Archive for the ‘poésie personnelle’ Category

Incendies de l’été

mardi, août 17th, 2021

/Nuit criminelle/

Du bord de la route

-Complice du vent-

Une étincelle de mort a claqué

Cris blancs dans la nuit calcinée

-Animaux affolés

-Forêts en brasier

-Ciel plombé

-Etoiles éteintes

-Pluie de cendres

-Paysages brûlés

En grand deuil

La nature et les villes

portent leur croix

et pansent leur plaie

+++++++++++

Silence désolé.

+++++++++++

Brigitte Gladys

Ces incendies de l’été qu’Is soient accidentels ou criminels sont un grand malheur pour la région . C’est une grande souffrance pour les habitants du lieu, et une catastrophe pour la nature et les animaux de la forêt. Bon nombre ne survivront pas. Je pense à la très belle, mais très lente, tortue d’Hermann. 90°/° de l’effectif va périr, ceci, malgré le secours des associations de protection de la nature.

La aussi tout un travail de sensibilisation doit se faire par l’éducation. Certains établissements scolaires du sud le font déjà, ils participent à la reforestation, c’est à dire que les élèves vont planter de jeunes arbres pour remplacer ceux qui ont été brûlés par l’incendie. On peut même pousser le concept en donnant le nom de l’élève à l’arbre qu’il a planté.

Pour la tortue d’Hermann, voir l’article intitulé – Robert Desnos- et son poème sur la tortue.

Voir aussi la photo d’une tortue d’Hermann évoluant dans le sous bois après avoir été soignée et sauvée.

Voir aussi les autres articles sur le thème de l’incendie.

Bienvenue

jeudi, juillet 29th, 2021

***Bienvenue Ceylan***

Silence d’or

Sourire d’ange

Bébé dort

Il va se reveiller

S’éveiller à la vie

***Bienvenue***

Je te souhaite une vie bienheureuse

Que la terre soit pour toi généreuse

Que la vie te soit aimable

Dans un jardin remarquable

*Bienvenue Ceylan*

Brigitte Gladys

Silence du coucou

mardi, juin 29th, 2021

Je n’ai pas entendu

Le coucou chanter en Avril

Où es t’il parti ?

De l’eau a-t-il suivi le fil ?

Sous le soleil

Silence des oiseaux

Silence des ruisseaux

Silence des abeilles

Je n’ai pas entendu

Le coucou chanter cet été

Où s’est il caché ?

Est il parti pour toujours ?

Reviendra t-il un jour ?

Sous le ciel

Silence des oiseaux

Silence des ruisseaux

Silence des abeilles

Je n’ai pas entendu

Le coucou chanter.

Brigitte Gladys

PS : Cri d’alarme !!!!!!!!

La population des oiseaux et des insectes ne cesse de décroitre.

L’emploi à outrance des pesticides et le dérèglement climatique en sont la cause.

Après les oiseaux, les insectes, à qui le tour ?

Alors agissez pour arrêter cette hécatombe.

Silence rond ( )

samedi, juin 12th, 2021

Silence rond

Silence des oiseaux

Silence des ruisseaux

Silence des berceaux

Silence rond

Silence serein

Silence des jardins

Silence plein

Silence rond

Silence blanc

Silence puissant

°Paradis de l’instant°

Silence rond

Silence infini

Silence inouï

Terre et ciel unis

Silence rond ( )

Brigitte Gladys

Ode aux fleurs jaunes

jeudi, janvier 21st, 2021

Mon âme étoilée va de fleur jaune en fleur jaune.

De Menton à La Ciotat,

-Covid ou pas-

Nouvelle éclosion

-Belle-

De jasmin et de mimosa.

Brigitte Gladys

Le jaune pour l’ éblouissante lumière et les mandalas-fleurs pour la perfection et l’éternel recommencement.

Écocide

jeudi, novembre 12th, 2020

L’écocide c’est une grave atteinte portée à la nature entraînant des dommages majeurs, souvent irréversibles, à un ou plusieurs écosystèmes pouvant aboutir à leur destruction . Cette atteinte peut être volontaire ou involontaire.

Écocide

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le coquelicot

à la robe de soie rouge

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le papaver roehas

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Tout comme la viola odorata

Tout comme l’oxalis acetocella

Tout comme la stellaria media

Regarde- moi

Respecte- moi

Je suis le tilia cardata

Je suis le prunus persica

Je suis l’arbre des bois

Regarde- moi

Respecte-moi

Je suis l’oiseau

Qui chante tout là haut

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Je suis l’insecte

qui butine de fleur à fleur

J’ai le droit d’être là

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Je suis l’eau

Je suis le ruisseau

Je suis la rivière

Je suis la mer

Ressens-moi

Respire- moi

Respecte-moi

Je suis l’air

Je suis l’oeuvre du grand créateur

Regarde-moi

Respecte-moi

Protège-moi

Je suis ta mère nourricière

Je suis la terre

Je suis là pour toi

Ne me détruis pas

Brigitte Gladys

Je suis née à la campagne, même pas dans une maternité.

