Archive for the ‘photos personnelles’ Category
Villes sombres
samedi, février 27th, 2021Village
vendredi, février 26th, 2021J’ai connu un vieux village charmant caché dans les bois. Tellement paisible qu’il m’a donné l’envie de m’aventurer au dehors des limites pour découvrir de nouveaux horizons et y affronter tous les dangers de la conquête.
Ode aux fleurs jaunes
jeudi, janvier 21st, 2021Mon âme étoilée va de fleur jaune en fleur jaune.
De Menton à La Ciotat,
-Covid ou pas-
Nouvelle éclosion
-Belle-
De jasmin et de mimosa.
Brigitte Gladys
Le jaune pour l’ éblouissante lumière et les mandalas-fleurs pour la perfection et l’éternel recommencement.
LA FONTAINE AUX ANIMAUX
jeudi, décembre 17th, 2020La Fontaine aux animaux don de Marianne Stewart, habitante anglaise du Var, morte en 1900. Honneur à cette personne qui les aimait tant. Elle est construite sur trois niveaux. Elle permettait et permet encore de faire boire les chiens, les oiseaux et les chevaux, car à cette époque là il y avait de nombreux attelages de chevaux.
Malgré toutes les vicissitudes de la vie, je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année …
Écocide
jeudi, novembre 12th, 2020L’écocide c’est une grave atteinte portée à la nature entraînant des dommages majeurs, souvent irréversibles, à un ou plusieurs écosystèmes pouvant aboutir à leur destruction . Cette atteinte peut être volontaire ou involontaire.
Écocide
Regarde- moi
Respecte- moi
Je suis le coquelicot
à la robe de soie rouge
Regarde- moi
Respecte- moi
Je suis le papaver roehas
Je suis l’oeuvre du grand créateur
Tout comme la viola odorata
Tout comme l’oxalis acetocella
Tout comme la stellaria media
Regarde- moi
Respecte- moi
Je suis le tilia cardata
Je suis le prunus persica
Je suis l’arbre des bois
Regarde- moi
Respecte-moi
Je suis l’oiseau
Qui chante tout là haut
Je suis l’oeuvre du grand créateur
Regarde-moi
Respecte-moi
Je suis l’insecte
qui butine de fleur à fleur
J’ai le droit d’être là
Je suis l’oeuvre du grand créateur
Regarde-moi
Respecte-moi
Je suis l’eau
Je suis le ruisseau
Je suis la rivière
Je suis la mer
Ressens-moi
Respire- moi
Respecte-moi
Je suis l’air
Je suis l’oeuvre du grand créateur
Regarde-moi
Respecte-moi
Protège-moi
Je suis ta mère nourricière
Je suis la terre
Je suis là pour toi
Ne me détruis pas
Brigitte Gladys
Je suis née à la campagne, même pas dans une maternité.
J’aime la nature. J’ai été élevée dans le respect de la nature par un père qui pratiquait la culture des sols en mode biodynamique. Il semait en suivant le cycle de la lune. Chaque surface de la propriété avait son importance et son rôle à jouer. Je me souviens qu’il y avait des prairies et des terres laissées en jachère. Je m’en souviens très bien, parce que pendant les vacances d’été, j’y étais bergère. J’en connaissais chaque recoin, je connaissais les fleurs et leur parfum, les herbes hautes, les abeilles, les papillons, les grillons, les arbres et les oiseaux et leur chants…..
Ces prairies, c’était un enchantement et je ne m’y sentais jamais seule. La nature est vivante, elle a une âme. Si on sait l’écouter, on peut entendre son coeur battre. C’est mon âme de poète qui parle. la nature est ma « close-bosom-friend »et elle a le droit d’avoir le respect et des droits.
Puis est arrivé le remembrement imposé et l’environnement a changé.
Il a été pratiqué d’une manière brutale, outrancière, sans anticipation aucune, aujourd’hui on s’accorde à dire qu’il a provoqué de véritables catastrophes écologiques.
Après la seconde guerre mondiale on voulait que la terre rapporte plus et encore plus et toujours plus. On a introduit les engrais chimiques et les pesticides, on l’a maltraitée.
