Archive for the ‘carnet de voyage’ Category

Le zoo-parc de Sofia

vendredi, avril 26th, 2019

Zoo et parc-jardin, j’ai beaucoup aimé cet endroit.  Le concept m’a plu . Tout d’abord, pour un prix modique (0,50 c d’euro) vous pouvez profiter du parc  toute la journée.

Ici, on est proche de la famille, il n’est pas rare de voir les grand parents, les parents et les enfants sortir ensemble ce qui est rendu possible pour tout le monde grâce au prix attractif.  Il y a les animaux bien sur, mais aussi beaucoup d’aires de jeu pour les enfants et des endroits charmants pour se réunir,  pour se restaurer, s’asseoir et pique-niquer.

C’est le printemps, les fleurs nous sourient et les visiteurs sont contents.

Crée en 1888, c’est un des plus vieux zoo d’Europe. Le parc est immense (36 hectares) très arboré, bien fleuri? agréable avec une perspective sur le mont Vitocha. Aujourd’hui, un nouvel espace est en train d’être aménagé pour accueillir les singes.



Elles sont chez elles…

Et les pélicans aussi.

De même que Madame l’autruche


Monsieur le rhinocéros se cache
La majestueuse maison des rapaces
Monsieur hippopotame nous fait coucou et nous au re voir. On reviendra l’année prochaine pour découvrir le reste du zoo-parc.
Travail intéressant, placé dans le zoo,  intégralement réalisé avec des bouchons de couleurs différentes agraffés.

Hommage à Notre Dame

samedi, avril 20th, 2019

Hommage à Notre-Dame de Paris

Mais qui a voulu voler l’âme de Notre Dame ?

J’étais encore à l’étranger quand j’ai appris avec consternation et tristesse cette nouvelle. J’ai reçu un message qui m’en informait mais, j’ai cru sur le moment que c’était un canular. 

Malheureusement ce n’était pas le cas, le jour après, tous les médias en parlaient. C’est une vrai catastrophe pour le patrimoine mondial. Presque mille ans d’histoire partis en fumée dans la seule  nuit du 15 au 16 avril 2019.  Est ce le soi disant progrès, un cafouillage de notre siècle qui a failli tout emporter ?

On ne saura peut être jamais.  

Le quartier latin c’était mon quartier quand j’étais étudiante aux Beaux Arts Quai Malaquais . Tous les dimanches après midi à 17 h, je me rendais à Notre Dame pour me recueillir et écouter un concert d’orgue gratuit à l’époque, c’était Pierre Cochereau qui en était le titulaire . C’était un moment puissant, flamboyant, extraordinaire dans un lieu d’accueil merveilleux ouvert à tous.  J’en ressortais toujours ressourcée et le cœur heureux.

A la suite d’une audition, j’avais réalisé une peinture. Je voulais traduire l’émotion que j’éprouvais en écoutant cette musique profonde dans un lieu sacré, béni et baigné de lumière aux couleurs vibrantes et sonores.

 L’orgue a miraculeusement été épargné. La cathédrale sera reconstruite. J’espère qu’elle le sera à l’identique par respect aux premiers bâtisseurs.

 

Oiseaux des parcs de Sofia

vendredi, avril 19th, 2019

Oiseaux des parcs boisés de Sofia

J’ai pris cette photo dans le parc du zoo de la capitale de la Bulgarie.

Ci dessus les oiseaux présents dans les grands parcs boisés. Ils sont parcourus par des rivières et des ruisseaux pour leur plus grand bonheur.

On peut comparer les deux tableaux.

J’aime beaucoup cette photo, c’est une forêt qui s’éveille avec un petit ruisseau et une quantité d’oiseaux extraordinaire.

Mandala sphère de la martenitsa (porte bonheur accroché aux branches le 1mars) le mandala des boutons et celui des fleurs.

Dans cet endroit précis il y a une quantité remarquable de rouges gorges qui chantent à tue-tête .
j’en  ai jamais vu autant et d’aussi prêt

Et celui ci lequel est ce ?

Et pour terminer un charmant petit nichoir quelque part dans la forêt.

Respecte-moi

mardi, avril 2nd, 2019

Regarde-moi

Respecte-moi

…..

Je suis le coquelicot

à la robe de soie rouge

….

Regarde-moi

Respecte-moi

……..

Je suis le papaver roehas

Je suis l’œuvre du créateur

Tout comme la viola odorata

Tout comme l’oxalis acetocella

Tout comme la stellaria media

……..

Regarde-moi

Respecte-moi

……

je suis le tilia cardata

Je suis le prunus persica

Je sui l’arbre des bois

…..

