Ornée d’étoiles, d’or et d’émeraude
-L’eau roule-
rasant les arches du pont,
du lac au canal
du canal au fleuve,
toute l’eau
-s’écoule-
jusqu’à la mer,
C’était en juin, tôt le matin, il faisait frais mais, il n’a pas résisté à faire une petite promenade dans l’eau bleue du lac avec son chien.
Il y a beaucoup de sportifs aux abords du lac,on court on fait du vélo, on nage, on fait de la voile et puis après, une bonne grimpette sur les flancs des montagnes qui de loin en loin nous font signe.
Porte bonheur la poésie ?
Porte la vie la poésie ?
Porte la mort ?
Le temps passe
Les mots s’effacent un peu
virent au bleu
-fleurs bleues-
virent au violet
-violettes-
Je les chasse
Ils persistent
Ils insistent
Laissent une trace
et reviennent
en anneau d’or
-On s’aime-
Je suis née mariée,
mariée à la poésie
Pour le pire
Faut-il en rire?
Pour le meilleur
J’offre mon coeur
-Porte amour-
La poésie
-Porte bonheur-
Page et illustration tiré du site http://arbrealettres.wordpress.com
Certitude
Si réelle est la blanche lumière
de cette lampe, réelle
la main qui écrit, sont-ils réels
les yeux qui regardent ce qui est écrit?
D’un mot à l’autre
ce que je dis s’évanouit.
Je sais que je suis vivant
entre deux parenthèses.
***
Cerceza
Si es real la luz blanca
de esta lámpara, real
la mano que escribe, ¿son reales
los ojos que miran lo escrito?
De une palabra a la otra
to que digo se desvanece.
Yo sé que estoy vivo
entre dos paréntesis.
(Octavio Paz)
Commentaires
Brigitte a dit
D’un mot à l’autre
Ce que je dis s’évanouit…
Belle photo de page écrite et beau poème aussi.
Les mots dits s’envolent peut être mais, la feuille blanche accueille et recueille les mots de toutes les couleurs pour y laisser une trace vivante….
Savoir écrire, c’est merveilleux parce que la mémoire du dire est volatile, les mots déposent une empreinte…
Un de mes grand-pères ne savait pas écrire il signait avec une croix. Je réalise que j’ai beaucoup de chance de savoir écrire.
11 août 2011 à 10:11Oui RIEN ne reste au final de tous ces mots sauf quelques auteurs ou poètes qui persisteront un peu plus longtemps… c’est la vie!
Qu’importe écrire même pour soi oui quel privilège
Merci Brigitte de ce passage en P’OASIS (-: