Promenade bercée par la mélodie intemporelle du son de la harpe. Moment magnifique dans un lieu de recueillement unique.
Une musicienne nous offre de délicieuses fleurs de notes de musique colorées…. Poésie de l’instant.
Sur le journal local, l’autre jour j’ai lu : La petite fée de la poésie « Plume » fait escale dans votre ville pour accrocher des fleurs de poésies à chaque coin de rue, dépêchez vous d’envoyer les vôtres elles seront exposées ….
J’ai salué cette belle initiative en envoyant plusieurs poèmes.
Les poésies doivent sortir des tiroir pour être accessibles et lues par tout le monde. C’est beaucoup mieux ainsi.
J’aime offrir des fleurs et des poésies pour marquer certaines occasions.
J’ai écrit un poème pour le mariage de ma cousine , la même qui m’a aidée à monter l’exposition de septembre 2010 aux cloître des Oblats.
L’histoire d’Evelyne et Jean c’est tout un poème et elle le vaut bien.
Ce poème a été choisi par Plume pour être exposé près de la fontaine des quatre dauphins le jour des flâneries d’art dans 7 jardins du quartier Mazarin. Grâce à l’initiative de la pétulante actrice Andréa Ferréol, ces magnifiques jardins aixois d’ordinaire fermés ouvraient leur porte pour le week-end du 18 Juin.
Invitation à la flânerie, doux moment de détente dans les rues et les jardins fleuris d’art et de poésie.
Voici donc le mariage d’evelyne et Jean ; un poème écrit par moi pour eux, une fleur de poésie que je leur offre pour ce jour mémorable tant attendu ….
J’habite le pays des fleurs.
Tel était le propos de mon exposition (photos-poésies-peintures-montage) au Cloître des Oblats en septembre 2010.
Démarche : Recherche de la beauté et de l’essentiel.
Allumer et contempler une fleur plutôt que de mordre dans le noir de la nuit.
J’ai été très tôt confrontée à un chemin de vie difficile, c’est en rentrant en harmonie avec les fleur, en les respirant que j’ai trouvé et que je trouve encore la sérénité, la stabilité et la joie de vivre.
Je voyage au pays des fleurs que j’habite et qui m’habite.
Les fleurs m’ouvrent leur coeur, je suis au milieu, je suis à l’intérieur.
Elles sont parfaitement structurées, parfaitement centrées, de couleurs douces ou flamboyantes : dorée, bleu-céleste, rosée, rouge, orangée, jaune, nacrée, violettes, ambrée….
Elles offrent des parfums subtils, de merveilleuses couleurs, des formes parfaites : des mandalas, un délice d’essentiel.
Chaque fleur- mandala par sa forme, son parfum et sa couleur dégage une énergie particulière.
Pour william Blake poète et peintre anglais (1757-1827) Il faut voir dans chaque fleur un champs de paradis, son inspiration rejoint la mienne.
Les âmes sont immortelles, chaque lieu est habité par son histoire, dans chaque endroit de ce jardin et de ce pavillon on peut sentir la présence subtile de la Belle Lucrèce et du duc de Mercoeur.
A l’intérieur du pavillon deux portraits face à face nous les rend presque réels.
J’ai aimé cette approche nocturne du lieu, il résonne d’une manière singulière l’architecture semble changée et plus imposante, tout particulièrement la porte d’entrée avec ces deux atlantes.
Le hall de réception est somptueux et grandiose , de ci de là des lumières, des guirlandes de fleurs, des corbeilles de fruits, c’est un vrai bonheur de le découvrir la nuit.
Un petit détail que j’aime beaucoup un ange qui se dessine dans l’ombre et la lumière sur la façade nord de l’édifice.
Je n’ai pas trop le sens de l’orientation, disons que c’est par rapport au coucher du soleil que je m’oriente. Cela devait donc être la façade nord. En rentrant dans le jardin par la rue de La molle, en haut sur la droite vous le trouverez.
Cette année j’avais oublié la date d’anniversaire de mon accident mais mon épaule , elle, s’en est souvenue. Un 19 avril tout a basculé…
Je me souviens à la sortie de la clinique de rééducation fonctionnelle, on m’a dit sans doute pour me remonter le moral :
-Faites comme si vous n’avez rien, oubliez .
C’était sûrement pour me remonter le moral mais la bonne formule aurait été :
-Acceptez ce que vous ne pouvez pas changer et en fonction de cela adaptez votre vie et peut importe la qu’en- dira-t-on.
Aujourd’hui, j’ai bien intégré cette notion là.
J’ai soigné mon épaule, j’ai repris les mouvements de gymnastique qui lui sont adaptés et je me fais aider pour les gros travaux.
Pour le moral, rien ne vaut une belle promenade dans la nature, elle est toujours fidèle, toujours présente et elle répond toujours à nos attentes. Cette année, le printemps perdure et tout n’est que broderie de verdure, les verts se déclinent à l’infinie. La couleur verte harmonise, apaise, régénère, la couleur guérie aussi.
Une idée de respiration :
Tout en vous promenant , inspirer par le nez en visualisant du vert et en comptant jusqu’à 4, ensuite faites une pause de respiration en comptant jusqu’à 7 puis expirer fortement par la bouche en comptant jusqu’à 8 et ainsi de suite ….
Vous l’avez compris je suis fan de l’oeuvre de Marcel Pagnol.
Ce pays là, je le connais depuis plus de 20 ans pour y être venue faire une cure aux Camoïns.
C’est un endroit où le temps n’a pas de prise, un endroit où la nature est préservée, un endroit que jaime beaucoup.
Un extrait de » rencontres avec Marcel Pagnol » écrit par l’Abbé Général des Prémontrés.
Il m’ a promené jusqu’au massif du Garlaban, en passant près du ruissatel, puis par la ferme d’Angèle. Nous avons fait les crêtes, le Taoumé, la tête rouge, la barre des Escaou-près, la baoumo Sourno, les Barres du Saint Esprit, les bois de Pichauris.
Désormais ces noms auront pour moi aussi une sensibilité.
Pour tous les lecteurs de la Gloire de mon père et du Château de Ma Mère ils sont les paratonnerres des souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol. Ils les désignent et ils les préservent, ils les racontent….
sur le bureau un cahier à papier quadrillé pareil à celui des écoliers. La page blanche était à moitié couverte d’une écriture ronde appliquée. A côté, un porte-plume en roseau à plume carrée :
– Tu vois, me dit -il, chaque soir, j’écris mes souvenirs.
* Écrire ces quelques lignes m’a demandée beaucoup d’effort, j’ai mal, je me suis blessée à l’épaule droite en faisant comme si je n’avais rien.
Mon handicap de base sur le bras droit est le suivant : Grave fracture de la tête humérale droite engrenée, avec lésions neurologiques très graves entraînant une paralysie de la main droite.
Je précise que je suis droitière; pendant quelques temps je vais mettre ce bras au repos.