Regarde-moi

Respecte-moi

……

Je suis l’oiseau 

Qui chante tout là haut

Je suis l’œuvre du grand créateur

….

Regarde-moi

Respecte-moi

….

Je suis l’insecte

Qui butine de fleur à fleur

J’ai le droit d’être là

Je suis l’œuvre du grand créateur

……

Regarde-moi

Respecte-moi

…..

Je suis l’eau

Je suis le ruisseau

Je suis la rivière

Je suis la mer

…..

Ressens-moi

Respire-moi

Respecte-moi

Je suis l’air frais

Je suis l’œuvre du grand créateur

….

Ressens-moi

Respecte-moi

Je suis la terre nourricière

Je suis là pour toi

Je suis l’œuvre du grand créateur

Brigitte Gladys

La place….

vendredi, mars 29th, 2019
 :Une place très ancienne, où, autrefois, mes pas se sont promenés : La Place Nationale . Elle est  presque aussi ancienne que la création de la ville de Montauban. Elle a un aménagement très ingénieux .  Sous les arcades à double circulation, les quatre côtés de la place sont pourvus de galeries commercantes et de nombreux bars et restaurants. Ces galeries sont protégées du froid et du chaud . C’est un lieu pour tous très convivial. Le centre de la place accueille le  marché quotidien très coloré et animé .
Le rôle d’une place c’est quoi ? Créer un lieu agréable  qui accueille tout le monde, un espace bien placé (c’est le cas de le dire) où on peut se déplacer,  un lieu attractif qui consolide le lien social et favorise les échanges commerciaux ou culturels. Cette place parait fermée mais en fait, elle est ouverte sur tous les quartiers( est, ouest, nord, sud) de la ville.

La place Clémenceau

Jusqu’en  1768,( date de la vente du terrain) les cordeliers (ou franciscains) possédaient un vaste enclos non loin de l’église Saint Louis et près de leur couvent. Ils nommaient cet endroit l’esplanade. C’était un jardin clos de murs et plantés d’agrumes de toutes espèces.

Après son achat,

la place fut alors appelée place de la rade, car à  de cet endroit on pouvait voir la mer et la rade d’Hyères bien sur. De 1810 à 1812 la place de la rade fait l’objet de travaux . Un escalier crée la jonction avec la place Napoléon (aujourd’hui place de la république) qui se situe devant l’Eglise Saint Louis.

En 1860, à nouveau des travaux sont réalisés, la place de la rade est nivelée . Des égouts sont construits et en 1922 elle prend alors le nom de place Clémenceau en l’honneur du grand homme politique, on la nomme aussi place de marbre car, elle est pavée de marbre.

Place de la république aujourd’hui, La place Clémenceau se situe à droite et en contrebas.

Sur la place de la république à droite, la très ancienne église Saint Louis  classée monument historique.

De 1987 à 1990 elle fait l’objet d’un réaménagement total avec la création d’un parking souterrain.

Aujourd’hui, cette grande place (la plus grande place du département du Var) occupe un emplacement  central dans la ville. Elle fait le lien entre la vieille ville et la nouvelle. Elle est  plus belle que jamais. Elle vient d’avoir des aménagements et un  lifting (un genre de réparation urbaine) qui a duré presque 2 ans, conçu par l’architecte du musée Mucem.  Aujourd’hui, l’appellation Place Clémenceau lui sied bien mieux, que la dénomination un peu froide de  » place de marbre »

 Elle est devenue une belle place provençale ombragée. Elle est  accueillante. Plusieurs centaines de végétaux ont été plantés dans le jardin attenant  sur la place et ses abords. Les oiseaux et les insectes vont être à la fête.  Les bigaradiers vont se parer de fleurs parfumées puis de fruits-mandala orange pendant l’hiver et même plus. De quoi nous donner du baume au cœur.  La couleur orange est la couleur de la bonne humeur et vous savez ce que je pense de la sphère….

  Les ombrières qui lui faisaient défaut apportent aujourd’hui originalité et fraîcheur.

Magnifiques plaques en fonte hyéroises datant du XIX e siècle
Mais d’où est donc tirée cette idée ingénieuse de découpe ?

La magnifique rosace centrale (inspirée de celle de la place del campidoglio oeuvre de Michel-ange) donne une structure centrale bien campée. Elle rayonne, pacifie, unifie et met  en liaison toutes les parties de la ville, le nord comme le sud , l’est comme l’ouest , les jardins, tout comme l’ancienne  et la nouvelle ville et met en valeur la fontaine qui rafraîchit la place . En plus, elle lui confère un petit air d’Italie.

