*J’ai rencontré la licorne blanche
Elle m’a dit :
Tous les jours, c’est dimanche
tu dessines ton destin
Les mois et les saisons n’existent plus
Et c’est ainsi
qu’octobre a dit son dernier mot
J’ai volé son matin
Coupé sa respiration
brûle son écharpe de brume
Les mois et les saisons n’existent plus
Dans mon pays, il fait toujours beau
Je suis un tendre troubadour
Mon monde intérieur ressemble
Au monde extérieur
Chaque moment de chaque jour
m’enchante et je chante
La vie et l’amour *
B.GLadys
Le temps passe et repasse mais le cadre reste inchangé.
Cependant, les vagues roulent et roulent sur le rivage et ne sont jamais les mêmes à chaque fois.
Si je reviens un dimanche , jour de marché, j’aimerais au moins y retrouver l’éclat festif des tentures des commerçants, l’accueil jovial et convivial des cafés et restaurants qui longent le port.
Pour un ami poète qui s’en est allé à petits pas ….
De l’autre côté, la lampe est allumée
Tu as la clef du jardin secret
Pour toi la rose blanche
qui ne se fane pas
qui ne se ternit pas
Juste fais un pas et la vie
te tendra la main
elle te dira :
-Salut mon ami-
_pour toi_
Ce sera toujours dimanche
……
B Gladys
Boire d’un trait le violet de l’iris
S’habiller en dimanche….