Ps : Vous avez compris, j’aime les mimosas et leur couleur jaune vibrante et tonique, j’aime leurs fleurs en forme de petits pompons duveteux.
Hier est passé, comme ce mot l’indique, et le passé ne reviendra pas. Se concentrer sur le moment présent quand il est beau apporte la sérénité. La nature, en ce qui me concerne, me procure des émotions, des vibrations délicieuses et des instants de bonheur.
Regarder, ressentir, respirer, c’est une manière vivante de vivre.
Ps : Si la liberté avait une couleur, ce serait le jaune, car, c’est la couleur qui a le plus d’éclat, c’est une couleur que l’on ne peut pas mettre en cage, elle s’évade vite. Sur un tableau, elle s’échappe du cadre. Je l’aime pour le visuel, sa chaleur, sa générosité, la joie qu’elle procure…. mais, je l’aime aussi pour sa liberté de rayonner…..
Dans une rue qui descend, une jeune galerie qui monte.
Atelier vitrail
Accord, harmonie, complicité à travers les échanges **** Dans le cadre du printemps des poètes la plasticienne Marie Poscia qui expose nous a invités, poètes, musiciens et chanteurs a partager de délicieux moments dans sa galerie. On pourrait dire que l’on a réalisé une performance en lisant nos poèmes où en chantant de beaux textes.
Nos poèmes et nos réalisations plastiques ont été mises à l’honneur dans une petite vitrine disposée à cet effet.
Place place à la poésie, pour un jour ou pour toujours.
Ma poésie du jour
Entrez, entrez dans mon palais
Entrez, entrez dans mon palais,
Aux vitres de l’hiver
La nuit est crédule
Le rayon se perd
La chevelure crépite
A la table des fines gueules
On mange
Des dentelles de fleurs
Des oiseaux qui palpitent
Un gâteau de poésie
Des insectes sucrés
Arrosés
d’un bouquet étoilé
Brigitte Gladys
L’oeuvre de Marie Poscia que je préfère.
Elle exprime la liberté et la la joie.
J’aime l’association des deux matériaux, l’argile et le bois de récupération.
La première chose que j’ai aimé en passant la frontière c’est d’entendre parler une langue chantante, d’une musicalité extraordinaire. Mon oreille a été ravie.
Je me suis posé alors la question :
Pourquoi de l’autre côté de cette ligne imaginaire (la frontière) parle-t-on une langue différente ? Pourquoi cette langue est elle si agréable à écouter? Certains diront que c’est une histoire de clan. Autrefois rien n’était plus beau que de vivre en clan, la langue était bien sur une manière de se reconnaître et de communiquer, elle constituait une unité. On travaillait pour le clan et il apportait la sécurité, la joie et le bonheur par ce lien d’appartenance. On savait que, capturé, on finirait esclave dans un autre clan.
Peut on en déduire que certains clans avaient une oreille plus musicale que d’autres ? Qui sait, ceci expliquerait cela.
Chaque année, chaque mois, chaque jour, sans relâche, semez des graines de vie, de créativité, de beauté, d’harmonie, de joie et, en temps voulu, la moisson sera abondante et merveilleuse.
Dans le cadre de Marseille Provence capitale européenne de la culture les arts de la rue sont mis à contribution et à l’honneur pour nous émerveiller .
Cette fois ci, j’avais décidé de prendre le bus et le métro pour me rendre à Marseille pour assister à l’événement lumineux. On m’avait dit:
– C’est un beau spectacle mais hier soir, Il y avait au moins 200000 visiteurs en balade autour du vieux port . Ce n’est pas très raisonnable de prendre la voiture…
J’ai donc pris le bus, il roulait à une belle allure, à un moment donné, des personnes se sont agitées et on demandé de l’aide au conducteur. Une passagère d’une quarantaine d’années faisait un malaise et présentait tous les symptomes de la crise cardiaque. Le conducteur a quitté l’autoroute après avoir appelé les pompiers. Ceci sont arrivés rapidement emportant la malchanceuse avec eux…
La sortie commençait mal, surtout pour cette passagère. Pour la suite, le voyage s’est bien déroulé et je me suis retrouvée sur le vieux port.
