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la poétique de la ville suite

mercredi, décembre 11th, 2013

Doeuvres personnelles 010étail d’une peinture à l’huile que j’ai réalisée dans la série poétique de la ville.

J’associerais ma peinture à un poème de Guillevic que j’aime beaucoup .

Le cercle

Est la meilleure figure

Pour le poème.

Curieux :

Lorsque je dis cercle

Je vois une lande

Et je cherche à deviner

Ce qu’il peut y avoir

Au milieu.

Je ne bouge pas,

Me laisse faire

Par cette lande,

Ce cercle imaginaire

Qui a pris corps.

Guillevic

oeuvres personnelles 014

Je l’associe également à ma définition de la poésie.

La poésie est au centre,

elle n’a pas de pays, elle n’a pas de frontière, elle est libre de voyager

dans l’espace et dans le temps et personne ne peut l’en empêcher….

Brigitte Gladys

 

De l’Art Contemporain ….

samedi, février 23rd, 2013

Verslecentre

Je me souviens, enfant, je dessinais et je peignais mais, dans ma famille de base, ce n’était pas du tout bien accueilli.

L’art, cela ne servait à rien et ne valait  rien, pire aimer peindre et dessiner ce n’était pas un plus, mais un moins, non, ce n’était pas bien et par extension, je n’étais pas bien.

Je n’étais pas conforme et de ce fait dévalorisée.

Donc l’idée de faire une carrière artistique était difficilement envisageable.

Après avoir passé un bac sciences expérimentales je suis partie, j’ai largué les amarres. Je suis  allée vivre à Londres et j’ai vu le monde sous un angle différent.

Par chance, pendant un an, j’ai vécu dans une famille qui aimait les Arts.

Ma logeuse était une ex- ballerine du royal opéra . C’était une femme charmante, cultivée qui m’a fait connaître, pour mon plus grand bonheur, les endroits qu’elle fréquentait .

J’ai découvert admirative  Nicolas Schöffer  et ses interventions lumineuses sur la ville.   Il avait déjà tout un questionnement sur  l’art relié à notre époque ?L’avant garde présentait déjà des installations.

Je fréquentais assidûment tous les musées.

Plus tard quand je suis revenue en France, petit à petit, l’idée de faire des études d’Arts a germé.

J’ai passé un premier concours pour intégrer l’Ecole des Beaux Arts de Montpellier. Je l’ai réussi. Après un an d’étude j’ai tenté le concours d’entrée à l’école des Beaux Arts de Paris que j’ai réussi.

Tout en continuant le cursus des Beaux Arts ma curiosité m’a poussée à suivre des cours d’Arts Plastiques à la Sorbonne.

Quand je suivais les cours d’Arts Plastiques, il était préférable de ne pas dire que je suivais parallèlement les cours des Beaux Arts et vice versa.

En Arts Plastiques, il n’était pas nécessaire de savoir bien dessiner mais il était nécessaire de philosopher. Les mots, les concepts étaient primordiaux.

Aux Beaux Arts, j’ai expérimenté  toutes les techniques de la peinture pour dégager mon propre style, cela me plaisait formidablement .

J’ai également étudié son histoire et quoi faire avec  ….

En ce qui me concerne j’ai appris beaucoup des deux enseignements et je n’en renie aucun. J’ai toujours été quelqu’un d’atypique . Il est difficile de me classer et de me mettre dans une petite case.

La vie de bohème étant ce qu’elle était, j’ai commencé a enseigner …

On m’appelait alors Mademoiselle La Professeur de dessin.

Très vite le monde artistique a évolué  on m’a  donné du Madame La Professeur d’Arts Plastiques.

Le terme d’Arts Plastiques parfois Nommés « Arts visuels » dans certains départements de France viendrait de la  traduction d’un texte du philosophe Kant. Il englobe  toutes les activités esthétiques ou poétiques au travers de productions diverses, qu’elles soient à plat ou bien en volume.

