Archive for the ‘poésie personnelle’ Category

Les fleurs de callistemon.

dimanche, novembre 19th, 2017

Pendant la nuit

Au bord de l’automne

Les petits pinceaux rouges

des fleurs de callistemon

ont repeint le ciel en bleu-

délicieux pour mes yeux-

Accord avec l’infini

– mon âme résonne-

-Frissonne

le chant de l’oiseau

dans les airs,

tout là haut.

 

Brigitte Gladys

 

Comme l’oiseau du petit matin….

jeudi, novembre 2nd, 2017

Comme l’oiseau du petit matin

lance sa trille et se tait

Chemin contre chemin,

Vent contre vent

Pluie contre pluie

Ils sont partis

-Tout doucement-

sans faire de bruit

Au bout de leur nuit

la chandelle brille

pour eux

-Éternellement-

Je pense.

 

Brigitte Gladys

 

 

 

Automne

jeudi, octobre 26th, 2017

Résonance d’automne

Sur la terre desséchée, tout le sang et l’or de l’automne se répand et se couche au pied des grands arbres .

 

Mise à jour….Pierrot ….

dimanche, octobre 15th, 2017

Pierrot m’a dit

Les chasseurs de rêves sont arrivés

Colombine, prends garde à toi !

 

Haie ! ils ont tué mon rêve  bleu,

mon rêve le plus doux

Haie, haie ! ils ont tué mon rêve le plus brillant,

mon rêve le plus fou

haie, haie, haie ! ils ont tué mon rêve le plus fort,

Ils ont tué mon rêve étoilé

 

Début printemps-

Pierrot est parti,

parti pour toujours.

 

Mais,

Son dernier sourire

-Comme un aveu-

Était pour moi,

Pour moi seule.

 

Et,

Je ne pleure pas,

Je ne pleure pas.

 

Chacun a passé sa vie

De son côté

-séparés-

Par le mur de barbelés

des castes sociales

 

Mais,

Je ne pleure pas

Je ne pleure pas

Son dernier regard

Était pour moi,

Pour moi seule.

 

Pierrot m’aimait

et je l’aimais.

 

Et,

Dans le ciel

Résonne encore

-Son rire-

En cascade de grelots

-Pierrot-

Brigitte Gladys

 

 

 

 

 

Incendies de l’été

dimanche, juillet 30th, 2017

Le délicieux lys des sables, espèce protégée.

 

Incendie

/Nuit criminelle/

Du bord de la route,

Complice du vent,

une étincelle mortelle

a claqué

enflamment la vallée.

-Paysages dévastés-

-Herbes calcinées-

-Forêts en brasier-

-Maisons brûlées

-Mer grisée-

-Ciel plombé-

-étoiles éteintes-

-Pluie de cendres-

-Acre odeur –

En grand deuil

La nature et les villes

portent leur croix

et pansent leurs plaies

+++++++++++++

Dans un silence désolé

+++++++++++++

-Survivance de la fleur

blanche du lys des sables-

 

Brigitte Gladys

 

 

Parc Olbius Riquier

jeudi, juillet 20th, 2017

-Midi-

Le Parc s’ouvre devant moi

^Chaleur qui  plombe^

-L’air se fige-

Sur le lac, pont arc en ciel

De fleur

à fleur

Délice de parfum

 

Les rayons de soleil

tombent

et glissent

de feuille

en feuille

…………..

-Toboggan de lumière-

………….

-Sur l’eau, les canards filent==

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-Tilleuls argentés frissonnants

 

-Les enfants jouent en riant

 

-Jacaranda piqueté de bleu

 

____________________

 

-Les oiseaux font la pause

 

____________________

 

-Paulownias en grande noce

-Palmiers en majesté

-Le coureur trace

-Les bambous dansent

-La jeune fille sourit

*Instant paradis*

-Le catalpa se pâme

-Le nandou s’ébroue

-Le manège tourne

°°°Brillent°°°

Les fleurs du magnolia

*Mandala -bonheur*

(L’araucaria m’ouvre les bras)

 

Les poneys passent———-

 

Soudain, le cri du paon

divise l’espace en deux-

C’est déjà

-l’après midi.

