Archive for the ‘poésie’ Category

La pensée fleurie du jour.

samedi, septembre 29th, 2012

Entre Mon Pays – et les Autres –
S’étend un Océan –
Mais – en Ambassadrices – les Fleurs –
Entre nous négocient.

***

Between My Country – and the Others –
There is a Sea –
But Flowers – negociate between us –
As Ministry.

(Emily Dickinson)

L’instant est un mandala à vivre pleinement.

jeudi, septembre 20th, 2012

J’aime méditer sur les sentiers,

respiration, inspiration

tous mes sens sont en éveil

le soleil fait de l’accrobranche sur les pins

les oiseaux se répondent gaiement

la lumière est douce et parfumée

fleurs de thym de romarin de serpolet

tapisserie de fleurs étoilées zinzolin

conscience du frémissement de l’air

conscience du bleu du ciel

conscience de la pesanteur du pas

conscience de la terre ocre-jaune

conscience du rocher orangé- rouge

conscience de l’écorce de l’arbre

immersion, respiration, inspiration

mon coeur palpite à l’unisson avec la nature

Au détour d’un sentier sa cime apparait

Elle est belle, souveraine, dominante

ses ombres et ses lumières découpent l’horizon

émerveillement, couleurs changeantes,

je la regarde, je la contemple.

Vibration, émotion, admiration

bonheur, relaxation.

Vers le centre

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Vivre intensement l’instant quand il est beau avant qu’il ne s’évanouisse.

Vendredi 18 juin 2010

Sur cette très belle ballenas.jpgplage d’Uruguay, on peut entendre le chant des colombes mais aussi le chant des baleines. Dieu merci, je ne vois aucun requin !!!

Gracias Nadia por tu lindas fotos.

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Quand il est beau saisir l’instant avant qu’il ne s’évanouisse. Coucher de soleil sur la plage de La Paloma.

Jeudi 17 juin 2010

Magnifique photo envoyée par Nadia qui habite de l’autre côté de l’atlantique et qui va souvent sur la plage de La Colombe.la-paloma.jpgLa bas on vit le coucher de soleil avec intensité et quand il s’est enfin couché après avoir déployé une palette de couleurs flamboyantes, on l’applaudie.

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Allez tranquillement …. Prenez attention . Tâchez d’être heureux.

Mardi 15 juin 2010

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes les personnes. Dites doucement et clairement votre vérité et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; Ils ont leur histoire. Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit. Ne vous comparez avec personne, vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous. Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle ; C’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires car le monde est plein de fourberies.

Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui  existe ; Plusieurs individus recherchent de grands idéaux  et partout la vie est remplie d’héroïsme. Soyez vous -même.Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez pas cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.

Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères . De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la grande solitude. Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; Vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous  soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devait. Soyer en paix avec dieu, quelque soit votre conception de lui ; Et quel que soient vos travaux et vos rêves, gardez, dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme. Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés , le monde est pourtant beau. Prenez attention . Tâchez d’être heureux.

Manuscrit d’un auteur inconnu  trouvé dans un vielle église de Baltimore en 1692.  Il  va droit à l’essentiel et  est éternel dans son essence .

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Une des multiples facettes de la plilosophie des contes Zen que j’ai lu pendant le voyage.

Vendredi 4 juin 2010

Un moine Zen se disposait à parler sur la grand place du village. Il avait soigneusement rédigé son discours,et il s’apprêtait à le lire, quand un brusque coup de vent fit s’envoler toutes les feuilles dans les branches du citronnier. Pris au dépourvu, incapable de retrouver le fil de sa harangue, il dit :

” Mes amis, voici en résumé, ce que je voulais vous exposer :

Quand j’ai faim, je mange, quand je suis fatigué, je dors !

_  Mais tout le monde ne fait -il pas comme vous, maître ?

_ Non pas tout le monde de la même façon !

_ Pourquoi,  maître ?

