Archive for the ‘poésie’ Category

Dans les rues de la ville

vendredi, avril 19th, 2013

Dans les rues de la ville il y a mon amour.

Peu importe où il va dans le temps divisé.

Il n’est plus mon amour, chacun peu lui parler.

Il ne se souvient plus; qui au juste  l’aima ?

et l’éclaire de loin pour qu’il ne tombe pas ?

René Char

Valence-et-célèbre-kiosque-à-musique-012

A l’ombre d’une grande pâquerette…

jeudi, avril 11th, 2013

Voir l’article et les commentaires du 20 juin 2011fleur de Pâquerette 012

Qu’il vive !

dimanche, avril 7th, 2013

Cercle poétique de la Sainte Victoire 020Il s’en est allé à petit pas. C’était son poème préféré.

Dans le paradis des poètes , il vit c’est sur…

Le cimetière des Alyscamps (champs Elysées en provençal)

samedi, mars 30th, 2013

Les AlyscampsJ’ai visité les Alycamps en plein hiver, le calme qui y régnait était impressionnant et la lumière extraordinaire.

J’ai pensé aux peintures de Gauguin et de Van Gogh et  à ce poème de Pablo Néruda :

Ode à la lumière enchantée¨*

La lumière sous les arbres

la lumière en haut du ciel

la lumière

verte

entrée aux branches

s120px-Van_gogh_alyscamps_otherur la feuille

et qui tombe comme un frais

sable blanc

Dans la transparence

Une cigale fait monter

sa musique de scierie

….

 

 

Le printemps est de retour…

samedi, mars 23rd, 2013

La beauté est revenue*

Poudroiement d’or

Frissons de soleil

Azur irisé d’arcs-en-ciel

-S’étirant-

Petites mains

-Tissant-

Pompons blancs

Pompons roses

…………….

————-

Rouge gorge

Rossignol

-Sautillants-

Tendres pépiements

+++++++++

Chants d’amour

de  branches en branches

La nature s’éveillefleurs d'amandiers 2013 047

Émerveillement

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le printemps est revenu.

Les mille et uns soleils du mimosa.

mercredi, février 27th, 2013

mimosa de février 012Voir l’article du 9 février 2009.

Cette année, il a fait froid tard et la neige était encore là la semaine dernière aussi à mon grand regret, je n’ai pas pu admirer la floraison des mimosas. Cette photo date de février 2009.

En souvenir des autres floraisons, un joli poème du poète Desnos tout simple mais bien beau…

Sur la route de Saint-Tropez,

Mimosa Monsieur, mimosa Madame

Sur la route de Saint-Tropez,

De Saint-Tropez à la Ciotat,

Cueillez le mimosa,

Cueillez le pour l’offrir aux dames.

Robert Desnos recueil (chantefleurs)

 

De l’Art Contemporain ….

samedi, février 23rd, 2013

Verslecentre

Je me souviens, enfant, je dessinais et je peignais mais, dans ma famille de base, ce n’était pas du tout bien accueilli.

L’art, cela ne servait à rien et ne valait  rien, pire aimer peindre et dessiner ce n’était pas un plus, mais un moins, non, ce n’était pas bien et par extension, je n’étais pas bien.

Je n’étais pas conforme et de ce fait dévalorisée.

Donc l’idée de faire une carrière artistique était difficilement envisageable.

Après avoir passé un bac sciences expérimentales je suis partie, j’ai largué les amarres. Je suis  allée vivre à Londres et j’ai vu le monde sous un angle différent.

Par chance, pendant un an, j’ai vécu dans une famille qui aimait les Arts.

Ma logeuse était une ex- ballerine du royal opéra . C’était une femme charmante, cultivée qui m’a fait connaître, pour mon plus grand bonheur, les endroits qu’elle fréquentait .

J’ai découvert admirative  Nicolas Schöffer  et ses interventions lumineuses sur la ville.   Il avait déjà tout un questionnement sur  l’art relié à notre époque ?L’avant garde présentait déjà des installations.

Je fréquentais assidûment tous les musées.

Plus tard quand je suis revenue en France, petit à petit, l’idée de faire des études d’Arts a germé.

J’ai passé un premier concours pour intégrer l’Ecole des Beaux Arts de Montpellier. Je l’ai réussi. Après un an d’étude j’ai tenté le concours d’entrée à l’école des Beaux Arts de Paris que j’ai réussi.

Tout en continuant le cursus des Beaux Arts ma curiosité m’a poussée à suivre des cours d’Arts Plastiques à la Sorbonne.

Quand je suivais les cours d’Arts Plastiques, il était préférable de ne pas dire que je suivais parallèlement les cours des Beaux Arts et vice versa.

En Arts Plastiques, il n’était pas nécessaire de savoir bien dessiner mais il était nécessaire de philosopher. Les mots, les concepts étaient primordiaux.

Aux Beaux Arts, j’ai expérimenté  toutes les techniques de la peinture pour dégager mon propre style, cela me plaisait formidablement .

J’ai également étudié son histoire et quoi faire avec  ….

