Archive for the ‘poésie’ Category

Une chanson en forme de poème de Polnareff que j’aime beaucoup en partage.

samedi, août 6th, 2011

De la mort à la vie et de la vie à la vie …. Un éternel soleil mon ouvrage paru chez Edilivre.

jeudi, août 4th, 2011

Un terrible accident de voiture sur la nationale qui brise tout sur son passage. Un évènement imprévu qui fait basculer sa vie dans un cauchemar  noir et absolu.

Le choc effroyable, un cri déchirant , la douleur implacable qui vous broie les os, la perte connaissance. La vie qui s’en va.

Plus tard, le réveil confus, la mémoire est défaillante, le passé et le présent se confondent. Immobilisée à plat dos, écrasée de douleur…. Vivre ou mourir, mourir ou vivre ?

Quels sont les éléments qui m’ont poussée à survivre ?

Il aurait été si facile de basculer de l’autre côté et de dire comme le poète désespéré Pavese : « Et la mort viendra et elle aura  tes yeux ». Le poète a écrit ces vers en pensant à la femme qui l’a abandonné.

Où ai-je- puisée la force pour surmonter la souffrance et cette épreuve qui va bouleverser et changer mon existence à jamais ?

Ce sont les questions soulevées dans cet ouvrage inspiré par une douloureuse expérience de vie.

La mort est au bout du chemin, c’est le sort de tout un chacun mais, il faut  continuer son chemin en se tenant debout  et créér sans relâche.  La mort n’est pas le but ultime c’est juste un passage, autant vaut-t-il que cela soit un beau passage.

Moi, j’aimerais la mort soit douce, sans cri, qu’elle arrive à petit pas, que j’ai le temps de l’en-visager, de l’apprivoiser  alors, j’entrerai en méditation pour atteindre l’extase.

j’aimerais partir sans souffrance. La pire des morts, c’est quand il y a violence et qu’elle vous surprend sans prévenir.

La couverture de mon ouvrage est une oeuvre personnelle.

D’un éternel soleil à un autre. Publication de mon ouvrage : Un éternel soleil aux éditions Edilivre.

jeudi, juillet 28th, 2011

Un éternel soleil

Un éternel soleil.

Publication de mon ouvrage aux éditions Edilivre.

J’ai commencé son écriture  bien avant l’ouverture de mon site vers le centre.

Au début, après mon accident, quand j’ai pu tenir un stylo, je souhaitais mettre des mots sur la souffrance (physique et morale).  Je voulais la banderiller,la dépecer, la mettre à mort, pour qu’elle me laisse  tranquille. Revivre enfin, oublier l’accident, le handicap , la douleur, la solitude…

Les mots sont venus noircir des pages et des pages et cela a duré longtemps. Un jour, j’en ai eu assez d’écrire sur ce thème.

J’ai alors déposé mon cahier sur une étagère.

Plus tard, j’ai éprouvé le besoin d’écrire sur le bonheur et tout ce qui le caractérisait à mes yeux et les mots sont venus éclairer et fleurir des feuilles et des feuilles blanches. Puis, j’ai déposé ce nouveau cahier sur la même étagère.

Le temps a passé.

Des mois et des mois se sont écoulés l’étagère a tenu bon. J’ai repris mes deux cahiers. Je les ai relus. J’en ai repris un troisième et l’inspiration m’est venue , j’ai alors rédigé mon ouvrage presque d’une traite. Chapitre un, chapitre deux, chapitre trois.

Je n’étais pas prête pour le publier, j’ai à nouveau déposé mon manuscrit sur l’étagère. Le temps a passé. Un jour, une amie professeur de lettres est venue me rendre visite. Je lui ai proposé de lire mon ouvrage.

Elle l’a lu et m’a encouragée à le publier. Je n’étais toujours pas décidée à le faire et, à nouveau, j’ai déposé mon manuscrit sur la même étagère.

Des mois et des mois ont encore filé, puis, ma fille l’a découvert et a souhaité le lire.

Elle l’a trouvé très émouvant et m’a dit :  Tu devrais le publier.

C’est ainsi que je me suis décidée.

Les Editions Edilivre m’ont  donnée la possibilité de participer à l’élaboration de  l’ouvrage. Cela m’a beaucoup plu. J’ai choisi une de mes peintures pour la couverture.

En le  lisant vous comprendrez pourquoi j’écris si régulièrement sur le site vers le centre.

Bonne lecture.

J’associe à cette présentation trois morceaux de musique.

Un morceau flamboyant de De Falla qui s’appelle danse de la vie brève. Il est d’une beauté solaire  habillé de vibrantes notes colorées, un morceau habité de bonheur et si la vie n’est qu’un passage plus ou moins long, alors, vivons là ainsi, chaque jour est un nouveau jour…. Cette pièce est interprétée brillamment par le violoniste Patrick shemla .