J’aime aussi son côté populaire et enchanteur,  le manège circulaire  va attirer et réjouir un grand nombre d’enfants.La sculpture du Duc d’Anjou (frère de saint Louis) n’a pas été oubliée, elle a juste changé de place. Elle regarde du côté de la place et de la  mer et c’est tout aussi bien quand on connaît l’histoire du Duc d’Anjou.Demain c’est le grand jour, demain c’est le jour de l’inauguration et la place sera fin prête.

*Aujourd’hui 11 octobre 2020, ce bel arbre que l’on voit au fond , ce grand ginkgo biloba de 150 ans d’age a failli mourir par marque d’ anticipation. Mettre de grosses dalles de béton sur une place et les nettoyer à l’acide sans penser aux dégâts que cela pourrait causer à la végétation environnante c’est une grossière erreur. Les dalles se situent à à peine 3 mètres et les racines d’un tel arbre peuvent avoir un rayon de 20 mètres… Ce bel arbre qui a vu plusieurs guerres est rester sans feuille pendant plus d’un an. Aujourd’hui, alors qu’il se murmurait que la mairie allait le faire abattre, des pousses repartent un peu partout sur le tronc et les branches. A-t-il su ce qui se tramait ? Dans un ultime sursaut pour survivre a-t-il fait une montée de sève, c’est étrange, nous sommes en automne et pas au printemps, en automne, en général, cet arbre se pare d’écus d’or et ses feuilles tombent…

Ps : Que cela soit pour ceci ou pour cela le maître mot c’est l’anticipation, prévoir en amont ce qui pourrait se passer. Notre société dite de progrès s’en fiche et nous risquons bel et bien d’aller vers une énorme catastrophe qui impacterait même l’avenir de notre planète *

Jour d’inauguration : C’est la fête

La place est noire de monde

Le spectacle est féérique, les papillons-anges déploient leurs ailes.

Et les baleines bleues s’élancent dans le ciel


Nota bene : S’inspirer n’est pas copier. Je pense que la nature et les fleurs par leur magnifique architecture bien centrée, souvent autour d’une rosace, sont de grandes inspiratrices….

Mes vœux pour 2019

mercredi, janvier 2nd, 2019

Moi, citoyenne du monde, je souhaite une bonne année et une bonne santé à la terre. Si la terre va bien, c’est aussi une bonne année pour nous tous.

J’aimerais que cette terre , notre terre qui a été particulièrement malmenée ces cinquante dernières années soit davantage respectée. Elle est en colère et, au travers d’ouragans, d’inondations et désastres multiples, elle nous le fait savoir.

Si l’homme a été capable d’inventer toutes sortes de machines et d’industries pour son profit personnel, sans avoir du recul et connaître les conséquences de ses actes, il est tout à fait capable, maintenant qu’il est informé, qu’il est conscient de son impact négatif, il est tout à fait capable de diminuer, voire de stopper les nuisances qu’il a causées.

Il peut faire preuve d’inventivité, trouver des solutions pour inverser la tendance. Ainsi la planète ira mieux, elle sera moins agressée et moins polluée.

Si les dirigeants de tous les pays du monde s’entourent de sages, de savants, de chercheurs (toutes disciplines confondues), on peut rectifier le tir, on peut changer la donne.

Ensuite, j’en suis convaincue, l’éducation des enfants peut sauver le monde.

Ils sont naturellement tournés vers la nature et les animaux. Ce serait donc une joie pour eux et non une punition que de travailler sur ce thème.

Nous avons une discipline qui se nomme sciences et vie de la terre, aujourd’hui, nous devons rajouter une autre discipline encore plus importante « sciences et survie de la terre » et ceci, dès le plus jeune âge jusqu’à l’université et plus…Les travaux pratiques sur le terrain seront la clef du succès. Cette activité doit développer une conscience collective, l’action juste et un amour sain de notre planète.

 Un exemple de travail tout simple qui a du mal à décoller : Le tri sélectif

 Il existe depuis au moins 100 ans, pourtant certaines municipalités rechignent à la tâche et le dispositif n’est pas mis en place. Donc il n’y a pas de tri sélectif, pour réduire les déchets et les valoriser. C’est pourtant un bon projet.

Si chacun fait sa part, si chacun fait un petit geste, notre belle terre est sauvée,  non pas par la force, mais par la sensibilisation et la bonne volonté de tout un chacun.

