Mandala solaire des fleurs de gazania pourpres au coeur d’or. Absolument magnifique. Bonheur de jadis en lien avec le présent et le futur.
Le présent contient le passé et le futur.
Un terrible accident de voiture sur la nationale qui brise tout sur son passage. Un évènement imprévu qui fait basculer sa vie dans un cauchemar noir et absolu.
Le choc effroyable, un cri déchirant , la douleur implacable qui vous broie les os, la perte connaissance. La vie qui s’en va.
Plus tard, le réveil confus, la mémoire est défaillante, le passé et le présent se confondent. Immobilisée à plat dos, écrasée de douleur…. Vivre ou mourir, mourir ou vivre ?
Quels sont les éléments qui m’ont poussée à survivre ?
Il aurait été si facile de basculer de l’autre côté et de dire comme le poète désespéré Pavese : « Et la mort viendra et elle aura tes yeux ». Le poète a écrit ces vers en pensant à la femme qui l’a abandonné.
Où ai-je- puisée la force pour surmonter la souffrance et cette épreuve qui va bouleverser et changer mon existence à jamais ?
Ce sont les questions soulevées dans cet ouvrage inspiré par une douloureuse expérience de vie.
La mort est au bout du chemin, c’est le sort de tout un chacun mais, il faut continuer son chemin en se tenant debout et créér sans relâche. La mort n’est pas le but ultime c’est juste un passage, autant vaut-t-il que cela soit un beau passage.
Moi, j’aimerais la mort soit douce, sans cri, qu’elle arrive à petit pas, que j’ai le temps de l’en-visager, de l’apprivoiser alors, j’entrerai en méditation pour atteindre l’extase.
j’aimerais partir sans souffrance. La pire des morts, c’est quand il y a violence et qu’elle vous surprend sans prévenir.
La couverture de mon ouvrage est une oeuvre personnelle.
Tout d’abord j’ai retrouvé avec un immense bonheur Paco Ibanez et sa voix si prenante que j’écoutais en boucle quand j’étais étudiante. Il chante : Me gusta cuando calle …. Un poème de Pablo Néruda. Cela veut dire : J’aime quand tu fais silence et que je partage ton silence habité. La traduction littérale donnerait, « j’aime quand tu te tais » et cela serait un peu raide.
Puis en partage vous allez découvrir le même poème dit par l’auteur lui même.
YouTube – ME GUSTAS CUANDO CALLAS- PABLO NERUDA
Et puis pour commencer la journée avec plein de bonnes résolutions cet autre poème de Néruda.
BUne autre manière de le dire associée à une jolie lettrine de l’époque représentant Bernard de Clairvaux.
Mon dieu donnes moi la sérénité
D’accepter toutes les choses que je ne peux pas changer,
Donnes moi le courage de changer les choses que je ne peux changer.
Si, dans ta vie , tu devais pleurer,
Te sentant bien seul, loin de ceux que tu as aimés
Dis toi bien que tu auras toujours quelqu’un qui te montrera le chemin.
Écoutes ces mots, car moi qui te les dis, je n’ai pas toujours été ce que je suis.
J’ai connu bien des pleurs, des paniques, et des misères,
Alors récite avec moi cette prière.
Mon dieu donnes moi la sérénité,
d’accepter toutes les choses que je peux changer.
Donnes moi le courage de changer les choses que je peux,
Et la sagesse d’en connaître la différence.
Tu devras aussi te prendre en main,
Si tu veux changer ton destin,
Laisses de côté les choses qui te détruisent,
Tu auras alors de belles surprises.
Pour toi, chaque jour deviendra ensoleillé,
Ton coeur s’ouvrira à l’amour.
Ne vis qu’un jour à la fois si tu veux en profiter,
Et tu seras heureux pour toujours.
La suite demain….
suite :
Mon dieu donnes moi la sérénité,
d’accepter les choses que je ne peux changer.
Donnes moi le courage de changer les choses que je peux changer
Et la sagesse d’en connaître la différence.
Quand ma patience est à bout, aides moi à la retrouver.
Apprends moi à faire face aux difficultés avec calme et sérénité.
Lorsque je suis à court de réponses vives et intelligentes,
Permets que cesse le flot de questions, au moins pendant un court moment.
Mon dieu donnes moi la sérénité,
d’accepter toutes les choses que je peux changer.
Donnes moi le courage de changer les choses que je peux,
Et la sagesse d’en connaître la différence.
Et quand j’ai l’impression que les journée sont trop brèves
pour que je puisse accomplir toutes les tâches qui m’attendent,
Fais au moins que je puisse accomplir toutes les tâches qui m’attendent,
Fais au moins que je trouve le temps de faire le plus important,
Le temps d’écouter, le temps d’aimer
et le temps de rire aussi.
Une belle prière qui traverse aussi le temps..
Je suis née trop tôt
Je suis née trop tard
Je devais naître au printemps
Je suis née en hiver et aux forceps
Au mauvais endroit
Au mauvais moment
C’était un jour de rien
Un jour où ce n’était pas bien
On ne m’attendait pas
On ne me désirait pas
Mon parrain désigné
Pour le baptême
A déclaré forfait.
Devant un tableau aussi funeste ma bonne fée a eu pitié de moi et m’a dotée de quelques dons et précieuses qualités qui m’aideraient à avancer sur le chemin de la vie.
Le plus beau cadeau dont elle m’ai parée, c’est le don de créativité : créer avec les mots, l’imagination, les couleurs, le dessin….
Créer c’est la vie et la vie c’est créer.
Créer apporte le bonheur et permet de trouver des solutions à chaque problème.
Aujourd’hui, dans ma maison les fleurs chantent et dansent ….
verslecentre qui est née un 2 mars .
Cette couleur là je l’associerais à une écriture poétique qui m’est venue en pensant à lui et à une peinture de matin de printemps sur jardins en fleurs.
« J’étais interne au lycée. Il était externe. Je ne le voyais que pendant les cours et la récréation. La vie de pensionnaire était morose . C’était comme un soleil pour moi et chaque matin j’attendais avec impatience son retour. Nous parlions pas, nous parlions peu mais, chaque geste était un aveu, notre communication était légère, intuitive, divine, magique, mon regard éclairait son regard et ses lèvres me répondaient toujours par une secrète parole d’amour, ses mouvements étaient des murmures que moi seule comprenais et qui faisaient éclore chaque jour un bonheur nouveau…
J’aimais l’ange en lui, il aimait l’ange en moi… Nous marchions sur des chemins de lumière.
Devant nous s’étendaient des jardins sans limite qui chuchotaient au soleil toute la beauté des matins du monde. J’étais sa divine amie il était mon éternel amour. »
Passage tiré de mon ouvrage publié chez Edilivres : Un éternel soleil avec comme nom de plume Brigitte Gladys.
Je l’associerais aussi à un beau montage vidéo avec Charlie Chaplin : The king of the tramps.
Quand Charlie fait le clown, il a l’inspiration et la grâce d’un ange, il est drôle et merveilleux dans sa créativité.
Les images sont en noir et blanc mais tout est joyeux et en couleurs, les mouvements, la musique et les mots chantés inventés… Quand à la peinture à laquelle je l’associe, c’est une oeuvre personnelle.