Le bonheur peut surgir n’importe quand , n’importe où .
Aujourd’hui, point d’intempérie
La Sainte Victoire a mis sa robe blanche
Admiration, contemplation
Félicité de l’instant
Mandala blanc
Je trouvais lumineuse cette petite phrase d’un poète anglais, mais, j’ai récolté le maximum de spams avec elle , avait-elle un double sens subversif que je n’ai pas compris je ne sais pas mais, je l’ai enlevée et remplacée par un extrait de mon ouvrage » un éternel soleil » nom de plume : Brigitte Gladys.
IL est paru cet été chez Edilivre
Pour moi l’idée est la même.
Se pencher de très près sur les trésors et la beauté de la nature et s’émerveiller jusqu’au moindre petit grain de sable.
– J’aime…
Le ciel bleu limpide clair immense,
La liberté, la couleur de l’aube,
Le chant du rossignol,
La brillance
et la chaleur du soleil réchauffant ma peau…
l’éclat changeant, la transparence
et la souplesse de la lumière,
le souffle du vent
dans les verts paradis des amours enfantines…
J’aime encore la couleur pourpre
d’un champs de tulipes au printemps,
puis la rose nacrée et le parfum des tilleuls.
J’aime aussi l’odeur et la couleur
des champs de blé en été,
le doux clapotis de la rivière qui coule
la musique douce et puis, par-dessus tout
j’aimerais….
Page 118
L’hors d’une réunion d’auteurs j’ai échangé mon roman contre un autre écrit par Jacques Djian édité chez Edilivre.
Le titre en est : L’autre dieu
Je mets un extrait de cet ouvrage en partage;
Certains passages sont tirés d’un cous de Victor Delbos à la Sorbonne.
Mais que dois je faire pour être sûr d’être heureux ?
Eh bien, nous allons apprendre avec Spinoza, comment faire notre bonheur, notre vrai bonheur. Car, en fait, tout est là : nous recherchons tous notre bonheur. Car, en fait,tout est là : Nous recherchons tous notre bonheur.
Spinoza examine d’abord, en ce premier chapitre, quelles sortes de bien poursuivent communément la majorité des hommes : « richesse, honneurs, plaisirs des sens. Or chacun d’eux distrait l’esprit de toute pensée relative à un autre bien…. Après la jouissance physique vient une tristesse profonde qui, si elle n’asservit pas l’esprit le trouble et l’engourdit.
La poursuite de la richesse enchaîne l’esprit, surtout quand on la recherche exclusivement pour elle -même, parce qu’alors on lui donne rang de souverain bien. Quant aux honneurs, ils attirent et fixent l’esprit avec encore plus de force, car on considère toujours que c’est un bien en soi , une sorte de fin dernière à laquelle tout se rapporte. De plus, contrairement au plaisir, l’argent et les honneurs ne contiennent pas de regret plus on en a plus s’accroît la joie ; c’est pourquoi nous sommes entraînés à les accumuler; par contre quand nous sommes par hasard frustrés dans notre espoir, nous sommes remplis d’une profonde tristesse. Enfin les honneurs sont un piège subtil parce que pour les atteindre, il faut diriger sa vie selon l’opinion de la foule, c’est-à-dire fuir ce que fuit le vulgaire, et rechercher ce qu’il recherche.
Ainsi la poursuite des richesses, les honneurs, plaisirs des sens, fait perdre la tranquillité et l’indépendance. Ces joies sont pourries, avec un arrière goût de tristesse. Elles peuvent même faire perdre la vie tout court. (T.R.E paragraphe 3)
« En réalité, toute notre félicité ou notre misère ne résident qu’en un seul point : à quelle sorte d’objet sommes-nous attachés par l’amour ? …. Quand nous aimons des choses périssables, toutes les passions sont notre partage ; surviennent la crainte, la haine, le trouble de l’âme Mais l’amour allant à une chose éternelle et infinie nourrit l’âme d’une joie pure, libérée de toute tristesse.(T.R.E paragraphe 3). En outre , l’objet infini se donne à tous, et, loin de s’affaiblir, augmente encore par une possession commune » (Ethique, V, 20)
Ce bien sans mesure, que Spinoza nous annonce consiste en la connaissance de l’union qu’à l’âme avec la nature entière…
A thing of beauty is a joy for ever (John Keats 1795-1821)
Ou bien encore : Beauty is truth, truth is beauty- that is all ye know on earth and all we need to know.
