Archive for the ‘photos personnelles’ Category
A l’ombre d’une grande pâquerette…
jeudi, avril 11th, 2013Qu’il vive !
dimanche, avril 7th, 2013Pâques et pâquerettes….Souvenir d’une autre fleur prénommée Astragale.
lundi, avril 1st, 2013Sarcophages aux Alyscamps.
dimanche, mars 31st, 2013J’ai traversé les Champs Elysées Arlésiens, un vrai jardin, un lieu de promenade, comme c’est étrange !
Il paraît que c’était un en droit très prisé pour enterrer les morts.
Dans cet endroit paradisiaque des Enfers, je n’ai vu aucun corps en forme
d’ ombre s’échappant des sarcophages.
Face à la mort, nous sommes tous égaux ; Le riche notable ou le clochard, le vertueux ou bien le voyou ….
Nous sommes des éphémères, sur terre nous avons un temps d’exposition limité…
Cependant, selon notre desiderata et notre rang social nous pouvons nous faire construire un tombeau de notre choix qui, peut être traversera les siècles tout comme les sarcophages en pierres du jardin des Alyscamps.
Le tailleur de pierre prenait soin de graver les instruments qui lui avait servi à tailler le sarcophage. Parfois ils étaient accompagnés d’ une épitaphe …
Graver ses instruments de travail voulait signifier au mort que son sarcophage avait été bien fait.
On pouvait également commander un bas relief avec des personnages ou bien se faire graver son portrait…
Et pourquoi pas un mandala.
Si vous arrivez à identifier tous les détails n’hésitez pas à laisser un petit commentaire.
Bas relief avec écailles ou pétales de rose ?
Autre bas relief de sarcophage.
Le jardin aux vestiges et mandala-fleur de ciel.
Sur terre, nous sommes de passage , mais, tout comme les artistes créent leurs oeuvres, nous participons à la création de notre vie et si elle est éphémère autant vaut-il qu’elle soit belle …
Verslecentre
Le cimetière des Alyscamps (champs Elysées en provençal)
samedi, mars 30th, 2013J’ai visité les Alycamps en plein hiver, le calme qui y régnait était impressionnant et la lumière extraordinaire.
J’ai pensé aux peintures de Gauguin et de Van Gogh et à ce poème de Pablo Néruda :
Ode à la lumière enchantée¨*
La lumière sous les arbres
la lumière en haut du ciel
la lumière
verte
entrée aux branches
et qui tombe comme un frais
sable blanc
Dans la transparence
Une cigale fait monter
sa musique de scierie
….
Le silence )))))
jeudi, mars 28th, 2013Le printemps est de retour…
samedi, mars 23rd, 2013La beauté est revenue*
Poudroiement d’or
Frissons de soleil
Azur irisé d’arcs-en-ciel
-S’étirant-
Petites mains
-Tissant-
Pompons blancs
Pompons roses
…………….
————-
Rouge gorge
Rossignol
-Sautillants-
Tendres pépiements
+++++++++
Chants d’amour
de branches en branches
Émerveillement
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Le printemps est revenu.
De l’Art Contemporain ….
samedi, février 23rd, 2013Verslecentre
Je me souviens, enfant, je dessinais et je peignais mais, dans ma famille de base, ce n’était pas du tout bien accueilli.
L’art, cela ne servait à rien et ne valait rien, pire aimer peindre et dessiner ce n’était pas un plus, mais un moins, non, ce n’était pas bien et par extension, je n’étais pas bien.
Je n’étais pas conforme et de ce fait dévalorisée.
Donc l’idée de faire une carrière artistique était difficilement envisageable.
Après avoir passé un bac sciences expérimentales je suis partie, j’ai largué les amarres. Je suis allée vivre à Londres et j’ai vu le monde sous un angle différent.
Par chance, pendant un an, j’ai vécu dans une famille qui aimait les Arts.
Ma logeuse était une ex- ballerine du royal opéra . C’était une femme charmante, cultivée qui m’a fait connaître, pour mon plus grand bonheur, les endroits qu’elle fréquentait .
J’ai découvert admirative Nicolas Schöffer et ses interventions lumineuses sur la ville. Il avait déjà tout un questionnement sur l’art relié à notre époque ?L’avant garde présentait déjà des installations.
Je fréquentais assidûment tous les musées.
Plus tard quand je suis revenue en France, petit à petit, l’idée de faire des études d’Arts a germé.
J’ai passé un premier concours pour intégrer l’Ecole des Beaux Arts de Montpellier. Je l’ai réussi. Après un an d’étude j’ai tenté le concours d’entrée à l’école des Beaux Arts de Paris que j’ai réussi.
Tout en continuant le cursus des Beaux Arts ma curiosité m’a poussée à suivre des cours d’Arts Plastiques à la Sorbonne.