En ce qui me concerne j’ai appris beaucoup des deux enseignements et je n’en renie aucun. J’ai toujours été quelqu’un d’atypique . Il est difficile de me classer et de me mettre dans une petite case.

La vie de bohème étant ce qu’elle était, j’ai commencé a enseigner …

On m’appelait alors Mademoiselle La Professeur de dessin.

Très vite le monde artistique a évolué  on m’a  donné du Madame La Professeur d’Arts Plastiques.

Le terme d’Arts Plastiques parfois Nommés « Arts visuels » dans certains départements de France viendrait de la  traduction d’un texte du philosophe Kant. Il englobe  toutes les activités esthétiques ou poétiques au travers de productions diverses, qu’elles soient à plat ou bien en volume.

L’Art contemporain était sorti du cadre étroit de la feuille de dessin ou bien de la toile. A lui, toutes les conquêtes, tous les supports,  tous les espaces et toutes les explorations possibles. Il ne s’agissait pas de faire du beau, du bien, de l’émotion, mais , de la réflexion et de  l’expérimentation …

Sa devise : –  Pas de limite –

C’était  devenu de l’Art expérimental, pour le meilleur et pour le pire (le pire pour ma part, cela a toujours été de faire du trash, du toc , de la  provocation , de  nuire à autrui d’une manière ou d’une autre  en ne le respectant pas).

Je ne parlerais que du meilleur car, le pire, tout le monde sait le reconnaître et  le condamner  .

Le meilleur laisse à l’artiste une possibilité infinie d’expression.

Il est  en quelque sorte un « éveilleur » un magicien qui donne à voir et à réfléchir.

Il fait jaillir des questionnements….

Il doit mettre des mots sur sa démarche pour lui, mais aussi pour être lisible par le plus grand  public possible.

Ce qui fait la qualité d’un artiste, ce n’est pas sa valeur marchande basée sur quoi au juste ?  mais, la continuité dans sa recherche personnelle.

Ce qui m’a toujours paru indécent, c’est de voir la côte d’un artiste grimper après sa mort surtout quand, de sa vie, il n’a rien vendu.

Je pense à  Van goth et à sa pauvre vie.

Dans sa petite tombe d’Auvers sur Oise, il doit se retourner et il y en a d’autres .

Ma démarche personnelle est contenue dans le titre du site *verslecentre*Je suis sur le chemin. Je signe souvent avec ce dénominatif.

Je n’avance pas toujours à la même allure, parfois, je fais des pauses, parfois je fais un pas de côté mais, l’instant d’après je me ressaisis et je continue ma route.

Au travers de mes créations (peintures, écritures, photographies) je suis à la recherche, de la beauté, de l’essentiel,en me servant de la concentration et de la méditation.

Tout a une signification. Quand j’écris de la poésie, un mot évoque une image, une forme, une couleur, une saveur peut être un parfum, il faut lire le blanc  entre les lettres et aussi le blanc entre les mots …

En peinture, en ce moment je travaille beaucoup autour de formes circulaires, des mandalas, mais cela peut varier selon mon inspiration, le thème de ma démarche restant le même.

Quand je fais une série de photos sur un thème la photo raconte une histoire mais la frange de blanc entre deux instantanés est tout aussi importante parce qu’elle exprime la continuité entre les deux photos .

En ce qui me concerne, en photographie, J’aime photographier les fleurs car ce sont des objets de beauté et de méditation, chacune, par sa forme et sa couleur dégage une énergie particulière et apporte du bonheur à qui sait la regarder. j’aime  aussi saisir  l’instant présent quand il est dense avant qu’il ne s’évanouisse .  C’est un instant de grâce à partager tel quel.

J’aime aussi capter l’âme d’un lieu à travers les habitants bien sur, mais aussi à travers les signes  du passé en lien avec le présent qui racontent une histoire.

 

Verslecentre

 

 

 

Exposition-vente dans les salons de l’hôtel d’Olivary***

lundi, novembre 12th, 2012

Cet hôtel particulier du XVIIème siècle est situé dans le quartier Mazarin Tout près de la fontaine des Quatre Dauphins. Il a été construit en 1656 selon les plans de l’architecte flamand Jean DARET(1613-1668) et inscrit à l’inventaire en 1943.

Les travaux ont été confiés aux maîtres maçons Jean Jaubert et Laurent Vallon et la décoration au maître gypsier Jacques Escursan, assistés du géomètre Louis Cundier, des maîtres menuisiers Auguste Reynaud et Nicolas Menard, du sculpteur Jacques Fosse et du maître peintre Jacques Macadre.

Cet hôtel est desservi par une vaste cage d’escalier avec une très belle rampe louis xv en fer forgé figurant parmi les plus élégante du quartier.

Ses trois salons en enfilade, joliment décorés de trumeaux et de gypseries, de tentures murales en soierie lyonnaise style Régence, ont été conçus pour les réceptions. Son jardin intérieur à la française d’une superficie de 700 m2 est ombragé par de grands arbres, j’ai tout particulièrement aimé le bassin , les allées de buis et les magnifiques géraniums rouges qui dialoguent avec le vert foncé de l’ensemble.