Soit : Beauté est vérité-voilà tout ce que l’on sait sur terre et tout ce qu’on a besoin de connaître.
John Keats est un poète délicat et romantique qui aimait la nature et les fleurs . A chaque fois que revient l’automne je pense à sa poésie intitulée : Ode to autumn.Season of mists and mellow fruitfulness!
Close bosom-friend of the maturing sun;
Conspiring with him how to load and bless
With fruit the vines that round the thatch-eaves run;
To bend with apples the mossed cottage-trees,
And fill all fruit with ripeness to the core;
To swell the gourd, and plump the hazel shells
With a sweet kernel; to set budding more,
And still more, later flowers for the bees,
Until they think warm days will never cease,
For Summer has o’erbrimmed their clammy cells.
Who hath not seen thee oft amid thy store?
Sometimes whoever seeks abroad may find
Thee sitting careless on a granary floor,
Thy hair soft-lifted by the winnowing wind;
Or on a half-reaped furrow sound asleep,
Drowsed with the fume of poppies, while thy hook
Spares the next swath and all its twined flowers;
And sometimes like a gleaner thou dost keep
Steady thy laden head across a brook;
Or by a cider-press, with patient look,
Thou watchest the last oozings, hours by hours.
Where are the songs of Spring? Ay, where are they?
Think not of them, thou hast thy music too, –
While barred clouds bloom the soft-dying day
And touch the stubble-plains with rosy hue;
Then in a wailful choir the small gnats mourn
Among the river sallows, borne aloft
Or sinking as the light wind lives or dies;
And full-grown lambs loud bleat from hilly bourn;
Hedge-crickets sing, and now with treble soft
The redbreast whistles from a garden-croft;
And gathering swallows twitter in the skies.
John Keats
http://www.youtube.com/watch?v=dRaZLelITDQ
Ci dessus une belle interprétation de ce poème.
J’aime méditer sur les sentiers,
respiration, inspiration
tous mes sens sont en éveil
le soleil fait de l’accrobranche sur les pins
les oiseaux se répondent gaiement
la lumière est douce et parfumée
fleurs de thym de romarin de serpolet
tapisserie de fleurs étoilées zinzolin
conscience du frémissement de l’air
conscience du bleu du ciel
conscience de la pesanteur du pas
conscience de la terre ocre-jaune
conscience du rocher orangé- rouge
conscience de l’écorce de l’arbre
immersion, respiration, inspiration
mon coeur palpite à l’unisson avec la nature
Au détour d’un sentier sa cime apparait
Elle est belle, souveraine, dominante
ses ombres et ses lumières découpent l’horizon
émerveillement, couleurs changeantes,
je la regarde, je la contemple.
Vibration, émotion, admiration
bonheur, relaxation.
Vers le centre
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Vendredi 18 juin 2010
Sur cette très belle plage d’Uruguay, on peut entendre le chant des colombes mais aussi le chant des baleines. Dieu merci, je ne vois aucun requin !!!
Gracias Nadia por tu lindas fotos.
Tags: baleine, chant, photo de Nadia, Playa de las Palomas, Uruguay
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Jeudi 17 juin 2010
Magnifique photo envoyée par Nadia qui habite de l’autre côté de l’atlantique et qui va souvent sur la plage de La Colombe.La bas on vit le coucher de soleil avec intensité et quand il s’est enfin couché après avoir déployé une palette de couleurs flamboyantes, on l’applaudie.