_ Quand les gens mangent, ils pensent à mille choses, quand ils s’endorment, ils pensent à leurs problèmes. Voilà pourquoi ils ne sont pas comme moi ! ”

C’est une belle philosophie de vie qui me plait beaucoup, j’arrive parfois à être comme lui mais pas toujours…

Cependant cette philosophie comporte une faille. Maître, si l’instant que  vous être en train de vivre est insupportable que faites vous ? Vous vous délectez de l’instant et vous vous y complaisez ?

Allongée à plat dos,  cassé, brisée, paralysée, ne pouvant bouger que la main gauche, en proie à une souffrance indescriptible sans savoir si un jour je remarcherais, si je pourrais utiliser ce bras droit paralysé, faire des gestes quotidiens, manger, boire, me peigner, écrire, peindre…. Avec pour toute toile de fond le plafond.

Mon expérience de vie me permet d’y répondre.

Il y a trois solutions à ce problème qui consistent toutes à sortir de l’instant.

La première, non pas la plus facile, c’est partir, tout laisser tomber pour ne plus souffrir, mais c’est le souvenir de mes enfants que j’allais abandonner qui m’a gardée en vie .

La deuxième, se projeter dans l’avenir  et imaginer qu’à nouveau, je marcherais, me voir en train de poser un pied  devant l’autre, être debout  et avancer,  qu’à nouveau, je pourrais  faire la pince avec mon pouce et mon index et écrire encore et prendre mes enfants dans les bras, les voir grandir.

Se servir de son imagination pour sortir de la prison dans laquelle cet accident m’avait plongée.

La troisième, se projeter dans le passé et ne visionner que les bons moments.

Peut être que le maître y avait aussi pensé et que parmi tous les feuillets qui se sont envolés, la réponse au problème s’y trouvait.

J’ai choisi les deux dernières solutions, j’ai mis plusieurs mois avant de commencer à réapprendre à marcher  et encore plus pour écrire. Je ne regrette pas mes choix, j’ai eu le bonheur de voir grandir mes enfants et puis,  j’écris, je créé et je peins et je philosophe.

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Comment transformer la souffrance ? La méditation : Une solution parmi tant d’autres ….

Jeudi 1 avril 2010

Article tiré de la revue psychologie de ce mois ci . Page 154

La méditation, un analgésique efficace ?

Les adeptes de la méditation Zen seraient moins sensibles à la douleur. Une étude canadienne à confronté deux groupes de personnes, l’une pratiquant régulièrement la méditation, les autres non. Les participants ont été soumis à un test de résistance à la douleur. Une plaque chauffante a été appliquée sue leurs mollets. La température a été augmentée progressivement jusqu’à la limite du tolérable pour chacun. Les personnes du groupe pratiquant la méditation avaient un seuil de tolérance plus élevé que celles du groupe témoin. C’est en maîtrisant leur respiration (environ douze inspirations par minute) qu’ils ont pu réduire de 18 °/° l’intensité de la douleur. Ces résultats montrent que cette forme de méditation pourrait avoir de réels effets analgésiques.

Mon témoignage : Sans la sophrologie et la méditation  je souffrirais tout le tant et ma vie serait insupportable, je ne sais pas si j’aurais aimé la continuer . Ces deux disciplines que je pratique quotidiennement au moins 20 à 30mn  me permettent de casser le cycle infernal de la douleur et de vivre mieux .

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L’instant est un mandala. Juste être là …

Lundi 22 février 2010

Promenade sur la Sainte Victoire.

Éteins toutes les lampes

Demeure dans ce lieu

-celui ci et nul autre.

Dans ce temps sans bord

l’instant est un mandala

Ni main aggripée à hier

ni bras lancé vers ce qui vient

tu peux enfin parler de l’être -là.

J.P Hameury

Un très beau poème que j’aime auquel je vais associer une de mes créations. Ce serait la nuit illuminée…

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L’enfant que je fus….

lundi, août 13th, 2012

Poésie trouvée dans le blog arbrealettres.