Marseille prenaient des teintes d’ocre et d’or.
Le soleil
– Mandala soleil-
se couchait tout doucement .
L’ambiance était agréable et bonne enfant. Il y avait beaucoup de touristes sur le vieux port.
Le soleil se couchait et à l’emplacement du vieux pont transbordeur la lune -mandala lune- se levait….
Pour l’événement un pont éphémère avait été lancé entre la rive droite et la rive gauche en souvenir de ce pont démoli pendant la dernière guerre .
Le passé en lien avec le présent . Le souvenir de l’horreur de la guerre et du bombardement du vieux port transmuté en fête de flammes de joie …. C’était un très beau programme !!!
la nuit était presque tombée, les lumières étaient éteintes, alors, les allumeurs de réverbères sont entrés en scène .
Tout le long des quais des arceaux ornés de petits pots avaient été dressés . En peut de temps, il allaient s’illuminer pour notre bonheur. Simultanément une musique délicieusement poétique et hypnotique flottait dans les airs…
A thing of beauty is a joy for ever (John Keats 1795-1821)
Ou bien encore : Beauty is truth, truth is beauty- that is all ye know on earth and all we need to know.
Soit : Beauté est vérité-voilà tout ce que l’on sait sur terre et tout ce qu’on a besoin de connaître.
John Keats est un poète délicat et romantique qui aimait la nature et les fleurs . A chaque fois que revient l’automne je pense à sa poésie intitulée : Ode to autumn.Season of mists and mellow fruitfulness!
Close bosom-friend of the maturing sun;
Conspiring with him how to load and bless
With fruit the vines that round the thatch-eaves run;
To bend with apples the mossed cottage-trees,
And fill all fruit with ripeness to the core;
To swell the gourd, and plump the hazel shells
With a sweet kernel; to set budding more,
And still more, later flowers for the bees,
Until they think warm days will never cease,
For Summer has o’erbrimmed their clammy cells.
Who hath not seen thee oft amid thy store?
Sometimes whoever seeks abroad may find
Thee sitting careless on a granary floor,
Thy hair soft-lifted by the winnowing wind;
Or on a half-reaped furrow sound asleep,
Drowsed with the fume of poppies, while thy hook
Spares the next swath and all its twined flowers;
And sometimes like a gleaner thou dost keep
Steady thy laden head across a brook;
Or by a cider-press, with patient look,
Thou watchest the last oozings, hours by hours.
Where are the songs of Spring? Ay, where are they?
Think not of them, thou hast thy music too, –
While barred clouds bloom the soft-dying day
And touch the stubble-plains with rosy hue;
Then in a wailful choir the small gnats mourn
Among the river sallows, borne aloft
Or sinking as the light wind lives or dies;
And full-grown lambs loud bleat from hilly bourn;
Hedge-crickets sing, and now with treble soft
The redbreast whistles from a garden-croft;
And gathering swallows twitter in the skies.
Ce jardin botanique fut légué à la ville en 1868 par Olbius Hyppolite, Antoine Riquier.(il mérite bien ses trois prénoms). Se promener dans ce jardin procure détente, joie et enchantement.
Il abrite des espèces exotiques de plantes rares pour notre plus grand bonheur. Il y a aussi bon nombre d’animaux pour le plus grand plaisir des enfants.
J’ai eu le privilège d’assister à la naissance d’un arc-en- ciel sur le lac ou nageotait une flottille de canards.
Ce fut un émerveillement ….
Pour certains peuples amérindiens, l’arc- en- ciel est composé de fleurs sauvages de la forêt et de la prairie. Pour celui là, je veux bien croire qu’il est composé des âmes des fleurs du parc…
En Arabie c’est une tapisserie posée par les mains du vent du Sud.
On dit aussi que la vision d’un arc -en -ciel est un signe d’encouragement pour l’avenir qui
sera : Amour, paix, joie , harmonie , santé …
Et pourquoi ne pas y croire, les couleurs de l’arc en ciel sont si belles si lumineuses l’ensemble est parfait.
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