Le remembrement qui a continué jusque dans les années 1980 a parachevé le tout. On a pris la terre pour une véritable vache à lait qui devait produire et produire toujours plus. Le rendement est alors et toujours le maître mot.
On pensait que sa fertilité et richesse était inépuisable.
Adieu petites parcelles et terres en jachère, haies, ruisseaux et ruisselets, on voulait de grandes superficies, si possible en monoculture. La polyculture n’était plus à la mode.
On peut comprendre qu’après avoir connu la misère et la famine on ait envie de prospérité. Cependant, aujourd’hui la guerre de 40 est loin, 80 ans ont passé…
Ces pratiques devraient être revues .
On commence à comprendre l’impact dévastateur de celles ci et on fait doucement marche arrière non sans contestation.
Pour moi ce qui s’est passé , c’est un crime. Des crimes contre la nature, il y en a beaucoup….
On doit apprendre à la respecter, à l’écouter dès le plus jeune âge.
Je me souviens du mécontentement de mon père quand on l’a obligé à faire le remembrement pour créer de grandes surfaces en monoculture. Il était bio avant l’heure, on a voulu changer sa manière de faire pour une autre qui n’était pas valable.
Avait on réfléchi, anticipé et imaginé le futur avant de se lancer dans une terre opération ?
Des liens cachés, des liens secrets des équilibres ont été rompus . C’est ainsi qu’il a du arracher les haies et combler les ruisselets qui courraient jusqu’à la rivière. C’est ainsi qu’il a détruit à contre coeur des écosystèmes et que cela lui a fait peine. Il avait tellement raison d’être en colère ! Par la suite, les terres étaient souvent inondées par faute de ruisselets qui drainaient l’eau.
Pendant la convention citoyenne sur le climat, j’ai eu la chance et l’honneur d’être tirée au sort pour présenter à Monsieur Macron, Président de la République française, la mesure qui parlait de l’écocide.
Cette mesure a été avancée et choisie par la convention citoyenne pour le climat. Sur 154 votants, 152, l’ont approuvée.
Voici un extrait :
Pour atteindre ces objectifs nous proposons d’adopter une loi qui protège les écosystèmes de la dégradation et de la destruction, en faisant porter la responsabilité juridique et financières sur les auteurs des déprédations. Cette loi intégrerait :
- Les neuf limites planétaires telles que définies par le MTES (changement climatique, érosion de la biodiversité, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, changements d’utilisation des sols, acidification des océans, utilisation mondiale de l’eau, appauvrissement de l’ozone stratosphérique, augmentation des aérosols dans l’atmosphère, introduction d’entités nouvelles dans la biosphère) ;
- La pénalisation du crime d’écocide ;
- Le devoir de vigilance ;
- Le délit d’imprudence.
La réponse de Monsieur Macron , c’est qu’il fallait traiter ce problème à l’international.
De fait, on peut constater qu’à travers le monde il y a , petit à petit un frémissement et un changement de mentalité. En Islande, en rentrant sur l’île, les touristes doivent faire le serment de protéger et de respecter la nature.
En 2008, l’Equateur est le premier pays a intégrer les droits de la nature dans sa constitution .
La Nouvelle Zélande, la Colombie, l’Australie, la Nouvelle Calédonie, le Mexique et le Brésil emboîtent le pas et accordent des droits comme entité vivante à la nature( certains fleuves, forêts…)
A quand notre tour ?
Le droit français ne prévoit pas de sanction pénale en cas d’atteinte grave à l’environnement et les lois qui existent pour protéger la nature sont loin d’être appliquées.
On doit apprendre à respecter la nature à l’aimer dès le plus jeune âge.
On doit appliquer les lois de protection de la nature qui existent déjà sans passe-droit et aller jusqu’au crime d’écocide.
Nous sommes les ancêtres du futur.
Si nous ne protégeons pas notre « maison » , il n’y aura pas de futur parce-que nous l’aurons détruit en bonne âme et conscience.
Le mot écocide a été battu et débattu et continue à l’être.