Fumée et odeur

d’un feu de bois

dans le brouillard d’automne

apparaît soudain

l’enfant

que je fus

brutale

foudroyante

conscience

des années

qui ont fui

Poète : Charles Juliet

 

La France un beau pays, ma province, mon Occitanie…

lundi, août 6th, 2012

Le pont vieux, le pont neuf et puis à droite devant l’église, le musée Ingres.

Le Tarn coule  au pied de la ville de Montauban.

 

 

La France offre une multitude de paysages et de visages riches et merveilleux (forêt, plaines, bocages, montagnes, collines,vallées, rivières, lacs, mers….)que j’aime découvrir.

Cependant, passent les années, les mois, les jours,les heures, les minutes, les secondes, je garde toujours sur mon coeur écrit à l’encre violette, le nom de la ville où j’ai grandi et celui de ma province,  » mon Aquitanie ».

Même si, dans ses ruelles, plus personne ne me reconnaît, moi, je la reconnais et elle me reconnait aussi . J’y suis restée fidèle.

Chaque endroit garde intact le souvenir du glissement de mes pas d’enfant. Chaque mur murmure des secrets et me renvoie mes émotions, mon sourire d’autrefois, lumineux et  rempli de rêves, d’espace, d’espérance .

Je me souviens de la couleur vibrante et rose des toits, de la brise dans la robe des tilleuls, de l’eau verte et frissonnante du Tarn, du parfum des iris le long de ses rives, je me souviens..

Une mélodie à la harpe émouvante de John Thomas : l’adieu au pays natal du ménestrel.

Sur mon chemin j’ai rencontré l’ancolie bleue (bleu-Klein)

lundi, juillet 9th, 2012

Le bleu-rouge

sublime

Klein c’est du bleu outremer avec une pointe de rouge et pour trouver la couleur de l’ancolie il faut rajouter une pointe de blanc.

Un peu rare ici mais très courante dans le parc du Mercantour.

Je trouve la forme et la couleur de ces fleurs absolument sublimes. On peut méditer avec bonheur sur cette fleur longtemps, c’est un mandala parfait et sa couleur inspire la paix intérieure .

Les fleurs sont de formidable source d’inspiration.

En Angleterre on les appelle « Columbine »parce-que ses 5 pétales donnent l’illusion de voir cinq colombes en train de boire dans une fontaine.

Un poème de Francis Jammes sur l’ancolie

Deux ancolis se balançaient sur la colline

Et l’ancolie disait à sa soeur l’ancolie;

Je tremble devant toi et demeure confuse.

Et l’autre répondait ; si dans la roche qu’use l’eau,

L’eau goutte à goutte, je me mire , je vois

Que je tremble et que je suis confuse comme toi,

Le vent de plus en plus les berçait toutes deux,

les emplissait d’amour et mêlait leurs coeurs bleus.

En marchant dans la rue… J’entends le chant des arbres.

samedi, mai 12th, 2012

En marchant dans la rue un arbre m’a tendu un très joli poème.

Canto de los arboles

 

Se enfilan los arboles,

Se encaminan las plantas;

Sus raïces buscan el comienzo.

Cual comienzo buscan?

Serà la vida o la muerte ?

 

Sus raïces buscan la muerte profunda;

Flores y hojas buscan la vida profunda

Que se refleja en el mundo-fuego.

 

En verdad ellos cantan el viaje de la vida,

Asi, ellos se ofrecen en la tierra,

Para qué?

Para que camine la vidad

correteando a la muerte.

La vida y la muerte se llaman,

y se juntan para hacerse reir

En medio de la profundidad  de los arboles.

Ellos aplauden con sus hojas;

Asi comienza la danza

y el canto de los arboles.

Humberto Tehuacat Cuaquehuat (Poète et médecin nahtuatl  mexicain)

Traduction du poème :

Le chant des arbres

Les arbres se mettent en rang,

Les plantes se mettent en route;

Leurs racines cherchent le commencement.

Quel commencement cherchent -telle?

Celui de la vie ou celui de la mort ?