Assise sur les épaules de mes ancêtres, j’aimerais découvrir au loin une planète où les papillons volettent où les oiseaux chantent et où les fleurs  abondent dans les prairies. J’aimerais trouver dans les haies, les petites pommes rondes et rouges et celles dites « museau de lièvre » de mon enfance. Ce sont des variétés de pommes anciennes délicieuses. Elles ne sont pas grosses, mais, elles ont traversé les siècles sans aucun sulfatage. Ce qui n’est pas moindre.  Pour faire évoluer les choses, il faut revenir à des espèces anciennes des espèces non modifiées génétiquement.

J’aimerais voir une mer scintillante et saine  dont le bleu se confond avec le bleu du ciel.

Je souhaite une très bonne et douce année 2019 à la terre.

Brigitte Gladys

¨¨Noël¨¨

dimanche, décembre 23rd, 2018

¨¨Soir de Noël¨¨

Dans la lumière,
2 papillons valsent
Sous la lampe 

La nuit est noire
La lampe est claire

La nuit est profonde
La lampe éclaire

La nuit est froide
La lampe luit

Tout la haut*
« La lune scintille »
Le ciel donne un signal
pour le grand bal
-Froissement d’ailes-
-Chemin lumineux-
Dans un char serti d’opales
apparaît la brillante étoile*

« La lune scintille »
A nouveau*
Tout espoir est permis
-A nouveau
La vie nous sourit

La nuit est belle
La nuit est douce

« La lampe brille »

Joyeux Noël à tous ¨^..                                               

Brigitte Gladys

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                          

Un mal pour un bien

mardi, décembre 11th, 2018

Ce matin là, j’ai fait 25 km  en  voiture pour me rendre  au bord du lac de l’escale refuge LPO. J’avais l’intention de me promener sur les berges en faisant une ballade naturaliste. Pas du tout au courant des nouvelles locales, (un run trail était organisé tout autour du lac) je me suis retrouvée nez à nez  avec des centaines de coureurs venant des communes environnantes. Autant dire que ce n’était pas le bon moment pour observer les oiseaux.

Je me suis rabattue sur le musée Gassendi qui présente une magnifique collection d’oiseaux naturalisés de fossiles et de coquillages entre autre et Beaux arts…..

Je n’ai pas été déçue de la visite ***

*A fleur de pierre*

mercredi, novembre 28th, 2018

 Jardin de fleurs de légumes et d’arbres fruitiers où les oiseaux viennent chanter. 

3- Enfin le dernier et non le moindre : Un jardin associatif citoyen et exemplaire .

Il est très accueillant…C’est mon coup de cœur.

Il se trouve dans le vallon des eaux chaudes. C’est un espace solidaire  écologique et pédagogique fait d’une multitude de petites parcelles-jardins cultivées par des Dignois qui aiment et respectent la terre.

J’apprécie tout particulièrement l’esprit de cette association qui nous offre ce coin de terre cultivé d’une belle manière. Elle nous donne à voir un jardin multiple qui a du sens . Un lieu de rencontre de partage et de socialisation.

Les nombreux panneaux ludiques et éducatifs nous sensibilisent et nous informent tout en nous rendant responsables.

Cette belle initiative est à reprendre sans modération, elle peut mener à des P.A.E (des projets d’action pédagogiques) avec les écoles de la région sur le thème  de : ( la protection de l’environnement, la flore, la faune, la biodiversité ….)

Refuge LPO pas encore ?…. Ces jardins offrent tous les critères pour l’être ? Alors à demain peut être…..

Le 3 décembre 2018

En regard des récents événements qui chamboulent la France, j’apporte mon témoignage.

Quand j’étais enfant, il y avait encore des coquelicots, des bleuets, des glaïeuls sauvages dans les champs.

Le remembrement qui a supprimé (haies, ruisselets…) au profit de l’agriculture extensive (produire plus pour gagner plus et dépenser plus et c’est sans fin…) n’avait pas encore eu lieu. J’allais  à l’école à bicyclette comme tous les enfants du voisinage.  Le vélo était déposé devant l’école, c’était un vélo simple, le mien était d’occasion. Quand on sortait de classes, les vélos étaient toujours là, aucun n’avait été volé.  Je faisais 12 kms par jour car, à midi je revenais manger à la maison. Qu’il pleuve qu’il vente où qu’il gèle, j’allais à l’école. Le seul moment où je n’allais pas à l’école, c’était au printemps, au moment de la fonte des neiges dans les Pyrénées. Tous les ans à cette époque la rivière débordait et l’école était de l’autre côté. Les anciens avaient été assez sages en construisant la maison à plus de 400 mètres de ses berges. Ils avaient bien calculé, l’eau s’approchait mais, n’atteignait jamais la construction.