Tags: applaudir, coucher du soleil, Couleur, flambloyante, magnifique,Paloma, photo Nadia, Uruguay
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Mardi 15 juin 2010
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; Ils ont leur histoire. Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne, vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle ; C’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires car le monde est plein de fourberies.
Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; Plusieurs individus recherchent de grands idéaux et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous -même.Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères . De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la grande solitude. Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; Vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devait. Soyer en paix avec dieu, quelque soit votre conception de lui ; Et quel que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés , le monde est pourtant beau. Prenez attention . Tâchez d’être heureux.
Manuscrit d’un auteur inconnu trouvé dans un vielle église de Baltimore en 1692. Il va droit à l’essentiel et est éternel dans son essence .
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Vendredi 4 juin 2010
Un moine Zen se disposait à parler sur la grand place du village. Il avait soigneusement rédigé son discours,et il s’apprêtait à le lire, quand un brusque coup de vent fit s’envoler toutes les feuilles dans les branches du citronnier. Pris au dépourvu, incapable de retrouver le fil de sa harangue, il dit :
” Mes amis, voici en résumé, ce que je voulais vous exposer :
Quand j’ai faim, je mange, quand je suis fatigué, je dors !
_ Mais tout le monde ne fait -il pas comme vous, maître ?
_ Non pas tout le monde de la même façon !
_ Pourquoi, maître ?
_ Quand les gens mangent, ils pensent à mille choses, quand ils s’endorment, ils pensent à leurs problèmes. Voilà pourquoi ils ne sont pas comme moi ! ”
C’est une belle philosophie de vie qui me plait beaucoup, j’arrive parfois à être comme lui mais pas toujours…
Cependant cette philosophie comporte une faille. Maître, si l’instant que vous être en train de vivre est insupportable que faites vous ? Vous vous délectez de l’instant et vous vous y complaisez ?
Allongée à plat dos, cassé, brisée, paralysée, ne pouvant bouger que la main gauche, en proie à une souffrance indescriptible sans savoir si un jour je remarcherais, si je pourrais utiliser ce bras droit paralysé, faire des gestes quotidiens, manger, boire, me peigner, écrire, peindre…. Avec pour toute toile de fond le plafond.
Mon expérience de vie me permet d’y répondre.
Il y a trois solutions à ce problème qui consistent toutes à sortir de l’instant.
La première, non pas la plus facile, c’est partir, tout laisser tomber pour ne plus souffrir, mais c’est le souvenir de mes enfants que j’allais abandonner qui m’a gardée en vie .
La deuxième, se projeter dans l’avenir et imaginer qu’à nouveau, je marcherais, me voir en train de poser un pied devant l’autre, être debout et avancer, qu’à nouveau, je pourrais faire la pince avec mon pouce et mon index et écrire encore et prendre mes enfants dans les bras, les voir grandir.
Se servir de son imagination pour sortir de la prison dans laquelle cet accident m’avait plongée.
La troisième, se projeter dans le passé et ne visionner que les bons moments.
Peut être que le maître y avait aussi pensé et que parmi tous les feuillets qui se sont envolés, la réponse au problème s’y trouvait.
J’ai choisi les deux dernières solutions, j’ai mis plusieurs mois avant de commencer à réapprendre à marcher et encore plus pour écrire. Je ne regrette pas mes choix, j’ai eu le bonheur de voir grandir mes enfants et puis, j’écris, je créé et je peins et je philosophe.
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Jeudi 1 avril 2010
Article tiré de la revue psychologie de ce mois ci . Page 154
La méditation, un analgésique efficace ?