ECO vient du grec OIKOS, qui signifie la maison et CIDE vient du latin CAEDERE, tuer.
Cela signifie la destruction de notre maison commune : la Terre
PS : Aujourd’hui, 22 novembre 2020, j’apprends (et, je m’en réjouis), qu’en France, un délit d’écocide est en cours de préparation, avec des sanctions pénales bien ajustées, c’est un bon début…
Le mot « crime » d’écocide ne semble pas convenir, mais, délit d’écocide oui…Un peu dommage quand même car, le mot délit est moins fort que le mot crime.
D’après Valérie cabanes, juriste engagée pour la planète, l’écocide est un crime de sûreté de la planète, hors, il a été relégué au rang de délit environnemental. Utiliser le terme d’écocide en le vidant de sa substance est un mauvais tour que l’on nous fait. cela nous donne l’illusion d’avoir obtenu ce que l’on demandait, mais, ce n’est pas le cas.
Alors, souhaitons que le crime d’écocide soit repris et appliqué dans chaque pays d’Europe et à l’international, là, ce serait une véritable avancée.
Les grands arbres
mercredi, octobre 21st, 2020Je suis pour la belle nature
Je suis pour la forêt
Nimbée de lumière
Je suis pour les cascades
Je suis pour les dryades
Si douces, si douces
Qui dansent sur la mousse
Tout autour des grands chênes
Je suis pour la forêt
Pépiante d’oiseaux
je suis pour les grands arbres,
S’élançant dans les airs
Ivres de sève
Tutoyant le ciel
Caressant le soleil
Et les brillantes étoiles
et la lune qui luit
La nuit tout là haut
Je suis pour la forêt
Je suis pour la belle nature
…….
Mais, je suis contre
la destruction par le vide
et contre l’écocide.
Brigitte Gladys
PS : définition du mot écocide
C’est une grave atteinte portée à la nature entraînant des dommages majeurs, souvent irréversibles, à un ou plusieurs écosystèmes pouvant aboutir à leur destruction. Cette atteinte peut être volontaire ou bien involontaire.
L’arbre aux écus d’or(mandalas d’or)
samedi, octobre 17th, 2020Le beau ginkgo biloba que l’on croyait mort, semble renaître, après un an sans feuille. Point d’écu d’or cet automne mais, de petites touffes vertes apparaissent de ci de là sur son tronc et ses branches.
Il faut dire qu’il a été bousculé par les travaux de rénovation de la place de marbre. Le nettoyage à l’acide des dalles toutes proches l’a meurtri.
Quand se décidera t-on a anticiper avant d’agir ?
Ce ginkgo de 150 ans d’âge a vu passer plusieurs guerres et a survécu. Il peut vivre plus de 1000 ans. Il mérite le respect. J’espère que cet arbre, un des plus ancien et résiliant du monde(il a survécu à la bombe atomique) va survivre et continuer son chemin.
Poubelle
jeudi, octobre 8th, 2020Je n’aimerais parler que des jardins et de la beauté éternelle des fleurs mais, le monde n’est pas fait que de jardins et de fleurs….
Qui connaît Eugène Poubelle ce valeureux préfet de la Seine ? Ce juriste visionnaire imposa en 1883, contre vents et marais, la collecte des ordures ménagères placées dans une récipient et sorties dans la rue par les concierges. Celui ci prendra le nom de « poubelle » grâce à la méchanceté de ses détracteurs qui jugèrent les mesures du préfet Poubelle scandaleuses. Et pourtant ce précurseur génial avait même pensé, entre autre, à l’intérêt du tri sélectif.
Plus d’un siècle est passé mais les mentalités peine à changer surtout dans l’endroit où j’habite.
Le ramassage des ordures ménagères, le tri sélectif et le recyclage n’intéressent pas les décideurs de la région. C’est ainsi que dans ma résidence, pourtant placée dans l’artère principale de la ville, il n’y a pas de poubelle de tri sélectif. Ce n’est pas faute de l’avoir demandé … La réponse en est la suivante :
_Votre rue n’est pas concernée par le tri sélectif et le camion de ramassage n’y passe pas.
