Mandala de fleurs,
Parfum de lys,
Parfum de rose ,
Une bougie vieille,
Lumière tamisée,
Dîner au bord du lac,
Dans le ciel s’éveillent
le coeur des étoiles.
Les âmes sont immortelles, chaque lieu est habité par son histoire, dans chaque endroit de ce jardin et de ce pavillon on peut sentir la présence subtile de la Belle Lucrèce et du duc de Mercoeur.
A l’intérieur du pavillon deux portraits face à face nous les rend presque réels.
J’ai aimé cette approche nocturne du lieu, il résonne d’une manière singulière l’architecture semble changée et plus imposante, tout particulièrement la porte d’entrée avec ces deux atlantes.
Le hall de réception est somptueux et grandiose , de ci de là des lumières, des guirlandes de fleurs, des corbeilles de fruits, c’est un vrai bonheur de le découvrir la nuit.
Un petit détail que j’aime beaucoup un ange qui se dessine dans l’ombre et la lumière sur la façade nord de l’édifice.
Je n’ai pas trop le sens de l’orientation, disons que c’est par rapport au coucher du soleil que je m’oriente. Cela devait donc être la façade nord. En rentrant dans le jardin par la rue de La molle, en haut sur la droite vous le trouverez.
Cette couleur là je l’associerais à une écriture poétique qui m’est venue en pensant à lui et à une peinture de matin de printemps sur jardins en fleurs.
« J’étais interne au lycée. Il était externe. Je ne le voyais que pendant les cours et la récréation. La vie de pensionnaire était morose . C’était comme un soleil pour moi et chaque matin j’attendais avec impatience son retour. Nous parlions pas, nous parlions peu mais, chaque geste était un aveu, notre communication était légère, intuitive, divine, magique, mon regard éclairait son regard et ses lèvres me répondaient toujours par une secrète parole d’amour, ses mouvements étaient des murmures que moi seule comprenais et qui faisaient éclore chaque jour un bonheur nouveau…
J’aimais l’ange en lui, il aimait l’ange en moi… Nous marchions sur des chemins de lumière.
Devant nous s’étendaient des jardins sans limite qui chuchotaient au soleil toute la beauté des matins du monde. J’étais sa divine amie il était mon éternel amour. »
Passage tiré de mon ouvrage publié chez Edilivres : Un éternel soleil avec comme nom de plume Brigitte Gladys.
Je l’associerais aussi à un beau montage vidéo avec Charlie Chaplin : The king of the tramps.
Quand Charlie fait le clown, il a l’inspiration et la grâce d’un ange, il est drôle et merveilleux dans sa créativité.
Les images sont en noir et blanc mais tout est joyeux et en couleurs, les mouvements, la musique et les mots chantés inventés… Quand à la peinture à laquelle je l’associe, c’est une oeuvre personnelle.
Hier encore, je ne connaissais pas vraiment la fête des lumières à Lyon. J’ai cru d’abord que c’était une fête récente et puis j’ai entendu dire qu’elle datait d’au moins 150 ans et pour finir en discutant avec une personne d’origine lyonnaise, j’ai appris que les origines de cette fête étaient très anciennes. Il y a 400ans la peste sévissait sur Lyon faisant des milliers de morts en 1643, les échevins (conseillers de la ville) ont fait un voeu à la vierge Marie espérant en être délivrés. La peste cessa.
C’est pour dire merci à Marie que les lyonnais font cette fête en accrochant des lumignons et en habillant leur ville de lumières.
La semaine dernière j’y étais …
Ce que j’ai aimé :
-Ce n’est pas une fête qui se veut commerciale.
-Les spectacles de lumières proposés sont gratuits et d’une beauté saisissante. J’ai aimé la mise en valeur des monuments et notamment celle de l’église saint Nizier et de la basilique de Fourvière parée d’une robe lumineuse flamboyante et changeante.
-Les événements et les scénographies de lumière sont d’une grande créativité. En résumé c’est vraiment une belle fête.
Le petit bémol, non, il ne faisait pas plus froid que chez moi , non, il ne neigeait pas …
Pour moi, le plus dur cela a été de me déplacer d’un point à un autre, car il fallait beaucoup marcher. Aussi, je n’ai pas vu toutes les illuminations car j’étais trop fatiguée.
Sûrement par mesure de sécurité les métros ne fonctionnaient pas toujours. On devait sortir pour prendre une correspondance et attendre….
Je n’ai pas vu toutes les illuminations. Ce n’est pas bien grave, je reviendrai l’année prochaine, on dit que chaque année les scénographies lumineuses changent alors, ce sera tout aussi merveilleux.
Comme la question m’est revenue souvent, je redonne la définition.
Le mot mandala vient du mot sanscrit qui signifie centre ou circonférence. On le retrouve dans toutes les cultures, on le retrouve constamment dans la nature (fleurs, plantes…) Dans le cosmos, la belle galaxie M51 abrite dans ses mandalas spiralés des myriades d’étoiles d’années lumière.
Le mandala :
Ses couleurs et ses formes parfaites se disposent dans un cercle et sont un merveilleux support de con- centre -ation de détente et de méditation.
J’aime méditer sur les sentiers,
respiration, inspiration
tous mes sens sont en éveil
le soleil fait de l’accrobranche sur les pins
les oiseaux se répondent gaiement
la lumière est douce et parfumée
fleurs de thym de romarin de serpolet
tapisserie de fleurs étoilées zinzolin
conscience du frémissement de l’air
conscience du bleu du ciel
conscience de la pesanteur du pas
conscience de la terre ocre-jaune
conscience du rocher orangé- rouge
conscience de l’écorce de l’arbre
immersion, respiration, inspiration
mon coeur palpite à l’unisson avec la nature
Au détour d’un sentier sa cime apparait
Elle est belle, souveraine, dominante
ses ombres et ses lumières découpent l’horizon
émerveillement, couleurs changeantes,
je la regarde, je la contemple.
Vibration, émotion, admiration
bonheur, relaxation.
Vers le centre