Les adeptes de la méditation Zen seraient moins sensibles à la douleur. Une étude canadienne à confronté deux groupes de personnes, l’une pratiquant régulièrement la méditation, les autres non. Les participants ont été soumis à un test de résistance à la douleur. Une plaque chauffante a été appliquée sue leurs mollets. La température a été augmentée progressivement jusqu’à la limite du tolérable pour chacun. Les personnes du groupe pratiquant la méditation avaient un seuil de tolérance plus élevé que celles du groupe témoin. C’est en maîtrisant leur respiration (environ douze inspirations par minute) qu’ils ont pu réduire de 18 °/° l’intensité de la douleur. Ces résultats montrent que cette forme de méditation pourrait avoir de réels effets analgésiques.
Mon témoignage : Sans la sophrologie et la méditation je souffrirais tout le tant et ma vie serait insupportable, je ne sais pas si j’aurais aimé la continuer . Ces deux disciplines que je pratique quotidiennement au moins 20 à 30mn me permettent de casser le cycle infernal de la douleur et de vivre mieux .
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Lundi 22 février 2010
Promenade sur la Sainte Victoire.
Éteins toutes les lampes
Demeure dans ce lieu
-celui ci et nul autre.
Dans ce temps sans bord
l’instant est un mandala
Ni main aggripée à hier
ni bras lancé vers ce qui vient
tu peux enfin parler de l’être -là.
J.P Hameury
Un très beau poème que j’aime auquel je vais associer une de mes créations. Ce serait la nuit illuminée…
Tags: associer, création, demeure, être là, illuminée, instant, lampe,lieu, mandala, mandala nuit, nuit, poème, Poésie J.P Hameury, temps
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Dans les lacs aux eaux calmes et profondes se mirent les fleurs que je vois en double.
Je vois encore une orchidée différente, c’est une orchidée violette de la famille des ophrys. »ophis » cela veut dire serpent en grec. On a l’impression qu’elle tire la langue comme ce serpent là, d’où son nom.
Je dis famille, car, j’ai emprunté à la bibliothèque un livre très bien documenté sur les orchidées de France, de Suisse, et du Benelux écrit par Pierre Delforges. Ce livre est agrémenté de 450 photographies d’orchidées sauvages en couleurs. Il donne aussi beaucoup d’informations sur ces fleurs.
Je savais qu’il y avait beaucoup de variétés mais à ce point non d’autant plus qu’il y a des orchidées aberrantes et des orchidées hybrides . C’est pour cette raison que je ne mettrai pas de nom précis à mes orchidées de montagne car elles ressemblent à certaines photos mais peuvent différer par la couleur par exemple.
Celle ci est violette je ne l’ai pas retrouvée dans les planches du livre.
Je retiens surtout la beauté, la variété et parfois l’étrangeté de ces fleurs…
Des fleurs pour le bonheur, c’est ma philosophie…
Un extrait tiré du livre -Les chemins de la sagesse- Arnaud Desjardins
Les chercheurs de vérité (d’essentiel) reconnaît peu à peu les oeuvres qui lui parlent de son but ou qui lui montre le chemin.
L’art est apprécié à travers les émotions, les goûts, les névroses individuelles ou collectives, les modes, le jeu de l’action et de la réaction. Tout est dépendant, conditionné, relatif, il n’y a en vérité ni beau ni laid : Il y a ce que chacun aime et n’aime pas. Mais il y a dans tous les arts, des niveaux de réalité, des niveaux de proximité ou d’éloignement par rapport au « centre », au but de la vie. . Ces niveaux, eux ont une valeur objective. Le sage, qui est arrivé au bout du chemin, peut comprendre tous les niveaux. Les autres hommes ne comprennent pas : Ils sont attirés ou ne le sont pas.
A travers toutes mes photos de centre de fleurs c’est cette petite parcelle de divin qui m’anime et que j’illumine.
Jour après jour, être en harmonie avec la nature et avec soi même et les autres voilà le vrai bonheur.
http://www.youtube.com/watch?v=SltOn6nlCwE&feature=related
Merci pour le partage cette magnifique vidéo.