Archive for the ‘oeuvre d’art’ Category

De l’Art Contemporain ….

samedi, février 23rd, 2013

Verslecentre

Je me souviens, enfant, je dessinais et je peignais mais, dans ma famille de base, ce n’était pas du tout bien accueilli.

L’art, cela ne servait à rien et ne valait  rien, pire aimer peindre et dessiner ce n’était pas un plus, mais un moins, non, ce n’était pas bien et par extension, je n’étais pas bien.

Je n’étais pas conforme et de ce fait dévalorisée.

Donc l’idée de faire une carrière artistique était difficilement envisageable.

Après avoir passé un bac sciences expérimentales je suis partie, j’ai largué les amarres. Je suis  allée vivre à Londres et j’ai vu le monde sous un angle différent.

Par chance, pendant un an, j’ai vécu dans une famille qui aimait les Arts.

Ma logeuse était une ex- ballerine du royal opéra . C’était une femme charmante, cultivée qui m’a fait connaître, pour mon plus grand bonheur, les endroits qu’elle fréquentait .

J’ai découvert admirative  Nicolas Schöffer  et ses interventions lumineuses sur la ville.   Il avait déjà tout un questionnement sur  l’art relié à notre époque ?L’avant garde présentait déjà des installations.

Je fréquentais assidûment tous les musées.

Plus tard quand je suis revenue en France, petit à petit, l’idée de faire des études d’Arts a germé.

J’ai passé un premier concours pour intégrer l’Ecole des Beaux Arts de Montpellier. Je l’ai réussi. Après un an d’étude j’ai tenté le concours d’entrée à l’école des Beaux Arts de Paris que j’ai réussi.

Tout en continuant le cursus des Beaux Arts ma curiosité m’a poussée à suivre des cours d’Arts Plastiques à la Sorbonne.

Quand je suivais les cours d’Arts Plastiques, il était préférable de ne pas dire que je suivais parallèlement les cours des Beaux Arts et vice versa.

En Arts Plastiques, il n’était pas nécessaire de savoir bien dessiner mais il était nécessaire de philosopher. Les mots, les concepts étaient primordiaux.

Aux Beaux Arts, j’ai expérimenté  toutes les techniques de la peinture pour dégager mon propre style, cela me plaisait formidablement .

J’ai également étudié son histoire et quoi faire avec  ….

En ce qui me concerne j’ai appris beaucoup des deux enseignements et je n’en renie aucun. J’ai toujours été quelqu’un d’atypique . Il est difficile de me classer et de me mettre dans une petite case.

La vie de bohème étant ce qu’elle était, j’ai commencé a enseigner …

On m’appelait alors Mademoiselle La Professeur de dessin.

Très vite le monde artistique a évolué  on m’a  donné du Madame La Professeur d’Arts Plastiques.

Le terme d’Arts Plastiques parfois Nommés « Arts visuels » dans certains départements de France viendrait de la  traduction d’un texte du philosophe Kant. Il englobe  toutes les activités esthétiques ou poétiques au travers de productions diverses, qu’elles soient à plat ou bien en volume.

L’Art contemporain était sorti du cadre étroit de la feuille de dessin ou bien de la toile. A lui, toutes les conquêtes, tous les supports,  tous les espaces et toutes les explorations possibles. Il ne s’agissait pas de faire du beau, du bien, de l’émotion, mais , de la réflexion et de  l’expérimentation …

Sa devise : –  Pas de limite –

C’était  devenu de l’Art expérimental, pour le meilleur et pour le pire (le pire pour ma part, cela a toujours été de faire du trash, du toc , de la  provocation , de  nuire à autrui d’une manière ou d’une autre  en ne le respectant pas).

Je ne parlerais que du meilleur car, le pire, tout le monde sait le reconnaître et  le condamner  .

Le meilleur laisse à l’artiste une possibilité infinie d’expression.

Il est  en quelque sorte un « éveilleur » un magicien qui donne à voir et à réfléchir.

Il fait jaillir des questionnements….

Il doit mettre des mots sur sa démarche pour lui, mais aussi pour être lisible par le plus grand  public possible.

Ce qui fait la qualité d’un artiste, ce n’est pas sa valeur marchande basée sur quoi au juste ?  mais, la continuité dans sa recherche personnelle.

