> > > > > > Ne cours pas… La vie EST longue. Commence ta journée en te relaxant.
> > > > > Tu vois comme c’est bon ?
> > > > > Moi je suis présente pour te souhaiter »Bon matin »
> > > > > Je me promène libre… Dans ton e-mail… Pour ensoleiller ton matin…
Merci à elle et à mon tour je fais circuler ce message envoyé par une amie sur mon e-mail . C’est un bon jour qui doit voyager- libre- de toute contrainte …
> Mon soleil a débordé du cadre et c’est tant mieux, il est libre de s’étendre à l’infini…
Je vous propose un morceau choisi d’un de mes écrivains et penseurs spirituels préférés : Arnaud desjardins : Les chemins de la sagesse.
L’art est apprécié à travers les émotions, les goûts, les névroses individuelles ou collectives, les modes, le jeu de l’action et de la réaction. Tout est dépendant, conditionné, relatif et il n’y a en vérité, ni beau ni laid : Il y a ce que chacun aime et n’aime pas. Mais il y a, dans tous les arts, des niveaux de réalité, des niveaux de proximité ou d ‘éloignement par rapport au « Centre », au but de la vie. Ces niveaux, eux, ont une valeur objective. Le sage, qui est arrivé au bout du chemin, peut comprendre tous les niveaux. Les autres hommes ne comprennent pas : Ils sont attirés ou ils ne sont pas.
Le chercheur de vérité reconnaît peu à peu les oeuvres d’art qui lui parlent de son but ou qui lui en montre le chemin.
Dans la ville de Montauban , un jardin intérieur qui s’ ouvre comme une grande fleur odorante et colorée. C’est un lieu d’accueil où il fait bon se promener et se reposer à l’ombre des grands arbres et méditer sur le sens de la vie… Et sur un banc, à l’abri des regards vous y trouverez des amoureux qui se bécotent éternellement.
Un extrait de mon roman « Un éternel soleil » publié aux éditions EDILIVRES avec le nom de plume Brigitte Gladys . Une partie de l’action se situe à Montauban .
Le soir arrive,
L’hirondelle pourpre vole haut dans le ciel,
Il fait doux,
Il flotte dans l’air des notes légères et parfumées,
Le soleil couchant tisse
des fils de soie et de lumière
qui dansent en scintillant sur la rivière.
Une nuit violette glisse tout doucement
son voile de danse orientale sur le jour…
Le temps a passé emportant avec lui le manteau gris de la mélancolie.
Je suis revenue vivre dans le pays où j’ai grandi.
Une barque blanche est amarrée le long des berges du Tarn.
On entend le clapotis de l’eau
et la brise dans les feuilles d’alba.
Les oiseaux sautillent gaiement de branche en branche en pépiant…
J’inspire profondément, fleurs de tilleul, parfum de miel.
Je suis heureuse et en paix avec moi-même. J’ai pardonné le mal que l’on m’a fait et je me suis pardonnée de lui avoir accordé autant de place…
Je suis en parfaite harmonie avec la nature, et me sens libre et unie au Tout, à la rivière, aux arbres, aux chants des oiseaux, à la brise, au soleil, aux étoiles qui arrivent une à une. Le Tout est en moi dans la continuité et dans l’éternité.
La divine illumination de mon premier amour a trouvé sa place dans mon espace sacré, pour un éternel printemps. Un jour,
après avoir tracé mon sillon sur la terre, je m’en irai le coeur léger, pour devenir une fenêtre ouverte sur le monde, une sentinelle du cosmos.
Le pont vieux, le pont neuf et puis à droite devant l’église, le musée Ingres.
Le Tarn coule au pied de la ville de Montauban.
La France offre une multitude de paysages et de visages riches et merveilleux (forêt, plaines, bocages, montagnes, collines,vallées, rivières, lacs, mers….)que j’aime découvrir.
Cependant, passent les années, les mois, les jours,les heures, les minutes, les secondes, je garde toujours sur mon coeur écrit à l’encre violette, le nom de la ville où j’ai grandi et celui de ma province, » mon Aquitanie ».
Même si, dans ses ruelles, plus personne ne me reconnaît, moi, je la reconnais et elle me reconnait aussi . J’y suis restée fidèle.
Chaque endroit garde intact le souvenir du glissement de mes pas d’enfant. Chaque mur murmure des secrets et me renvoie mes émotions, mon sourire d’autrefois, lumineux et rempli de rêves, d’espace, d’espérance .
Je me souviens de la couleur vibrante et rose des toits, de la brise dans la robe des tilleuls, de l’eau verte et frissonnante du Tarn, du parfum des iris le long de ses rives, je me souviens..
Une mélodie à la harpe émouvante de John Thomas : l’adieu au pays natal du ménestrel.
Klein c’est du bleu outremer avec une pointe de rouge et pour trouver la couleur de l’ancolie il faut rajouter une pointe de blanc.
Un peu rare ici mais très courante dans le parc du Mercantour.
Je trouve la forme et la couleur de ces fleurs absolument sublimes. On peut méditer avec bonheur sur cette fleur longtemps, c’est un mandala parfait et sa couleur inspire la paix intérieure .
Les fleurs sont de formidable source d’inspiration.
En Angleterre on les appelle « Columbine »parce-que ses 5 pétales donnent l’illusion de voir cinq colombes en train de boire dans une fontaine.
Un poème de Francis Jammes sur l’ancolie
Deux ancolis se balançaient sur la colline
Et l’ancolie disait à sa soeur l’ancolie;
Je tremble devant toi et demeure confuse.
Et l’autre répondait ; si dans la roche qu’use l’eau,
L’eau goutte à goutte, je me mire , je vois
Que je tremble et que je suis confuse comme toi,
Le vent de plus en plus les berçait toutes deux,
les emplissait d’amour et mêlait leurs coeurs bleus.
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