L’Art contemporain était sorti du cadre étroit de la feuille de dessin ou bien de la toile. A lui, toutes les conquêtes, tous les supports,  tous les espaces et toutes les explorations possibles. Il ne s’agissait pas de faire du beau, du bien, de l’émotion, mais , de la réflexion et de  l’expérimentation …

Sa devise : –  Pas de limite –

C’était  devenu de l’Art expérimental, pour le meilleur et pour le pire (le pire pour ma part, cela a toujours été de faire du trash, du toc , de la  provocation , de  nuire à autrui d’une manière ou d’une autre  en ne le respectant pas).

Je ne parlerais que du meilleur car, le pire, tout le monde sait le reconnaître et  le condamner  .

Le meilleur laisse à l’artiste une possibilité infinie d’expression.

Il est  en quelque sorte un « éveilleur » un magicien qui donne à voir et à réfléchir.

Il fait jaillir des questionnements….

Il doit mettre des mots sur sa démarche pour lui, mais aussi pour être lisible par le plus grand  public possible.

Ce qui fait la qualité d’un artiste, ce n’est pas sa valeur marchande basée sur quoi au juste ?  mais, la continuité dans sa recherche personnelle.

Ce qui m’a toujours paru indécent, c’est de voir la côte d’un artiste grimper après sa mort surtout quand, de sa vie, il n’a rien vendu.

Je pense à  Van goth et à sa pauvre vie.

Dans sa petite tombe d’Auvers sur Oise, il doit se retourner et il y en a d’autres .

Ma démarche personnelle est contenue dans le titre du site *verslecentre*Je suis sur le chemin. Je signe souvent avec ce dénominatif.

Je n’avance pas toujours à la même allure, parfois, je fais des pauses, parfois je fais un pas de côté mais, l’instant d’après je me ressaisis et je continue ma route.

Au travers de mes créations (peintures, écritures, photographies) je suis à la recherche, de la beauté, de l’essentiel,en me servant de la concentration et de la méditation.

Tout a une signification. Quand j’écris de la poésie, un mot évoque une image, une forme, une couleur, une saveur peut être un parfum, il faut lire le blanc  entre les lettres et aussi le blanc entre les mots …

En peinture, en ce moment je travaille beaucoup autour de formes circulaires, des mandalas, mais cela peut varier selon mon inspiration, le thème de ma démarche restant le même.

Quand je fais une série de photos sur un thème la photo raconte une histoire mais la frange de blanc entre deux instantanés est tout aussi importante parce qu’elle exprime la continuité entre les deux photos .

En ce qui me concerne, en photographie, J’aime photographier les fleurs car ce sont des objets de beauté et de méditation, chacune, par sa forme et sa couleur dégage une énergie particulière et apporte du bonheur à qui sait la regarder. j’aime  aussi saisir  l’instant présent quand il est dense avant qu’il ne s’évanouisse .  C’est un instant de grâce à partager tel quel.

J’aime aussi capter l’âme d’un lieu à travers les habitants bien sur, mais aussi à travers les signes  du passé en lien avec le présent qui racontent une histoire.

 

Verslecentre

 

 

 

Le soir arrive sur les berges du Tarn. Mandala de l’instant.

samedi, août 11th, 2012

Un extrait de mon roman « Un éternel soleil » publié aux éditions EDILIVRES avec le nom de plume Brigitte Gladys . Une partie de l’action se situe à Montauban .

Le soir arrive,

L’hirondelle pourpre vole haut dans le ciel,

Il fait doux,

Il flotte dans l’air des notes légères et parfumées,

Le soleil couchant tisse

des fils de soie et de lumière

qui dansent en scintillant sur la rivière.

Une nuit violette glisse tout doucement

son voile de danse orientale sur le jour…

Le temps a passé emportant avec lui le manteau gris de la mélancolie.

Je suis revenue vivre dans le pays où j’ai grandi.

