Archive for the ‘méditation’ Category

Jardin retrouvé…

dimanche, mai 18th, 2014

renouveau dans le jardin 021En parallèle avec « Jardin perdu » que j’ai publié le 07/09/2013

L’automne dernier, j’ai replanté toute la roseraie qui avait été détruite par une malveillance.

Me pardonneras -t-on d’avoir à nouveau fait fleurir des roses ! ?

Qui sait ?

Elles resteront après mon départ, j’espère qu’elles fleuriront à nouveau et qu’elles prospéreront.

En ce moment, je suis vraiment très occupée par mon déménagement, expérience très intéressante mais  très prenante et fatigante, aussi, je ne reviendrai sur « verslecentre » qu’au mois de juin.

A bientôt ****

renouveau dans le jardin 015

 

Rose de Pâques

lundi, avril 21st, 2014

roses d'avril 2014 020Pâques  2014

Après la noirceur,

après le malheur,

après la tête couronnée d’ épines,

diamants de perles de pluie,

-splendeur  de la rose renaissante-

_Rosier en fête-

B. GLadys

Rien ne meurt tout renaît

Le 2 mars, mon anniversaire

mardi, mars 4th, 2014

Mais quel âge avez vous donc ?

Je ne sais pas, je ne sais plus

En quoi cela vous regarde ?

Mais quel âge avez vous donc ?

Je ne sais pas, je ne sais plus

_Derrière moi_

Il y a trop de petits cailloux du passé

Je n’ai pas le temps de les compter

et  je préfère m’en délester.

Devant moi le printemps me salut

J’aime admirer les fleurs d’amandier

J’ai le coeur léger

 

B Gladys

Anniversaire 059

 

Fleurs d’amandier

vendredi, février 21st, 2014

L’hiver est parti

Béni soit le printemps

Béni soit la vie

Dire bonjour au bonheur

Dire bonjour à la beauté

des fleurs  d’amandier

qui émergent de la nuit

B Gladysfleur d'amandier 019

 

Jour de primevère

mardi, janvier 28th, 2014

les petites fleurs bleux 001

Un renouvellement sans fin ………

jeudi, janvier 16th, 2014

 

le jasmin jaune en hiver 006

Il pleut doucement  » » » » » » » » » » » » »

Est ce la fin de l’hiver ?

Est ce le début du printemps ?

=========Toujours la fin

Et le début du commencement ….

B Gladys

Le blé en herbe

mercredi, janvier 8th, 2014

les blé en herbe 001 [1600x1200]Chaque année, chaque mois, chaque jour, sans relâche, semez  des graines de vie, de créativité, de beauté, d’harmonie, de joie et, en temps voulu, la moisson sera abondante et merveilleuse.

la poétique de la ville suite

mercredi, décembre 11th, 2013

Doeuvres personnelles 010étail d’une peinture à l’huile que j’ai réalisée dans la série poétique de la ville.

J’associerais ma peinture à un poème de Guillevic que j’aime beaucoup .

Le cercle

Est la meilleure figure

Pour le poème.

Curieux :

Lorsque je dis cercle

Je vois une lande

Et je cherche à deviner

Ce qu’il peut y avoir

Au milieu.

Je ne bouge pas,

Me laisse faire

Par cette lande,

Ce cercle imaginaire

Qui a pris corps.

Guillevic

oeuvres personnelles 014

Je l’associe également à ma définition de la poésie.

La poésie est au centre,

elle n’a pas de pays, elle n’a pas de frontière, elle est libre de voyager

dans l’espace et dans le temps et personne ne peut l’en empêcher….

Brigitte Gladys

 

Jardin perdu

samedi, septembre 7th, 2013

Le cheminement vers le centre n’est pas toujours un jardin de roses en fleurs.

Je me souviens, quand je suis arrivée dans cet endroit . Juste devant mon balcon, il y avait une petite roseraie qui poussait cahin-caha . C’était les derniers propriétaires qui l’entretenaient et ils étaient morts.  Tout le monde sait que j’admire les roses, toutes les roses des plus  simples, au plus sophistiquées.

J’ai pris mon courage à deux main. J’ai désherbé, planté et choyé la petite roseraie.  Elle était devenue absolument magnifique. Il y avait des roses avec des formes et des teintes très subtiles.

Certains la regardaient avec bonheur, car toute la résidence pouvait en profiter. mais il y avait aussi des envieux des jaloux, des haineux,  des qui n’aiment pas les fleurs. J’ai eu comme remarques :

-Vous et vos petites fleurs !

-On va vous couper l’eau !

J’ai ignoré les remarques désobligeantes. Cependant, ce printemps les rosiers tardaient à pousser. Tout d’abord, je n’ai pas pensé à mal puis, en écartant toutes les maladies qu’ils pouvaient avoir attrapées . J’ai compris qu’une personne mal intentionnée avait mis du produit toxique à la base, peut être un désherbant super puissant et aujourd’hui la plupart de rosiers sont morts. Un rescapé  a réussi à ouvrir péniblement une petite rose que voici.rose et effet du desherbant 001

La roseraie au mois de mai.

J’en ai été  malade ( Ce fut un malheur plus grand que la Révolution, c’est tout à fait ce que j’ai ressenti)

Autrefois cela ressembroses de mai et roseraie tigrou tina 021lait à cela .

Le premier rosier rose a offert  la  pauvre  rose du haut.

Je précise que j’ai  tout fait pour les sauver . J’ai enlevé et remplacé la terre . Je leur ai donné de l’engrais et je les les aspergé d’eau avec du séquestrène mais les résultats ont été pauvres.

Voilà, le cheminement vers le centre n’est pas toujours un jardin d’extase et  de roses en fleur.

 

Souvenirs d’été.

dimanche, septembre 1st, 2013

Coucou, me voilà de retour.

Cet été, je me suis roulée dans le bleu, le bleu de la mer et le bleu du ciel et puis j’ai voyagé dans la bibliothèque de ma ville. Un livre m’a tendu la main :

-Jardins perdus- de l’écrivain Bernard Manciet un auteur gascon.

Sa manière d’écrire très poétique et lyrique m’a enthousiasmée et ses jardins perdus ne sont pas tout à fait perdus. Il parle d’une époque passée au travers de petits tableautins qui sentent bon le Sud Ouest et c’est comme si on y était…

La petite histoire que j’ai choisi de reporter ici s’intitule : Le jardin

Le jardin

Ma grand-mère était un jardin. Bien avant l’aube, elle glissait comme un lézard d’un arbre à l’autre, disparaissait entre les feuilles des artichauts, ramassait les fraises des quatre saisons dans son tablier, ou  les poires gonflées de fraîcheur, redressait les pieds de tomate, se noyait dans l’odeur âpre des feuilles de chrysanthème, et dans la légère brume qui débordait de notre ruisseau. Elle se risquait même à troubler les clartés immobiles du jardin, quand la crue parfois, l’avait recouvert jusqu’à deux pas à la maison, et quand les choux et les pivoines s’élargissaient dans leurs reflets.

Elle avait un faible pour les rosiers quels qu’ils fussent : les hauts, les souffreteux, et ce rosier de sa fenêtre qui fleurissait encore après Noël, et l’autre aussi, le violet qui se souvenait du temps d’avant les roses roses. Cela avait été un malheur aussi grand que la Révolution quand M. Pallu, l’agent voyer, nous fit détruire, par pure haine, le rosier dodu et large comme un arbre qui se répandait au-dessus de notre porte, au bord du chemin.

Le monde d’avant la clarté du jour, je le devinais aux présents que m’apportait ma grand-mère quand je me réveillait : le premier raisin noir, une tige de digitale ou de mauve, un oiseau tombé du nid que je devais réchauffer, une plume fugace. Un matin d’hiver elle m’apporta, en riant, une aiguille de glace qu’elle avait cueillie au bord du puits.

Le jardin grouillait de toutes une troupe de rats- ils traversaient la rivière, farfouillaient à qui mieux mieux dans les treilles sucrées ; d’escargots que nous cherchions la nuit à la bougie, de courtilières qui s’échappaient quand nous déterrions des pommes de terre, et des papillons figés de froid.

Des bohémiens affamés s’étaient enfermés une nuit dans le poulailler dont le loquet parfois retombe seul. Tout n’était que vie, tout avait odeur du vivant dans le jardin du monde, ce monde où je ne me lasse pas de me promener après le lever du soleil.

Ma grand-mère, c’est sur, connaissait par coeur la Passion selon saint Jean, et aussi une traduction en vers de l’épisode où Hector dit adieu à Andromaque. Mais, je le jure, elle ne savait rien de Shakespeare ni de ce Hamlet qu’elle aurait qualifié de grand nigaud. Et je sais aussi qu’elle n’avait pas rêvé, qu’elle avait vraiment vu dans les rames des petits pois et des haricots plats, au plus fort de la lumière, lui apparaître ceux qu’elle appelait les morts.

« Ils sont restés, me dit-elle en secret, un grand moment debout devant moi. Ils voulaient m’expliquer quelque chose, je les reconnaissais, mais je n’ai jamais pu comprendre ce qu’ils voulaient. »

« Peut-être des messes ? »

Elle ne me répondit pas. Peut-être, tout bonnement, se promener avec elle au jardin.

le jardin de ma grand mère