Sur mon chemin,
Arôme divin
Fleurs de jasmin,
Éclat lumineux des étoiles blanches.
Tant qu’il y aura des fleurs de jasmin sur mon chemin, il ne fera pas nuit.
Éteins toutes les lampes
Demeure dans ce lieu
-celui ci et nul autre.
Dans ce temps sans bord
l’instant est un mandala
Ni main aggripée à hier
ni bras lancé vers ce qui vient
tu peux enfin parler de l’être -là.
J.P Hameury
Un très beau poème que j’aime auquel je vais associer une de mes créations. Ce serait la nuit illuminée…
Suite.
Au bout de la nuit, il y a le jour.
J’ai eu la malchance et la chance d’avoir ce terrible accident de voiture et de survivre.
Je me suis retrouvée immobilisée, grabataire en proie à des souffrances atroces. 60 jours à plat dos en ne pouvant bouger que la main gauche.
Un vrai cauchemar autant causé par la douleur physique que par la douleur psychologique. Il m’était aussi impossible de m’occuper de mes enfants. Mon bébé avait 4mois. Mon métier c’était peintre et professeur d’Arts . Autant de malchance que pour Frida Khalo sauf, qu’elle au moins, avait la main et le bras droit pour peindre sa douleur.
Comment ai je réussi à m’en sortir ?
Je suis restée longtemps en soins intensifs entre la vie et la mort, dans cette pièce, il n’y avait pas la moindre fenêtre pour voir un bout de ciel bleu. C’était triste et sombre.
Je ne savais pas utiliser ce merveilleux outil qu’est la respiration mais, en temps que peintre j’avais toujours eu le don d’observation et de visualisation, je m’en suis servi pour moins souffrir et sortir de la prison dans laquelle je me trouvais.
Je me suis concentrée sur mes souvenirs heureux. Je me suis souvenue de la douceur et des trésors de bonheur que la nature m’avait apportée. En fermant les yeux, par la pensée soutenue, je marchais à nouveau dans la campagne, le ciel était azuré, l’air était frais, c’était magique, j’y étais. J’étais sortie de l’hopital . Debout, un pied se posait devant l’autre, j’avançais. je sentais toutes les odeurs de la terre et des blés qui doraient à vu d’oeil. Le parfum de miel des fleurs aux mille couleurs me titillait les narines. Je marchais à nouveau, j’oubliais ma situation, puis, je prenais le temps de m’assoir au pied d’un arbre pour m’émerveiller de la beauté d’un coucher de soleil.
En me concentrant sur ces souvenirs heureux et en utilisant la visualisation, j’oubliais mon malheur et je me préparais à guérir et un jour j’ai remarché à nouveau…
J’ai donc utilisé la concentration et la visualisation et même l’état sophronique (auto-hypnose) avant même de les avoir appris . Peut être que vous aussi vous avez en vous la capacité de trouver des solutions pour vous sortir de situations critiques.
La concentration : On obtient la concentration en demandant au cerveau de chasser le galop des pensées négatives qui trottent dans la tête pour trouver le calme intérieur. Je sais, ce n’est pas toujours facile.
On peut y arriver en se focalisant sur un objet, une belle fleur ou un dessin de mandala en couleurs…. On obtient alors un état de paix. La deuxième étape pour sortir de l’épreuve, c’est de se concentrer sur le résultat positif que l’on attend, se projeter dans l’avenir et voir l’objectif atteint.
Après la nuit, le jour se lève toujours.
Demain, la suite.
Vous trouverez plus de détails dans un ouvrage que je viens de publier.
La technique de mise en sophronisation est bien décrite.
Un éternel soleil aux éditions Edilivres. Nom de plume Brigitte Gladys.
« Vers le centre » nom de plume est réservé au site et à la poésie.
Une éditrice m’a fait remarquer que « verslecentre » ce n’était pas trop tendance, ah! La mode ! ——-****—–***
mes définitions sont dictées par mes expériences personnelles, mais, tout le monde à sa manière peut découvrir et pratiquer ses différents états.
Il faut avoir connu la nuit pour connaître les étoiles.
J’ai connu la nuit et même la nuit noire…
J’ai eu la malchance ou la chance d’avoir une mère peu aimante et nevrosée, elle ruminait sans cesse des idées noires.
J’ai eu la malchance ou la chance d’être la dernière de la famille et d’habiter en pleine campagne.
J’étais une enfant solitaire, c’est la nature qui m’a ouvert les bras pour m’offrir toute sa tendresse et toutes ses merveilles étoilées qui ont illuminé et illuminent encore les moments sombres de ma vie. Elle a mis de la lumière là où il y avait de la noirceur. Elle m’a apportée le bonheur de vivre.
Sans l’avoir appris, je faisais de la méditation en regardant la beauté d’un coucher de soleil. J’entrais en résonnance avec lui et je ne faisais plus qu’un avec lui et j’oubliais tout le reste. J’ai commencé à méditer sans connaître le mot méditation .
Ma définition.
La méditation : C’est comme une prière. C’est se centrer sur soi même pour communier avec le tout. C’est une fusion du tout qui est en vous avec le tout qui est à l’extérieur. C’est aussi une ouverture qui procure un état de paix intérieure et nous plonge dans le ravissement et un état de contentement absolu.
Même si j’utilise le mot prière, il n’est pas nécéssaire de pratiquer une religion particulière pour méditer.
On peut se servir d’un support visuel ou sonore qui vous plait pour arriver à cet état. Cela peut être un beau paysage,
une fleur, un objet, un dessin de mandala en couleurs, une musique sublime. L’essentiel c’est de se mettre en harmonie et de vibrer avec.
A vous d’essayer.
Demain la suite.
Il a neigé cette nuit et on ne peut que s’émerveiller devant la beauté et la diversité de chaque saison. Nous découvrons un nouveau paysage emmitouflé d’une couche de ouate ornée de dentelles givrées. méditer, Tout est silence blancheur et pureté.
Se promener dans la nature, sentir l’air frais vous piquer et réveiller le visage, profiter de cet instant magique, inspirez du blanc, inspirez de la beauté, chasser les soucis, purifier votre esprit en expirant….
La lumière blanche à le pouvoir de soigner les états dépressifs et peut être utilisée par ceux qui n’aiment pas la neige.