Ce qui m’a toujours paru indécent, c’est de voir la côte d’un artiste grimper après sa mort surtout quand, de sa vie, il n’a rien vendu.

Je pense à  Van goth et à sa pauvre vie.

Dans sa petite tombe d’Auvers sur Oise, il doit se retourner et il y en a d’autres .

Ma démarche personnelle est contenue dans le titre du site *verslecentre*Je suis sur le chemin. Je signe souvent avec ce dénominatif.

Je n’avance pas toujours à la même allure, parfois, je fais des pauses, parfois je fais un pas de côté mais, l’instant d’après je me ressaisis et je continue ma route.

Au travers de mes créations (peintures, écritures, photographies) je suis à la recherche, de la beauté, de l’essentiel,en me servant de la concentration et de la méditation.

Tout a une signification. Quand j’écris de la poésie, un mot évoque une image, une forme, une couleur, une saveur peut être un parfum, il faut lire le blanc  entre les lettres et aussi le blanc entre les mots …

En peinture, en ce moment je travaille beaucoup autour de formes circulaires, des mandalas, mais cela peut varier selon mon inspiration, le thème de ma démarche restant le même.

Quand je fais une série de photos sur un thème la photo raconte une histoire mais la frange de blanc entre deux instantanés est tout aussi importante parce qu’elle exprime la continuité entre les deux photos .

En ce qui me concerne, en photographie, J’aime photographier les fleurs car ce sont des objets de beauté et de méditation, chacune, par sa forme et sa couleur dégage une énergie particulière et apporte du bonheur à qui sait la regarder. j’aime  aussi saisir  l’instant présent quand il est dense avant qu’il ne s’évanouisse .  C’est un instant de grâce à partager tel quel.

J’aime aussi capter l’âme d’un lieu à travers les habitants bien sur, mais aussi à travers les signes  du passé en lien avec le présent qui racontent une histoire.

 

Verslecentre

 

 

 

Des pois , des petits pois blancs à l’assaut du Cours Mirabeau.

mercredi, février 20th, 2013

les petits mandalas blancs du cours Mirabeau 068Je vois des pois, des petits pois, blancs et  ronds, cela pourrait être des mandalas qui dansent tout autour des troncs des platanes.

Ils sont  imprimés sur des kilomètres de tissu rouge corail. aï!!! Quelle douce folie !!!les petits mandalas blancs du cours Mirabeau 045 Le platane du haut du Cours Mirabeau a mis son caleçon pop pour avoir chaud pendant l’hiver.

Et avec le ciel bleu minimaliste c’est encore mieux.les petits mandalas blancs du cours Mirabeau 092

Le Cours Mirabeau comme vous ne l’avez jamais vu et comme vous ne le révérez plus.

mardi, février 19th, 2013

L’artiste japonaise Yayoi Kusama a habillé les platanes du Cours Mirabeau de son regard contemporain et avant gardiste.

Aujourd’hui on les retrouve encore plus beaux et vivants qu’hier.

les petits mandalas blancs du cours Mirabeau 071 (2)Demain la suite de mon regard se portera sur…

 

Ligne indéterminée à la recherche du centre.

vendredi, janvier 18th, 2013

Sur mon chemin et à deux pas du marché aux fleurs, face à la mer s’élance une sculpture monumentale de l’artiste Bernar Venet

Le musée Matisse sur les colline de Cimiez

mercredi, janvier 9th, 2013

Le bus m’a déposée dans une rue à sens unique à la station Albert Ier.

La ville était à moi. A peine le bus parti, je me suis demandée mais, où vais je reprendre mon bus pour revenir, pas ici en tout cas, ce ne paraissait pas possible ? J’ai pensé que j’avais tout mon temps pour trouver et que demain était un autre jour.

Javais décidé de visiter le musée Matisse que je ne connaissais pas.

Un peu plus tard, j’ai pris un autre bus pour me rendre sur les hauteurs des collines de Cimiez au nord est de la ville. Il subsistent encore des ruines romaines. L’endroit est très beau très calme  empreint de sérénité et propice à la méditation.

Devant le musée Matisse se déploie un jardin très animé . Il est fréquenté par  toutes les tranches d’âge.

De grands arbres s’élancent vers le ciel.

Sous les oliviers un joyeux carrousel 1900 attend les enfants.

