Vous l’avez compris je suis fan de l’oeuvre de Marcel Pagnol.
Ce pays là, je le connais depuis plus de 20 ans pour y être venue faire une cure aux Camoïns.
C’est un endroit où le temps n’a pas de prise, un endroit où la nature est préservée, un endroit que jaime beaucoup.
Un extrait de » rencontres avec Marcel Pagnol » écrit par l’Abbé Général des Prémontrés.
Il m’ a promené jusqu’au massif du Garlaban, en passant près du ruissatel, puis par la ferme d’Angèle. Nous avons fait les crêtes, le Taoumé, la tête rouge, la barre des Escaou-près, la baoumo Sourno, les Barres du Saint Esprit, les bois de Pichauris.
Désormais ces noms auront pour moi aussi une sensibilité.
Pour tous les lecteurs de la Gloire de mon père et du Château de Ma Mère ils sont les paratonnerres des souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol. Ils les désignent et ils les préservent, ils les racontent….
sur le bureau un cahier à papier quadrillé pareil à celui des écoliers. La page blanche était à moitié couverte d’une écriture ronde appliquée. A côté, un porte-plume en roseau à plume carrée :
– Tu vois, me dit -il, chaque soir, j’écris mes souvenirs.
* Écrire ces quelques lignes m’a demandée beaucoup d’effort, j’ai mal, je me suis blessée à l’épaule droite en faisant comme si je n’avais rien.
Mon handicap de base sur le bras droit est le suivant : Grave fracture de la tête humérale droite engrenée, avec lésions neurologiques très graves entraînant une paralysie de la main droite.
Je précise que je suis droitière; pendant quelques temps je vais mettre ce bras au repos.