J’aime la nature. J’ai été élevée dans le respect de la nature par un père qui pratiquait la culture des sols en mode biodynamique. Il semait en suivant le cycle de la lune. Chaque surface de la propriété avait son importance et son rôle à jouer. Je me souviens qu’il y avait des prairies et des terres laissées en jachère. Je m’en souviens très bien, parce que pendant les vacances d’été, j’y étais bergère. J’en connaissais chaque recoin, je connaissais les fleurs et leur parfum, les herbes hautes, les abeilles, les papillons, les grillons, les arbres et les oiseaux et leur chants…..

Ces prairies, c’était un enchantement et je ne m’y sentais jamais seule. La nature est vivante, elle a une âme. Si on sait l’écouter, on peut entendre son coeur battre. C’est mon âme de poète qui parle. la nature est ma « close-bosom-friend »et elle a le droit d’avoir le respect et des droits.

Puis est arrivé le remembrement imposé et l’environnement a changé.

Il a été pratiqué d’une manière brutale, outrancière, sans anticipation aucune, aujourd’hui on s’accorde à dire qu’il a provoqué de véritables catastrophes écologiques.

Après la seconde guerre mondiale on voulait que la terre rapporte plus et encore plus et toujours plus. On a introduit les engrais chimiques et les pesticides, on l’a maltraitée.

Le remembrement qui a continué jusque dans les années 1980 a parachevé le tout. On a pris la terre pour une véritable vache à lait qui devait produire et produire toujours plus. Le rendement est alors et toujours le maître mot.

On pensait que sa fertilité et richesse était inépuisable.

Adieu petites parcelles et terres en jachère, haies, ruisseaux et ruisselets, on voulait de grandes superficies, si possible en monoculture. La polyculture n’était plus à la mode.

On peut comprendre qu’après avoir connu la misère et la famine on ait envie de prospérité. Cependant, aujourd’hui la guerre de 40 est loin, 80 ans ont passé…

Ces pratiques devraient être revues .

On commence à comprendre l’impact dévastateur de celles ci et on fait doucement marche arrière non sans contestation.

Pour moi ce qui s’est passé , c’est un crime. Des crimes contre la nature, il y en a beaucoup….

On doit apprendre à la respecter, à l’écouter dès le plus jeune âge.

Je me souviens du mécontentement de mon père quand on l’a obligé à faire le remembrement pour créer de grandes surfaces en monoculture. Il était bio avant l’heure, on a voulu changer sa manière de faire pour une autre qui n’était pas valable.

Avait on réfléchi, anticipé et imaginé le futur avant de se lancer dans une terre opération ?

Des liens cachés, des liens secrets des équilibres ont été rompus . C’est ainsi qu’il a du arracher les haies et combler les ruisselets qui courraient jusqu’à la rivière. C’est ainsi qu’il a détruit à contre coeur des écosystèmes et que cela lui a fait peine. Il avait tellement raison d’être en colère ! Par la suite, les terres étaient souvent inondées par faute de ruisselets qui drainaient l’eau.

Pendant la convention citoyenne sur le climat, j’ai eu la chance et l’honneur d’être tirée au sort pour présenter à Monsieur Macron, Président de la République française, la mesure qui parlait de l’écocide.

Cette mesure a été avancée et choisie par la convention citoyenne pour le climat. Sur 154 votants, 152, l’ont approuvée.

Voici un extrait :

Pour atteindre ces objectifs nous proposons d’adopter une loi qui protège les écosystèmes de la dégradation et de la destruction, en faisant porter la responsabilité juridique et financières sur les auteurs des déprédations. Cette loi intégrerait :

  • Les neuf limites planétaires telles que définies par le MTES (changement climatique, érosion de la biodiversité, perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, changements d’utilisation des sols, acidification des océans, utilisation mondiale de l’eau, appauvrissement de l’ozone stratosphérique, augmentation des aérosols dans l’atmosphère, introduction d’entités nouvelles dans la biosphère) ;
  • La pénalisation du crime d’écocide ;
  • Le devoir de vigilance ;
  • Le délit d’imprudence.

La réponse de Monsieur Macron , c’est qu’il fallait traiter ce problème à l’international.

De fait, on peut constater qu’à travers le monde il y a , petit à petit un frémissement et un changement de mentalité. En Islande, en rentrant sur l’île, les touristes doivent faire le serment de protéger et de respecter la nature.

En 2008, l’Equateur est le premier pays a intégrer les droits de la nature dans sa constitution .

La Nouvelle Zélande, la Colombie, l’Australie, la Nouvelle Calédonie, le Mexique et le Brésil emboîtent le pas et accordent des droits comme entité vivante à la nature( certains fleuves, forêts…)

A quand notre tour ?

Le droit français ne prévoit pas de sanction pénale en cas d’atteinte grave à l’environnement et les lois qui existent pour protéger la nature sont loin d’être appliquées.

On doit apprendre à respecter la nature à l’aimer dès le plus jeune âge.

On doit appliquer les lois de protection de la nature qui existent déjà sans passe-droit et aller jusqu’au crime d’écocide.