 

Et puis aussi deux autres morceaux de Keith Jarrett que j’écoutais en boucle durant mon hospitalisation et qui me permettaient de m’élever et de m’évader vers un monde lumineux et merveilleux. Il me faisaient oublier ma souffrance.

Saircases : http://www.youtube.com/watch?v=bHKjaf5VvFA

 

 

http://www.edilivre.com/eternel-soleil-brigitte-gladys.html

Le lac : Poème d’ Alphonse de Lamartine(1790-1869) Un très beau poème !

mercredi, juillet 27th, 2011

-Ô temps , suspends ton vol ! Et vous heures propices

Suspendez votre cours !

Laissez nous savourer les délices

Des plus beaux de nos jours…

 

Au bord du lac du Bourget, je me souviens d’un repas où ma cousine Elda , aujourd’hui disparue déclamait ce poème avec bonheur pour notre bonheur. Elle avait grandi au bord de ses rives, elle l’aimait et elle en connaissait tous les secrets.

.YouTube – ?Le lac:A. De Lamartine: récité par par Patrice Gelsi??

Vers l’union : Un magnifique poème d’un grand maître Soufi andalou (1165-1240)

mardi, juillet 19th, 2011

En rangeant ma bibliothèque je viens de retrouver fort à propos ce merveilleux poème en accord avec  ma nature mystique .

Je le mets en partage.

Vers l’union

Ecoute, ô bien-aimé !

Je suis la réalité du monde,

Le centre et la circonférence,

J’en suis les parties et le tout.

Je suis la Volonté établie entre le ciel et la terre,

Je n’ai créé en toi la perception

que pour être l’objet de Ma perception.

Si donc tu Me perçois, tu te perçois toi même

mais tu ne saurais Me percevoir à travers toi.

C’est par mon oeil que tu Me vois et que tu te vois,

ce n’est pas par mon oeil que tu peux Me concevoir.

……..

 

Bien- aimé, allons vers l’union…

Allons la main dans la main,

entrons en la présence de la Vérité,

qu’elle soit notre juge

et imprime son sceau sur notre union

à jamais.

 

Ibn ul – Arabi

Elle ajustait sa traîne de paon magnifique et délicatement ouvragée de ses mains.

vendredi, juillet 15th, 2011

Evelyne et Jean se sont mariés une semaine après dans une autre très belle ville : Annecy.

Voilà, je la vois, elle s’était cachée derrière une fleur de géranium….

vendredi, juillet 15th, 2011

Retrouvons le fil d’Ariane de la vie : La mariée est quelque part dans ce jardin.

vendredi, juillet 15th, 2011

No soy de aqui, ni soy de alla (je ne suis pas d’ici, je ne suis pas là-bas) Une très belle chanson de Facundo Cabral (1937-2011))

jeudi, juillet 14th, 2011

Je viens de découvrir cette chanson et cette vidéo très émouvante que je mets en partage.

Un texte fort et poétique , une voix si douce et si mélodieuse.

Honoré du titre de « messager mondial de la paix » par l’UNESCO en 1996  pour ses messages et ses prises de position.

Le refrain parle d’un sujet qui m’est cher : L’identité

Je ne suis pas d’ici, je ne suis pas de là-bas

Je n’ai pas d’âge

Mon avenir c’est d’être heureux

C’est ma  couleur d’ identité.

Une identité qu’il ne définit ni par son nom ni par son lieu de naissance.

http://www.youtube.com/watch?v=xD3G6eM3tPI&feature=related

La poésie est universelle, elle n’a pas de pays, elle n’a pas de frontière, elle est libre de voyager dans l’espace et dans le temps, la poésie est au centre parce qu’elle touche cette petite parcelle d’infini qui brille dans notre coeur. telle est ma définition de la poésie.

Sa poésie écrite et chantée est d’ailleurs comme d’ici, elle est émouvante et libre et libre de se déplacer dans le temps et dans l’espace c’est ainsi que nous pouvons l’écouter aujourd’hui , ici à des milliers de kilomètres de l’Argentine le pays natal de Facundo Cabral.

Le poète n’est pas mort tout à fait, vive le poète et vive la poésie !!!

Pause sur le poète chanteur argentin qui nous a quitté de la même manière que le poète Garcia Lorca nous a quitté

mardi, juillet 12th, 2011

Très émouvant ce poème chanté : Le jour où je partirai.

La mort voyage toujours à notre droite, sans doute le savait-il ?

Magnifique poème et magnifique vidéo ….