Une barque blanche est amarrée le long des berges du Tarn.

On entend le clapotis de l’eau

et la brise dans les feuilles d’alba.

Les oiseaux sautillent gaiement de branche en branche en pépiant…

J’inspire profondément, fleurs de tilleul, parfum de miel.

Je suis heureuse et en paix avec moi-même. J’ai pardonné le mal que l’on m’a fait et je me suis pardonnée de lui avoir accordé autant de place…

Je suis en parfaite harmonie avec la nature, et me sens libre et unie au Tout, à la rivière, aux arbres, aux chants des oiseaux, à la brise, au soleil, aux étoiles qui arrivent une à une. Le Tout est en moi dans la continuité et dans l’éternité.

La divine illumination de mon premier amour a trouvé sa place dans mon espace sacré, pour un éternel printemps. Un jour,

après avoir tracé mon sillon sur la terre, je m’en irai le coeur léger, pour devenir une fenêtre ouverte sur le monde, une sentinelle du cosmos.

La France un beau pays, ma province, mon Occitanie…

lundi, août 6th, 2012

Le pont vieux, le pont neuf et puis à droite devant l’église, le musée Ingres.

Le Tarn coule  au pied de la ville de Montauban.

 

 

La France offre une multitude de paysages et de visages riches et merveilleux (forêt, plaines, bocages, montagnes, collines,vallées, rivières, lacs, mers….)que j’aime découvrir.

Cependant, passent les années, les mois, les jours,les heures, les minutes, les secondes, je garde toujours sur mon coeur écrit à l’encre violette, le nom de la ville où j’ai grandi et celui de ma province,  » mon Aquitanie ».

Même si, dans ses ruelles, plus personne ne me reconnaît, moi, je la reconnais et elle me reconnait aussi . J’y suis restée fidèle.

Chaque endroit garde intact le souvenir du glissement de mes pas d’enfant. Chaque mur murmure des secrets et me renvoie mes émotions, mon sourire d’autrefois, lumineux et  rempli de rêves, d’espace, d’espérance .

Je me souviens de la couleur vibrante et rose des toits, de la brise dans la robe des tilleuls, de l’eau verte et frissonnante du Tarn, du parfum des iris le long de ses rives, je me souviens..

Une mélodie à la harpe émouvante de John Thomas : l’adieu au pays natal du ménestrel.

Un espace pour dédicacer

mardi, mars 20th, 2012

Le salon du livre c’est une grande pépinière où auteurs et maisons d’éditions font pousser et s’épanouir des fleurs de livres. Mandala d’un jour mandala pour toujours.

Ci dessus une séance de dédicace d’un auteur chez Edilivre où j’édite mon roman.

Vasarely architecte de la couleur et architecte tout court.

mercredi, juin 8th, 2011

Réalisées dans un premier temps sur petit format, ses oeuvres  sont souvent reproduites d’une manière monumentale et découpent l’espace.

Le plan et l’architecture de la fondation Vasarely est vraiment innovateur : une série d’hexagones, formes parfaites qui s’inscrivent tous dans un cercle .

Voici l’histoire du lieu. En haut à droite du panneau , un dessin représente la déesse mère. Vous pouvez voir de vraies sculptures de la déésse mère au Musée National de La Valette, non, pas dans le Var mais à Malte.

mercredi, septembre 15th, 2010

souvenir-de-forcalquier-et-de-labbaye-de-valsaintes-104-1600x1200.JPG

la fleur de calendula vibrante et solaire dialogue avec le soleil.

samedi, janvier 30th, 2010

Je n’ai toujours pas trouvé de fleur de perce-neige par contre j’ai trouvé les  lumineusescalendula-de-janvier-2010-021.JPG petites fleurs jaune  des calendulas sauvages. Elles ont la propriété de s’ouvrir avec la chaleur des premiers rayons de soleil et de se refermer après son départ. La vibration du jaune est facteur d’unité. C’est une couleur qui ouvre l’espace .