C’est ainsi que matelas, objets de rebut sont lâchement déposé dans la cour de l’immeuble…Nous sommes presque à l’époque d’avant Monsieur Le Préfet Poubelle, on jette par la fenêtre les détritus encombrants et personne ne pipe mot.
Ici, c’est violent, on brûle votre voiture si vous protestez ou bien pire – un maire du département s’est fait écraser par des contrevenants parce qu’il s’opposait à une décharge en plein champ.
Pourtant il y a de l’or qui dort dans nos poubelles (or-durable) et un bon traitement des ordures et un recyclage de tous les objets-rebuts que notre société produit permettrait de lutter contre le réchauffement climatique . Par ailleurs, elle serait source de multiple création d’emplois.
Si l’on ne fait rien bientôt notre belle planète disparaitra sous un tas de détritus et d’objets de rebuts…
Dans le département il n’y a qu’une seule unité de valorisation des déchets (incinérateur). On ne peut plus creuser de trou pour les enfouir, alors on les exporte dans d’autres département pour les enfouir, mais, est ce là, la solution?
Il y a longtemps que je me penche sur ce problème sans grand succès, il faut bien le dire. Et j’en ai payé le prix fort. Cependant, j’ai l’espoir que cela change. Comme je l’ai dit précédemment j’ai eu l’honneur de participer à la convention citoyenne pour lutter contre le réchauffement climatique (CCC) . Je fais parti du groupe qui a traité ce problème. Nous l’avons abordé sous tous les angles et je souhaite, comme toutes les personnes de mon groupe et de la convention citoyenne qu’il soit entendu et retenu par le ministère de la transition écologique et solidaire qui nous recevra la semaine prochaine.
Brigitte Gladys Marobin
Nom de plume : Brigitte Gladys
Ps : Merci Monsieur Le Président pour la lettre que vous nous avez adressée à nous , membres de la convention citoyenne, le 12 octobre 2020.
Au début de l’été, après d’intenses travaux, nous avons rendu notre rapport. A cette occasion vous nous avez indiqué la volonté de reprendre la quasi totalité de nos propositions et de les transmettre au parlement pour débat et adoption. Vous vous accordiez trois jokers…
La crise sanitaire n’arrange pas les choses, cependant, je me réjouis d’apprendre qu’au moins trente de nos mesures ont été adoptées et déjà mises en route et que 6 autres également, notamment une mesure consistant à renforcer la tarification incitative de la gestion des déchets.
Je souhaite que cette gestion soit la même pour chaque région de France.
Merci beaucoup
Jardins
jeudi, septembre 24th, 2020Jardins en fleurs
Arbres en floraison
Que j’ai habités toute une saison
Qui abritent chaque jour de ma vie
Dans ma maison, éclosion de fleurs nouvelles
Assise sur sur le rebord d’une corolle, douce contemplation
Délicats chants des chœurs, parfum envoûtant, illumination
Souffle léger des roses, mandala paradis de l’instant
Dans ma maison, floraison d’une nouvelle éclosion
Belle, qui abrite chaque jour de ma vie
Enluminé de bonheur
Jardins en fleurs
Jardins
Brigitte Gladys
Jeune fille en fleurs dans un jardin en fleurs.
Mon frère
dimanche, août 16th, 2020Mon frère,
Toi qui dort au fond de la mer,
Je sais que tu m’entends,
Comme moi, je t’entends,
Toi qui tissais des colliers de fleurs
Pour moi, ta petite soeur
Ce matin, alors que je nageais
dans le vert et le bleu infini
Couleur de tes yeux
Un miracle s’est produit
Des profondeurs, un trésor a jailli
Sur le dos d’une vague, dansait
un bracelet de perles de couleurs
Mon frère tant aimé
Toi qui dort au fond de la mer
Nous connaissons tous deux
Le pouvoir des mots murmurés
Nous connaissons leurs secrets
Je sais que tu m’entends
Comme moi je t’entends.
…….
Brigitte Gladys
PS :A sa demande, les cendres de mon frère ont été dispersées en mer méditerranées à partir de son bateau.