Nous sommes les ancêtres du futur.

Si nous ne protégeons pas notre « maison » , il n’y aura pas de futur parce-que nous l’aurons détruit en bonne âme et conscience.

Le mot écocide a été battu et débattu et continue à l’être.

ECO vient du grec OIKOS, qui signifie la maison et CIDE vient du latin CAEDERE, tuer.

Cela signifie la destruction de notre maison commune : la Terre

PS : Aujourd’hui, 22 novembre 2020, j’apprends (et, je m’en réjouis), qu’en France, un délit d’écocide est en cours de préparation, avec des sanctions pénales bien ajustées, c’est un bon début…

Le mot « crime » d’écocide ne semble pas convenir, mais, délit d’écocide oui…Un peu dommage quand même car, le mot délit est moins fort que le mot crime.

D’après Valérie cabanes, juriste engagée pour la planète, l’écocide est un crime de sûreté de la planète, hors, il a été relégué au rang de délit environnemental. Utiliser le terme d’écocide en le vidant de sa substance est un mauvais tour que l’on nous fait. cela nous donne l’illusion d’avoir obtenu ce que l’on demandait, mais, ce n’est pas le cas.

Alors, souhaitons que le crime d’écocide soit repris et appliqué dans chaque pays d’Europe et à l’international, là, ce serait une véritable avancée.

Les grands arbres

mercredi, octobre 21st, 2020

Je suis pour la belle nature

Je suis pour la forêt

Nimbée de lumière

Je suis pour les cascades

Je suis pour les dryades

Si douces, si douces

Qui dansent sur la mousse

Tout autour des grands chênes

Je suis pour la forêt

Pépiante d’oiseaux

je suis pour les grands arbres,

S’élançant dans les airs

Ivres de sève

Tutoyant le ciel

Caressant le soleil

Et les brillantes étoiles

et la lune qui luit

La nuit tout là haut

Je suis pour la forêt

Je suis pour la belle nature

…….

Mais, je suis contre

la destruction par le vide

et contre l’écocide.

Brigitte Gladys

PS : définition du mot écocide

C’est une grave atteinte portée à la nature entraînant des dommages majeurs, souvent irréversibles, à un ou plusieurs écosystèmes pouvant aboutir à leur destruction. Cette atteinte peut être volontaire ou bien involontaire.

Jardins

jeudi, septembre 24th, 2020

Jardins en fleurs

Arbres en floraison

Que j’ai habités toute une saison

Qui abritent chaque jour de ma vie

Dans ma maison, éclosion de fleurs nouvelles

Assise sur sur le rebord d’une corolle, douce contemplation

Délicats chants des chœurs, parfum envoûtant, illumination

Souffle léger des roses, mandala paradis de l’instant

Dans ma maison, floraison d’une nouvelle éclosion

Belle, qui abrite chaque jour de ma vie

Enluminé de bonheur

Jardins en fleurs

Jardins

Brigitte Gladys

Jeune fille en fleurs dans un jardin en fleurs.

Mon frère

dimanche, août 16th, 2020

Mon frère,

Toi qui dort au fond de la mer,

Je sais que tu m’entends,

Comme moi, je t’entends,

Toi qui tissais des colliers de fleurs

Pour moi, ta petite soeur

Ce matin, alors que je nageais

dans le vert et le bleu infini

Couleur de tes yeux

Un miracle s’est produit

Des profondeurs, un trésor a jailli

Sur le dos d’une vague, dansait

un bracelet de perles de couleurs

Mon frère tant aimé

Toi qui dort au fond de la mer

Nous connaissons tous deux

Le pouvoir des mots murmurés

Nous connaissons leurs secrets

Je sais que tu m’entends

Comme moi je t’entends.

…….

Brigitte Gladys

PS :A sa demande, les cendres de mon frère ont été dispersées en mer méditerranées à partir de son bateau.

La carte du tendre

dimanche, juillet 19th, 2020

La carte du tendre de la politique n’est pas de tout repos et sans danger. Se battre sur des terres inconnues afin de lutter contre le réchauffement climatique demande des efforts constants, hors du commun et un entrainement intensif. Même un coeur vaillant peut s’y égarer.

Pendant tout ce temps, j’ai été incapable d’écrire un seul mot de poésie .

Aujourd’hui, comme une colombe au sol, qui, apercevant un chat, s’envole, je ne vais pas rester là, à me bagarrer et à me faire massacrer.

Comment s’envoler ?

Par la pensée, par la prière, l’imagination, la contemplation des chefs d’oeuvre de l’art et de la littérature et aussi en se souvenant de moments lumineux et du spectacle merveilleux que nous offre la nature.

Délice d’essentiel

C’est l’été

Festin de fleurs

Instantané de myosotis

Concentré de pétunias

Glacis de Gazinias

Déjeuner rafiné

Consommé de pourpier

De roses hortentias

De pétales de lys

Velouté d’iris violets

De violettes bleus

Mousse d’organdi

Regal de senteurs

Précipité de lilas

Coulis de mauves

-Boire d’un trait-

*Délicieuse Volupté*

Brigitte Gladys