 

Brigitte Gladys

 

 

 

J’approche du centre

vendredi, juillet 14th, 2017

J’approche du centre

Parfois, j’approche du centre

Je me sens sereine et joyeuse

comme un pinson au mois de mai

-Je chante-

-Je danse-

J’aimerais entraîner mon ami

Dans cette belle expérience

Mais, jamais il ne me suit

Bien au contraire, il me pousse

dangereusement dans un tourbillon

terrible qui m’atterre

et me déchire

-Volage-

Il s’entiche d’une autre

Sur la mer de l’intranquillité

La tempête fait rage

-Violence-

-Déchirement-

Mon cœur meurtri crie et peste

M’obligeant à tout reprendre.

Comme une feuille

Au vent d’hiver

-Je tombe-

-Je tombe-

-Je sombre-

Adieu amour, amourette

-Vains et insensés attachements-

-Respiration-

-Expiration-

Je relève la tête

Je repars dans ma quête

-Respiration-

-Expiration-

Je ne pense plus à rien

C’est mieux et c’est bien

Bercée par une nuit violette

au ciel étoilé

Enveloppée de son parfum

essentiel

Je me sens rassérénée

Je vis intensément l’instant

-Apaisée-

Je vis intimement ce moment

J’aime la belle nature qui m’entoure

Je la sens, je la respire, devant moi

s’étire l’arc en ciel du bonheur

Le Paon fait la roue

éclairée de mille couleurs

Sous la caresse de l’air doux

Mon âme s’ouvre comme une fleur

et vibre à l’unisson

avec l’âme du monde

Que c’est fort ! Que c’est délicieux !

Je ne pense à rien

Je ne pense à rien

-Je suis bien-

-Je suis au centre-

B. Gladys

 

Belle fête du premier mai 2017***

lundi, mai 1st, 2017

Belle fête du 1 mai, profitez de cette belle journée, elle est unique, il n’y en aura aucune autre d’identique. Les clochettes du muguet sont délicieusement parfumées et la rose a mis sa robe rouge….

Chœur de roses roses.

lundi, avril 17th, 2017

Bonnes fêtes de Pâques *****

Pâques 2017

 

Parc Olbius Riquier

Cantate de Pâques

Fleurs écloses

Parfum délicat

Contre jour

Contre bleu

Contre rose

Le palmier

et la rose

Se marient.

Brigitte Gladys

Sur un air de Fado

mardi, mars 21st, 2017

Les amours du Tage et de Lisbonne

 

Le Tage part en voyage

Royal, scintillant de milles feux

Le Tage descend de la montagne

en bondissant

Il traverse les champs

en chantant

Il part en voyage

 

Son puissant équipage

est attentif à

La force de l’eau,

Il connait le vent

Il connait le soleil et

les troupeaux de nuages

Il est expérimenté et vif

 

Au loin dans la plaine,

Symphonie de couleurs

transparences soyeuses

Brumes bleutées

Concert de cloches

Troublants airs de fado

***Lumineuse***

Une ville se dessine

Une ville s’anime

-Bonjour-

Bonjour

Lisbonne la belle

Lisbonne la sereine

Lisbonne la délicieuse

Lisbonne la merveilleuse

Il tombe en amour

-Se jette à ses pieds-

Il lui murmure

Je t’aime, je t’aime

Je t’aime

Il lui susurre je t’adore

Je t’adore, je t’adore

Lisbonne recule d’un pas

Frissonne sous ses dentelles

Baisse les paupières

Elle ne lui répond pas

Elle fait la fière

Le Tage en prend ombrage

Déçu, il se dit

Ce n’était qu’un mirage

Triste, il s’en va

 

Il confie sa douleur

Aux rapides mouettes

Qui l’entraînent virevoltant

Vers l’Afrique et

Les eaux vertes de l’océan

avec qui, il se marie aussitôt

Trop tard, Lisbonne regrette

-Pour toujours-

Mais la nuit tombe,

Aucun espoir de retour

est possible.

Elle verse des larmes d’argent

En pensant au  Tage,

son bel amant

De passage

 

Brigitte Gladys