois, lumineux et  rempli de rêves, d’espace, d’espérance .

Je me souviens de la couleur vibrante et rose des toits, de la brise dans la robe des tilleuls, de l’eau verte et frissonnante du Tarn, du parfum des iris le long de ses rives, je me souviens..

Une mélodie à la harpe émouvante de John Thomas : l’adieu au pays natal du ménestrel.

Langeac, point final de la balade sur l’Allier.

vendredi, août 3rd, 2012

http://www.youtube.com/watch?v=EhMRTtt_K3s

Cette stèle rend hommage à 125 ans de chemin de fer avec, son atelier, son dépôt et ses locomotives à vapeur . On peut s’arrêter pour visiter Langeac ou bien refaire la balade dans l’autre sens jusqu’à Langogne