Archive for the ‘philosophie’ Category
Un objet de beauté est une joie pour toujours : mandala fleur
samedi, juillet 3rd, 2010J’aimerai toujours le jardin du Luxembourg, suite
lundi, mai 31st, 2010La voie du Tao. La lune reflète le soleil….
mercredi, mai 26th, 2010Au Grand Palais, juste à côté de l’exposition Turner et ses peintres se tient une très belle exposition consacrée à l’histoire et à la philosophie du taoïsme ceci pour la première fois en France. C’est une exposition très riche à tous points de vue .
Du point de vue Arts plastiques les œuvres sont multiples et très variées. On trouve de grandes et merveilleuses peintures sur soie (or, gouache, encre de chine) qui présentent une facture d’une finesse extraordinaire. On trouve des céramiques , des sculptures, des bronzes, des estampes….Les mandalas sont bien représentés( mandala phénix, mandala dragon, mandala tortue….)
Les différents thèmes abordés permettent de comprendre les démarches philosophiques, poétiques, religieuses et scientifiques qui font du Taoïsme un chemin de l’être en accord harmonieux avec la nature et l’univers. Tout est relié au tout. Tout se tient , tout se répond….
L’homme prend pour modèle la terre, la terre prend pour modèle le ciel et le ciel prend pour modèle le Tao ….
Seul bémol, le même que pour l’exposition Turner . Je n’ai pas pu rester aussi longtemps que je le voulais. J’aurais bien aimé m’asseoir ailleurs que sur l’unique banc de bois qui se trouvait à l’entrée de l’exposition pour admirer la beauté de ces œuvres que je n’ai aucune chance de revoir.
J’ai une résistance à la douleur élevée, mais là, je n’en pouvais plus. Je suis sortie un peu déçue de ne pouvoir prolonger cette visite.
L’instant est un mandala. Juste être là …
lundi, février 22nd, 2010Éteins toutes les lampes
Demeure dans ce lieu
-celui ci et nul autre.
Dans ce temps sans bord
l’instant est un mandala
Ni main aggripée à hier
ni bras lancé vers ce qui vient
tu peux enfin parler de l’être -là.
J.P Hameury
Un très beau poème que j’aime auquel je vais associer une de mes créations. Ce serait la nuit illuminée…
A thing of beauty is a joy for ever (John Keats)
samedi, janvier 23rd, 2010Le poète romantique anglais était proche de la nature et il en aimait tous ses états, il admirait toutes les fleurs même les fleurs inconnues…
Moi aussi et vous ?
Enfin, la neige et le ciel gris sont partis laissant la place à un beau soleil rayonnant. Le ciel est d’un bleu minimaliste.
Dans les près, comme pour faire écho, brillantes et solaires, les fleurs de pissenlit se sont éclosent.
J’ai cherché des perce-neiges mais, je n’en ai point trouvés. La neige est partie.
Etoiles vertes de décembre, merveilleux souvenir de fleur qui nous va droit au coeur. Méditation.
mardi, décembre 8th, 2009Méditation, concentration, relaxation, état sophronique .
vendredi, décembre 4th, 2009Suite.
Au bout de la nuit, il y a le jour.
J’ai eu la malchance et la chance d’avoir ce terrible accident de voiture et de survivre.
Je me suis retrouvée immobilisée, grabataire en proie à des souffrances atroces. 60 jours à plat dos en ne pouvant bouger que la main gauche.
Un vrai cauchemar autant causé par la douleur physique que par la douleur psychologique. Il m’était aussi impossible de m’occuper de mes enfants. Mon bébé avait 4mois. Mon métier c’était peintre et professeur d’Arts . Autant de malchance que pour Frida Khalo sauf, qu’elle au moins, avait la main et le bras droit pour peindre sa douleur.
Comment ai je réussi à m’en sortir ?
Je suis restée longtemps en soins intensifs entre la vie et la mort, dans cette pièce, il n’y avait pas la moindre fenêtre pour voir un bout de ciel bleu. C’était triste et sombre.
Je ne savais pas utiliser ce merveilleux outil qu’est la respiration mais, en temps que peintre j’avais toujours eu le don d’observation et de visualisation, je m’en suis servi pour moins souffrir et sortir de la prison dans laquelle je me trouvais.
Je me suis concentrée sur mes souvenirs heureux. Je me suis souvenue de la douceur et des trésors de bonheur que la nature m’avait apportée. En fermant les yeux, par la pensée soutenue, je marchais à nouveau dans la campagne, le ciel était azuré, l’air était frais, c’était magique, j’y étais. J’étais sortie de l’hopital . Debout, un pied se posait devant l’autre, j’avançais. je sentais toutes les odeurs de la terre et des blés qui doraient à vu d’oeil. Le parfum de miel des fleurs aux mille couleurs me titillait les narines. Je marchais à nouveau, j’oubliais ma situation, puis, je prenais le temps de m’assoir au pied d’un arbre pour m’émerveiller de la beauté d’un coucher de soleil.