Leurs racines cherchent la mort profonde;

Les fleurs et les feuilles cherchent la vie profonde

Qui reflète dans le monde-feu.

En vérité ils chantent le voyage de la vie.

C’est ainsi qu’ils s’offrent à la terre.

Pourquoi ?

Pour que la vie avance sur la route,

poursuivant la mort.

 

La vie et la mort s’appelle,

et s’unissent pour se faire rire,

dans la profondeur des arbres.

Ils applaudissent de toutes leurs feuilles;

Ainsi commence la danse

Et le chant des arbres.Au Mexique la tradition que que la mort voyage toujours assise à notre droite.

Ce poème est aussi une poème qui parle de ce thème ; la cohabitation de la vie et de la mort.

 

Le bonheur est dans le pré…

vendredi, mai 4th, 2012

Paul Fort

(1872-1960)

Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.

Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.

Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.

Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer….

Autre lien très beau et très intéressant : Le bonheur est dans le pré un poème de Paul Fort

http ://www.poésie.net/enfants/fort.htm

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http://www.youtube.com/watch?v=H2zGkwCxR3w

Une belle interprétation du poème par Muriel Colombeau.

 

Bonheur : l’instant est un mandala

samedi, mars 10th, 2012

                 Soirée du vernissage : Arbrealettres arbre à poésies**** Il y avait beaucoup de monde ce soir là… Vibrations joyeuses et hautement colorées…. Un ami poète a déployé les bras d’un magnifique olivier qui a été honoré de centaine de poèmes… Les mots et les couleurs, les formes  se confondent et se répondent ce fut  un bon moment de bonheur de convivialité et de partage.

Certaines  photos ont été prises par Raymond celui qui tient l’olivier. Il adore la photo, les autres ont été prises par moi qui aime tant saisir l’instant pour le garder plus longtemps surtout quand il est agréable…

Ce soir mes peintures et la poésie entreront en résonance dans le cadre du printemps des poètes…

vendredi, mars 9th, 2012

 

Un ami poète m’a présenté au président d’Art Club Provence. J’ai tout de suite sympathisé avec lui et  apprécié  sa manière d’ associer la poésie, la peinture la musique et parfois même la danse pour créer un événement.

Je n’avais pas du tout l’intention d’exposer cette année. Le plus difficile pour moi ce n’est pas de peindre ou bien d’écrire ou bien de dire de la poésie, c’est la préparation et l’accrochage des peintures.

Une salle d’exposition était libre par désistement d’une personne . André m’a proposée d’exposer et même de m’aider à l’accrochage, comment refuser, sachant qu’en plus mes amis poètes viendraient avec une musette remplie de poèmes…

L’endroit se situe dans le quartier des facultés à Aix en Provence.

Avec un peu de chance sous y trouverez peut être une femme à la robe de coton blanc qui remonte le chemin du coton rouge.

Merci à tous ce qui m’ont aidée à finaliser l’exposition et à tous ceux qui vont  ce soir  faire résonner en harmonie ma peinture et la poésie.

Mes peintures resteront exposées un mois. Ce soir ou bien un autre jour venez au rendez vous, elles vous attendent…

Les thèmes abordés : L’enfance, le thème du printemps des poètes et puis la femme et la nature (fleurs, papillons, lune,soleil, paysages…)

Certains diront que je suis une femme caméléon et que je change de nom à chaque exposition Ce soir ce sera Brigitte Gladys qui expose , ce sont mes deux prénoms. Je suis aussi -vers le centre- celle qui écrit  sur ce site…

 

Suite du poème « débarcadère » Marseille de Jules Supervielle;

mardi, février 7th, 2012

Et la lune, est un singe échappé  au baluchon d’un marin

Qui vous regarde à travers les barreaux légers de la nuit.

Marseille, écoute-moi, je t’en prie, sois attentive,

Je voudrais te prendre dans un coin, te parler en douceur,

reste un peu tranquille que nous nous regardions un peu

ô toi toujours en partance

Et qui ne peut t’en aller,

A cause de toutes ces ancres qui te mordillent sous la mer.