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Tirititi tiritiki

mercredi, mars 2nd, 2022

Tirititi tirititi tirititi tiritiki

Sur mon chemin

Brodé de lumière

Tirititi tirititi tirititi tiritiki

C’est le soleil qui l’a dit

Emotion du matin

Tirititi tiriti tirititi tiritiki

Jaillissant de terre

vers la cime bleue

La flèche flammée

Du rouge- queue

Tirititi tirititi tirititi tiritiki

C’est le ciel qui l’a dit

Tirititi tirititi tirititi tiritiki

C’est l’oiseau qui l’a dit

Bon anniversaire !

Brigitte Gladys

PS : Le rouge-queue se nomme aussi rossignol des murailles.

PS : A ces considérations terre à terre et très peu encourageantes d’un professeur de peinture des Beaux Arts quand j’étais étudiante :

-Tu ne gagneras pas ta vie avec la poésie, la poésie ne rapporte rien.

Je n’avais pas répondu à l’époque mais, aujourd’hui je répondrais que cultiver la poésie apporte un enrichissement supérieur. Par ailleurs dans mon métier de professeur d’Arts plastiques, j’ai beaucoup utilisé la poésie et les élèves y étaient très sensibles. Il n’y a pas de petite ou de grande poésie, il y a la poésie tout court. Quand on écrit une poésie c’est comme si on brossait un tableau avec la couleur des mots.

La pratique des Arts Plastiques permet de cultiver l’observation, la sensibilité, la créativité, l’imagination, la liberté, l’audace et l’innovation. Toutes ces qualités permettent de ce sortir des pires situations, prisons bien réelles ou mentales, quelle que soit notre métier ou nos origines sociales.

Il n’y a pas des matières principales et des matières secondaires à enseigner, les Arts Plastiques ont bien leur place dans l’apprentissage scolaire et la formation de futurs adultes intelligents et libres.

La poésie est au centre, quand on est au centre on touche l’essentiel et cela apporte une liberté et un bonheur inestimable.

Aujourd’hui c’est mon anniversaire, ma naissance fut un jour difficile ma mère m’a rejetée, elle ne voulait plus d’enfant ou pas d’enfant, Vous ne trouverez aucune photo de moi bébé dans les bras de ma mère.

Quand, à la naissance on vous estampille d’un mandala brisé, d’ enfant rejeté, d’ enfant non désiré, se sentir bien, se sentir heureux, se sentir aimé, avoir confiance, trouvé sa place dans la société, c’est hautement difficile et hautement difficile de restaurer ce mandala de vie.

Ce qui m’a sauvée, c’est ma créativité, mon ingéniosité, mon imagination, mon audace, mon amour pour la nature, peinture, le dessin et pour les mots.

C’est ainsi que dès mon plus jeune âge, pour m’évader de ce non amour, de ces maltraitances, j’ai peint, j’ai dessiné et j’ai écrit , j’ai trouvé le bonheur et la liberté.

Fallait il que je sois audacieuse pour quitter ma province pour Paris et réussir du premier coup l’entrée aux Beaux Arts. Tout cela sans un sou vaillant.

L’affection je l’ai obtenue plus tard avec mes enfants que je remercie. Je leur ai donné de l’affection et j’en ai reçu en retour, je n’ai pas reproduit les manquements de ma mère.

En ce jour particulier, si dieu me prête vie, je projette de faire un recueil de poèmes sur papier avec des peintures.

Je le publierai en édition limitée, une partie ira à ma famille et quelques exemplaires seront mis à la vente pour vous si vous le souhaitez.

Je ne sais pas quand je reviendrai sur ce site, je dois subir une opération du genoux. Ce sera ma 4eme opération depuis mon très grave accident.

Méditation, concentration, relaxation, état sophronique .

vendredi, décembre 4th, 2009

Ma définition.

Suite.

Au bout de la nuit, il y a le jour.

J’ai eu la malchance et la chance d’avoir ce terrible accident de voiture et de survivre.

Je me suis retrouvée immobilisée, grabataire en proie à des souffrances atroces. 60 jours à plat dos en ne pouvant bouger que la main gauche.

Un vrai cauchemar autant causé par la douleur physique que par la douleur psychologique.  Il m’était aussi impossible de m’occuper de mes enfants. Mon bébé avait 4mois. Mon métier c’était peintre et professeur d’Arts . Autant de malchance que pour Frida Khalo sauf, qu’elle au moins, avait la main et le bras droit pour peindre sa douleur.

Comment ai je réussi à m’en sortir ?

Je suis restée longtemps en soins intensifs entre la vie et la mort, dans cette pièce, il n’y avait pas la moindre fenêtre pour voir un bout de ciel bleu. C’était triste et sombre.

Je ne savais pas utiliser ce merveilleux outil qu’est la respiration mais, en temps que peintre j’avais toujours eu le don d’observation et de visualisation, je m’en suis servi pour moins souffrir et sortir de la prison dans laquelle je me trouvais.

Je me suis concentrée sur mes souvenirs heureux. Je me suis souvenue de la douceur et des trésors de bonheur que la nature m’avait apportée. En fermant les yeux, par la pensée soutenue, je marchais à nouveau dans la campagne, le ciel était azuré, l’air était frais, c’était magique, j’y étais. J’étais sortie de l’hopital .  Debout, un pied se posait devant l’autre, j’avançais. je sentais toutes les odeurs  de la terre et des blés qui doraient à vu d’oeil.  Le parfum de miel des fleurs aux mille couleurs me titillait les narines.  Je marchais  à nouveau, j’oubliais ma situation, puis, je prenais le temps de m’assoir au pied d’un arbre pour m’émerveiller de la beauté d’un coucher de soleil.

En me concentrant sur ces souvenirs heureux et en utilisant la visualisation, j’oubliais mon malheur et je me préparais  à guérir et un jour j’ai remarché à nouveau…

J’ai donc utilisé la concentration et la visualisation et même l’état sophronique (auto-hypnose) avant même de les avoir appris . Peut être que vous aussi vous avez en vous la capacité de trouver des solutions pour vous sortir de situations critiques.

La concentration : On obtient la concentration en demandant au cerveau de chasser le galop des pensées négatives qui trottent dans la tête pour trouver le calme intérieur. Je sais, ce n’est pas toujours facile.

On peut y arriver en se focalisant sur un objet, une belle fleur ou un dessin de mandala en couleurs…. On obtient alors un état de paix. La deuxième étape pour sortir de l’épreuve, c’est de se concentrer sur le résultat positif que l’on attend, se projeter dans l’avenir et voir l’objectif atteint.

Après la nuit, le jour se lève toujours.

Demain, la suite.

Vous trouverez plus de détails dans un ouvrage que je viens de publier.

La technique de mise en sophronisation est bien décrite.

Un éternel soleil aux éditions Edilivres. Nom de plume Brigitte Gladys.

« Vers le centre » nom de plume est réservé au site et à la poésie.

Une éditrice m’a fait remarquer que « verslecentre » ce n’était pas trop tendance, ah!  La mode ! ——-****—–***