En me concentrant sur ces souvenirs heureux et en utilisant la visualisation, j’oubliais mon malheur et je me préparais à guérir et un jour j’ai remarché à nouveau…
J’ai donc utilisé la concentration et la visualisation et même l’état sophronique (auto-hypnose) avant même de les avoir appris . Peut être que vous aussi vous avez en vous la capacité de trouver des solutions pour vous sortir de situations critiques.
La concentration : On obtient la concentration en demandant au cerveau de chasser le galop des pensées négatives qui trottent dans la tête pour trouver le calme intérieur. Je sais, ce n’est pas toujours facile.
On peut y arriver en se focalisant sur un objet, une belle fleur ou un dessin de mandala en couleurs…. On obtient alors un état de paix. La deuxième étape pour sortir de l’épreuve, c’est de se concentrer sur le résultat positif que l’on attend, se projeter dans l’avenir et voir l’objectif atteint.
Après la nuit, le jour se lève toujours.
Demain, la suite.
Vous trouverez plus de détails dans un ouvrage que je viens de publier.
La technique de mise en sophronisation est bien décrite.
Un éternel soleil aux éditions Edilivres. Nom de plume Brigitte Gladys.
« Vers le centre » nom de plume est réservé au site et à la poésie.
Une éditrice m’a fait remarquer que « verslecentre » ce n’était pas trop tendance, ah! La mode ! ——-****—–***
Méditation, concentration, relaxation, état sophronique .
jeudi, décembre 3rd, 2009mes définitions sont dictées par mes expériences personnelles, mais, tout le monde à sa manière peut découvrir et pratiquer ses différents états.
Il faut avoir connu la nuit pour connaître les étoiles.
J’ai connu la nuit et même la nuit noire…
J’ai eu la malchance ou la chance d’avoir une mère peu aimante et nevrosée, elle ruminait sans cesse des idées noires.
J’ai eu la malchance ou la chance d’être la dernière de la famille et d’habiter en pleine campagne.
J’étais une enfant solitaire, c’est la nature qui m’a ouvert les bras pour m’offrir toute sa tendresse et toutes ses merveilles étoilées qui ont illuminé et illuminent encore les moments sombres de ma vie. Elle a mis de la lumière là où il y avait de la noirceur. Elle m’a apportée le bonheur de vivre.
Sans l’avoir appris, je faisais de la méditation en regardant la beauté d’un coucher de soleil. J’entrais en résonnance avec lui et je ne faisais plus qu’un avec lui et j’oubliais tout le reste. J’ai commencé à méditer sans connaître le mot méditation .
Ma définition.
La méditation : C’est comme une prière. C’est se centrer sur soi même pour communier avec le tout. C’est une fusion du tout qui est en vous avec le tout qui est à l’extérieur. C’est aussi une ouverture qui procure un état de paix intérieure et nous plonge dans le ravissement et un état de contentement absolu.
Même si j’utilise le mot prière, il n’est pas nécéssaire de pratiquer une religion particulière pour méditer.
On peut se servir d’un support visuel ou sonore qui vous plait pour arriver à cet état. Cela peut être un beau paysage,
une fleur, un objet, un dessin de mandala en couleurs, une musique sublime. L’essentiel c’est de se mettre en harmonie et de vibrer avec.
A vous d’essayer.
Demain la suite.
Les chemins de la sagesse.
vendredi, août 21st, 2009Je vous propose un morceau choisi d’un de mes écrivains et penseurs spirituels préférés : Arnaud desjardins : Les chemins de la sagesse.
L’art est apprécié à travers les émotions, les goûts, les névroses individuelles ou collectives, les modes, le jeu de l’action et de la réaction. Tout est dépendant, conditionné, relatif et il n’y a en vérité, ni beau ni laid : Il y a ce que chacun aime et n’aime pas. Mais il y a, dans tous les arts, des niveaux de réalité, des niveaux de proximité ou d ‘éloignement par rapport au « Centre », au but de la vie. Ces niveaux, eux, ont une valeur objective. Le sage, qui est arrivé au bout du chemin, peut comprendre tous les niveaux. Les autres hommes ne comprennent pas : Ils sont attirés ou ils ne sont pas.
Le chercheur de vérité reconnaît peu à peu les oeuvres d’art qui lui parlent de son but ou qui lui en montre le chemin.