Quand je suivais les cours d’Arts Plastiques, il était préférable de ne pas dire que je suivais parallèlement les cours des Beaux Arts et vice versa.
En Arts Plastiques, il n’était pas nécessaire de savoir bien dessiner mais il était nécessaire de philosopher. Les mots, les concepts étaient primordiaux.
Aux Beaux Arts, j’ai expérimenté toutes les techniques de la peinture pour dégager mon propre style, cela me plaisait formidablement .
J’ai également étudié son histoire et quoi faire avec ….
En ce qui me concerne j’ai appris beaucoup des deux enseignements et je n’en renie aucun. J’ai toujours été quelqu’un d’atypique . Il est difficile de me classer et de me mettre dans une petite case.
La vie de bohème étant ce qu’elle était, j’ai commencé a enseigner …
On m’appelait alors Mademoiselle La Professeur de dessin.
Très vite le monde artistique a évolué on m’a donné du Madame La Professeur d’Arts Plastiques.
Le terme d’Arts Plastiques parfois Nommés « Arts visuels » dans certains départements de France viendrait de la traduction d’un texte du philosophe Kant. Il englobe toutes les activités esthétiques ou poétiques au travers de productions diverses, qu’elles soient à plat ou bien en volume.
L’Art contemporain était sorti du cadre étroit de la feuille de dessin ou bien de la toile. A lui, toutes les conquêtes, tous les supports, tous les espaces et toutes les explorations possibles. Il ne s’agissait pas de faire du beau, du bien, de l’émotion, mais , de la réflexion et de l’expérimentation …
Sa devise : – Pas de limite –
C’était devenu de l’Art expérimental, pour le meilleur et pour le pire (le pire pour ma part, cela a toujours été de faire du trash, du toc , de la provocation , de nuire à autrui d’une manière ou d’une autre en ne le respectant pas).
Je ne parlerais que du meilleur car, le pire, tout le monde sait le reconnaître et le condamner .
Le meilleur laisse à l’artiste une possibilité infinie d’expression.
Il est en quelque sorte un « éveilleur » un magicien qui donne à voir et à réfléchir.
Il fait jaillir des questionnements….
Il doit mettre des mots sur sa démarche pour lui, mais aussi pour être lisible par le plus grand public possible.
Ce qui fait la qualité d’un artiste, ce n’est pas sa valeur marchande basée sur quoi au juste ? mais, la continuité dans sa recherche personnelle.
Ce qui m’a toujours paru indécent, c’est de voir la côte d’un artiste grimper après sa mort surtout quand, de sa vie, il n’a rien vendu.
Je pense à Van goth et à sa pauvre vie.
Dans sa petite tombe d’Auvers sur Oise, il doit se retourner et il y en a d’autres .
Ma démarche personnelle est contenue dans le titre du site *verslecentre*Je suis sur le chemin. Je signe souvent avec ce dénominatif.
Je n’avance pas toujours à la même allure, parfois, je fais des pauses, parfois je fais un pas de côté mais, l’instant d’après je me ressaisis et je continue ma route.
Au travers de mes créations (peintures, écritures, photographies) je suis à la recherche, de la beauté, de l’essentiel,en me servant de la concentration et de la méditation.
Tout a une signification. Quand j’écris de la poésie, un mot évoque une image, une forme, une couleur, une saveur peut être un parfum, il faut lire le blanc entre les lettres et aussi le blanc entre les mots …
En peinture, en ce moment je travaille beaucoup autour de formes circulaires, des mandalas, mais cela peut varier selon mon inspiration, le thème de ma démarche restant le même.
Quand je fais une série de photos sur un thème la photo raconte une histoire mais la frange de blanc entre deux instantanés est tout aussi importante parce qu’elle exprime la continuité entre les deux photos .
En ce qui me concerne, en photographie, J’aime photographier les fleurs car ce sont des objets de beauté et de méditation, chacune, par sa forme et sa couleur dégage une énergie particulière et apporte du bonheur à qui sait la regarder. j’aime aussi saisir l’instant présent quand il est dense avant qu’il ne s’évanouisse . C’est un instant de grâce à partager tel quel.
J’aime aussi capter l’âme d’un lieu à travers les habitants bien sur, mais aussi à travers les signes du passé en lien avec le présent qui racontent une histoire.
Verslecentre
Des pois , des petits pois blancs à l’assaut du Cours Mirabeau.
mercredi, février 20th, 2013Je vois des pois, des petits pois, blancs et ronds, cela pourrait être des mandalas qui dansent tout autour des troncs des platanes.
Ils sont imprimés sur des kilomètres de tissu rouge corail. aï!!! Quelle douce folie !!! Le platane du haut du Cours Mirabeau a mis son caleçon pop pour avoir chaud pendant l’hiver.