C’est une fleur absolument extraordinaire qui est utilisée dans la composition d’un élixir floral du docteur Bach.
Cette composition permet de lutter contre le chagrin, la tristesse et les peines de coeur inconsolables.
http://www.youtube.com/watch?v=H2zGkwCxR3w
Une belle interprétation chantée du poème.
Paul Fort
(1872-1960)
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite.
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite, cours-y vite.
Si tu veux le rattraper, cours-y vite. Il va filer….
Autre lien très beau et très intéressant : Le bonheur est dans le pré un poème de Paul Fort
http ://www.poésie.net/enfants/fort.htm
Sur le bord du chemin, un jeune plant de coquelicot qui peut se manger. Les fleurs ne sont pas encore arrivées, après c’est trop tard, les feuilles sont trop dures.
Comment le préparer ?
Bien laver chaque plant, les jeter dans l’eau bouillante puis les faire égoutter dans la passoire.
Dans une poêle faire revenir des oignons et une fois qu’ils sont revenus mélanger avec les coquelicots. Un peu de poivre gris, un peu de sel et c’est délicieux .
C’est une plante formidable et généreuse tout comme la nature. Avec les pétales rouges on peut faire du sirop et incorporer ses graines dans des gâteaux.
La nature est belle, généreuse, accueillante, un havre de paix et de ressourcement , prions pour qu’aucune catastrophe naturelle ou humaine ne vienne la dévaster. Nous serions alors tous orphelins ….
Dans le pré la mauve est bien présente mais sans fleur.
Aussi, j’ai choisi de vous montrer ce pied en fleurs qui s’étale sur le talus à partir de son centre.
Tout comme sa couleur délicate la mauve a des vertues médécinales, elle se prend en tisane et est efficace contre les inflammations diverses.
La fleur décore aussi les salades
Cet un bel endroit, retiré du monde, idéal, pour se ressourcer. Respiration, inspiration …. Au printemps, nuances de verts à l’infini et broderies de fleurs tapissent les monts et les vallées .
Des plantes sauvages et des fleurs qui se mangent, il y a beaucoup et pour tous les goûts :
La laitue , la chicorée , le pissenlit, la roquette, l’oseille, les brocolis, les plants de coquelicots, les fleurs de calendula, les fleurs de mauve, les fleurs de camomille…
Toutes ces plantes étaient très appréciés de nos ancêtres qui en consommaient régulièrement.
Pour ma part, je les trouve plutôt acres et c’est le pissenlit, quand il est tendre, que je préfère. J’aime aussi les jeunes plants de coquelicot cuits et consommés comme des épinards. Le goût est très agréable et l’action sur l’organisme légèrement soporifique.
Sur la photo, vous pouvez voir l’ancêtre du brocoli qui saupoudre de blanc la prairie, au milieu, les feuilles lancéolées sont des feuilles de plantain, à gauche les fleurs jaunes sont des crucifères ou brassicacées …
Un groupe de joyeux randonneurs est passé, je les ai suivis, pas pour longtemps car, mes qualités de randonneuse avoisinent aujourd’hui le zéro pointé.
Aussi au premier détour du chemin, je me suis discrètement éclipsée et je suis partie à la recherche de la laitue sauvage, si vous ne me voyez pas revenir, c’est que je me suis perdue ou retrouvée dans le coeur d’une salade ou d’une fleur….