En 1978, la famille D’Olivary, vieille famille de parlementaires aixois, devient propriétaire de cette belle demeure.

Cet hôtel appartient à ses descendants et donc à la même famille depuis plus de deux cents ans.

En 1884 l’hôtel s’est ouvert au public dans le cadre d’expositions, de concerts, de réceptions et de visites historiques.

www.salonsdolivary.com

C’est dans le cadre des journée du patrimoine que j’ai découvert ce bel endroit et que j’ai eu l’occasion de dialoguer avec la chaleureuse hôtesse des lieux Madame Yvette de Welle.

Je la remercie de m’avoir proposée de participer  à l’exposition-vente de fin d’année.

Date 16 et 17 Novembre 2012 de 10 heures à 19 heures au n°10 de la rue du 4 septembre Aix en Provence..

Entrée libre et gratuite.

Je vous ai préparé un déjeuner raffiné de fleurs  en photos et des délices de poésies le tout sur un tapis de broderies.

Je vous y attends,cela me ferait plaisir de vous y voir et vos amis sont les bienvenus***

Je suis entourée de douze autres exposants qui chacun amène son savoir faire.

Cela passe de la sculpture en fer forgée à la peinture à la photo à la poésie … et pour régaler votre gosier,Vous y trouverez aussi du foie gras du génépi et du vin  bio de Provence…

 

Mandala-chrysanthème champs de paradis…

dimanche, novembre 4th, 2012

Mandala fleur_ champs de paradis_ J’aime_

Je trouvais lumineuse cette petite phrase d’un poète anglais, mais, j’ai récolté le maximum de spams avec elle , avait-elle un double sens subversif que je n’ai pas compris je ne sais pas mais, je l’ai enlevée et remplacée par un extrait de mon ouvrage » un éternel soleil » nom de plume : Brigitte Gladys.

IL est paru cet été chez Edilivre

Pour moi l’idée est la même.

Se pencher de très près sur les trésors et la beauté de la nature et s’émerveiller  jusqu’au moindre petit grain de sable.

– J’aime…

Le ciel bleu limpide clair immense,

La liberté, la couleur de l’aube,

Le chant du rossignol,

La brillance

et la chaleur du soleil réchauffant ma peau…

l’éclat changeant, la transparence

et la souplesse de la lumière,

le souffle du vent

dans les verts paradis des amours enfantines…

J’aime encore la couleur pourpre

d’un champs de tulipes au printemps,

puis la rose nacrée et le parfum des tilleuls.

J’aime aussi l’odeur et la couleur

des champs de blé en été,

le doux clapotis de la rivière qui coule

la musique douce et puis, par-dessus tout

j’aimerais….

Page 118

 Extrait de mon roman, » Un éternel soleil » paru chez Edilivre
La petite phrase de William Blake était la suivante :
Dans chaque grain de sable voir un monde dans chaque fleur voir un champs de paradis.
William Blake
J’aime la nature et j’utilise beaucoup la macro  la super macro en photographie .

Un objet de beauté est une joie pour toujours…

mardi, octobre 9th, 2012

A thing of beauty is a joy for ever (John Keats  1795-1821)

Ou bien encore : Beauty is truth, truth is beauty- that is all ye know on earth and all we need to know.

Soit : Beauté est vérité-voilà tout ce que l’on sait sur terre et tout ce qu’on a besoin de connaître.

John Keats est un poète délicat et romantique qui aimait la nature et les fleurs . A chaque fois que revient l’automne je pense à sa poésie intitulée : Ode to autumn.Season of mists and mellow fruitfulness!
Close bosom-friend of the maturing sun;
Conspiring with him how to load and bless
With fruit the vines that round the thatch-eaves run;
To bend with apples the mossed cottage-trees,
And fill all fruit with ripeness to the core;
To swell the gourd, and plump the hazel shells
With a sweet kernel; to set budding more,
And still more, later flowers for the bees,
Until they think warm days will never cease,
For Summer has o’erbrimmed their clammy cells.

Who hath not seen thee oft amid thy store?
Sometimes whoever seeks abroad may find
Thee sitting careless on a granary floor,
Thy hair soft-lifted by the winnowing wind;
Or on a half-reaped furrow sound asleep,
Drowsed with the fume of poppies, while thy hook
Spares the next swath and all its twined flowers;
And sometimes like a gleaner thou dost keep
Steady thy laden head across a brook;
Or by a cider-press, with patient look,
Thou watchest the last oozings, hours by hours.

Where are the songs of Spring? Ay, where are they?
Think not of them, thou hast thy music too, –
While barred clouds bloom the soft-dying day
And touch the stubble-plains with rosy hue;
Then in a wailful choir the small gnats mourn
Among the river sallows, borne aloft
Or sinking as the light wind lives or dies;
And full-grown lambs loud bleat from hilly bourn;
Hedge-crickets sing, and now with treble soft
The redbreast whistles from a garden-croft;
And gathering swallows twitter in the skies.

John Keats

http://www.youtube.com/watch?v=dRaZLelITDQ

Ci dessus une belle interprétation de ce poème.