Parfois le jour est égal à la nuit parfois la nuit l’emporte sur le jour. Parfois la lumière l’emporte sur l’obscurité, parfois c’est l’inverse. Rien n’est totalement lumineux et rien n’est totalement sombre.
Extrait de la nouvelle intitulée : Le chant de la fauvette
-Bon, Louis à toi de jouer, pose tes bières, enlevez vos manteaux. Allez… allez… Pas besoin de cornet à piston pour ce morceau. Il se mit au piano. Il entonna un boogie-woogie d’enfer.
La musique se mit à vibrer tout en tournant dans tous les sens, la pièce aussi. Les notes tombaient puis rebondissaient en feu d’artifice jusqu’au plafond, il y en avait de toutes les couleurs.
Les premiers pas de Fauvette furent hésitants et maladroits mais, petit à petit elle prit confiance et se laissa entraîner et griser par le rythme, Louis la guidait bien, à un moment donné, il la fit passer par dessus son épaule, en retombant lestement, prise dans un élan dynamique, elle fit une roue, puis une deuxième. Il la récupéra, la fit danser en rond en prenant toute la surface de la pièce. Ils étaient parfaitement accordés, leur yeux brillaient. Follement heureux et totalement électrisés, ils recommencèrent une autre figure, à nouveau, elle la prolongea par un saut de biche réussi.
L’atmosphère était à la fête. Il continua à jouer du piano pendant 5 minutes encore en les regardant avec admiration, puis s’arrêta.
Vous pourrez trouver la suite dans mon recueil de nouvelles qui vient de paraître chez EDILIVRE .
Actuellement en ligne, vous pouvez également le trouver à la FNAC et autres points de vente.