L’ambiance y est très cordiale.

Le musée Matisse est gratuit et propose une quantité d’oeuvres de l’artiste.

J’y ai découvert des toiles que je n’avais jamais vues. Tout particulièrement un grand tableau sur Papeete entouré de fleurs de Tiaré que j’ai admiré.

Je joins un lien qui met en lumière ce musée.

http://www.musee-matisse-nice.org/expositions/pdf/feuxdelarampe-2008.pdf

Mandala rosace des sables ou des vents.

lundi, décembre 24th, 2012

En lien entre le ciel et la terre une très belle rosace sculptée se dressant au bord du lac d’Annecy.

Merci à la talentueuse photographe Eva Baggio pour cette  magnifique photo.

Je vous souhaite à tous de très heureuses fêtes de fin d’année.

Le mandala au coeur rose…

vendredi, décembre 21st, 2012

Coeur de pivoine : Série rose

samedi, décembre 15th, 2012

-Pivoine-

Aujourd’hui

Le jour parle à la nuit

Il lui dit :

Regarde la beauté

du coeur de la fleur

Jardin du paradis

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-Pivoine-

 

Soirée vernissage « Nouvel angles de vue »

vendredi, décembre 7th, 2012

Au vernissage de l’exposition collective de la Fontaine obscure, il y avait beaucoup de monde ce soir là et de très belles photos présentées par chaque artiste photographe  de l’association.L’ambiance était chaleureuse était chaleureuse et conviviale.

Je remercie le président et toutes les personnes qui ont oeuvré à monter cette exposition ce qui a demandé beaucoup de travail et de patience  .

 

Exposition-vente dans les salons de l’hôtel d’Olivary***

lundi, novembre 12th, 2012

Cet hôtel particulier du XVIIème siècle est situé dans le quartier Mazarin Tout près de la fontaine des Quatre Dauphins. Il a été construit en 1656 selon les plans de l’architecte flamand Jean DARET(1613-1668) et inscrit à l’inventaire en 1943.

Les travaux ont été confiés aux maîtres maçons Jean Jaubert et Laurent Vallon et la décoration au maître gypsier Jacques Escursan, assistés du géomètre Louis Cundier, des maîtres menuisiers Auguste Reynaud et Nicolas Menard, du sculpteur Jacques Fosse et du maître peintre Jacques Macadre.

Cet hôtel est desservi par une vaste cage d’escalier avec une très belle rampe louis xv en fer forgé figurant parmi les plus élégante du quartier.

Ses trois salons en enfilade, joliment décorés de trumeaux et de gypseries, de tentures murales en soierie lyonnaise style Régence, ont été conçus pour les réceptions. Son jardin intérieur à la française d’une superficie de 700 m2 est ombragé par de grands arbres, j’ai tout particulièrement aimé le bassin , les allées de buis et les magnifiques géraniums rouges qui dialoguent avec le vert foncé de l’ensemble.

En 1978, la famille D’Olivary, vieille famille de parlementaires aixois, devient propriétaire de cette belle demeure.

Cet hôtel appartient à ses descendants et donc à la même famille depuis plus de deux cents ans.

En 1884 l’hôtel s’est ouvert au public dans le cadre d’expositions, de concerts, de réceptions et de visites historiques.

www.salonsdolivary.com

C’est dans le cadre des journée du patrimoine que j’ai découvert ce bel endroit et que j’ai eu l’occasion de dialoguer avec la chaleureuse hôtesse des lieux Madame Yvette de Welle.

Je la remercie de m’avoir proposée de participer  à l’exposition-vente de fin d’année.

Date 16 et 17 Novembre 2012 de 10 heures à 19 heures au n°10 de la rue du 4 septembre Aix en Provence..

Entrée libre et gratuite.

Je vous ai préparé un déjeuner raffiné de fleurs  en photos et des délices de poésies le tout sur un tapis de broderies.

Je vous y attends,cela me ferait plaisir de vous y voir et vos amis sont les bienvenus***

Je suis entourée de douze autres exposants qui chacun amène son savoir faire.

Cela passe de la sculpture en fer forgée à la peinture à la photo à la poésie … et pour régaler votre gosier,Vous y trouverez aussi du foie gras du génépi et du vin  bio de Provence…