Mais où est donc passé cette sagesse ?

Aujourd’hui, les enfants prennent rarement le vélo pour aller à l’école et ils marchent de moins en moins, les parents les amènent souvent à l’école en voiture et ceci tous les jours. il y a parfois 3 voitures par foyer. La voiture c’est utile, c’est la facilité aussi, mais, 3 voitures par foyer c’est trop. Une voiture, cela pollue et cela consomme aussi.

La question que l’on doit se poser c’est : Comment en sommes nous venus là ? A qui la faute ?

Cette évolution s’est passée sur les cinquante dernières années. Le soit disant progrès c’est quoi ?

Mon père aimait la terre, il la cultivait avec respect. Bien que je déteste les étiquettes, je dirais qu’il cultivait bio avant l’heure. Ce qu’il cultivait c’était sain et bon à manger.

Je trouve cela navrant que l’on soit obligé d’acheter avec le label bio et plus cher pour bien manger et le reste alors, c’est de la nourriture pour les pauvres et les cochons ? Tout devait être cultivé de la bonne manière sans pesticide, avec des engrais naturels et sans OGM….

Bien qu’ayant fait des études, je n’ai pas l’impression de vivre mieux que mes parents, tout est devenu très cher et c’est une escalade sans fin…

La photo est actuelle, le remembrement a eu lieu. Mon père lui, faisait de la polyculture et non de la monoculture comme le nouveau propriétaire qui axe son exploitation sur le rendement optimal de maïs. Comme vous pouvez le constater, il n’y a plus de haies et les petites fleurs des champs ont disparu, Quant aux oiseaux ….. ?

A peu près au même endroit, mon frère préféré Edouard dans le champs de Tabac,au loin , la maison.

   

Mon frère Edouard (aujourd’hui disparu)  sa chienne et moi même avec mon chat devant le potager, derrière la porte en bois.  Légumes et fleurs étaient mélangés.

   

Devant la très haute gerbière juste avant le dépiquage

Grand-mère : Nonna  Eufemia

Dans ces campagnes, il y avait le sens de l’entraide. Pour les moissons, le dépiquage, les vendanges et la mise en manoques du tabac ( eh oui ! A l’époque, l’état incitait les agriculteurs à cultiver du tabac) On allait à tour de rôle chez les uns et les autres donner un coup de main. Les pompiers étaient tous des volontaires ( le garagiste, le restaurateur, mon père parfois avec son tracteur pour dégager un véhicule). On se connaissait, on se soutenait.

Quand je suis née, mon père a pris ses parents en charge, ils n’avaient pas de retraite. C’est ainsi que mes grands parents se sont occupés de moi.

Nous sommes tous des enfants de la terre et nous devons la cultiver avec amour et respect comme si c’était un grand jardin et tout le reste doit être rapidement  repensé pour que notre planète continue à exister, car, pour l’instant il n’y en a pas de rechange.

Il n’y a pas que les voitures au diesel qui polluent, que pensez des avions et de ces bateaux de croisière méchamment « dieselivores » qui continuent à turbiner même à l’arrêt dans un port ?

Le jardin des cordeliers

mercredi, novembre 21st, 2018

2-Un jardin de ville : Tout près de la belle bâtisse du collège Maria Borrely ( date de création :1911)  se trouve le  poétique jardin des  Cordeliers. On le nomme aussi jardin botanique.

Il est situé sur un lieu chargé d’histoire à l’emplacement du couvent des Cordeliers, démoli depuis longtemps .

l’harmonie des massifs végétaux et leurs  délicieuses palettes florales parfumées  sont un enchantement pour la vue et l’odorat.

Allées de buis centenaires, carrés bien ordonnancés, plantes ornementales à feuilles et à fleurs, arbres fruitiers se mêlent et s’entremêlent pour notre plus grand bonheur.

Ses origines sont très anciennes, elles remonteraient au 13 ème siècle, vers 1230, date de la création du couvent.

Il est situé non loin du Musée Gassendi, son accès  facile.

 

Les délicates et très  lumineuses anémones du japon reines de l’automne, éclairent les allées.

De la  fleur d’aster mauve  à la rose rose . les couleurs s’accordent merveilleusement. C’est un jardin délicieux  qui ravirait plus d’un aquarelliste.

Un lieu offert pour le bien être du cœur et de l’esprit, s’alléger, s’apaiser, un lieu qui vous chouchoute et un lieu à chouchouter précieusement.

 

Vous serez  toujours bien accueilli par le maître des lieux Mistigris