Le soleil Le soleil arrose Les jardins de roses Pose sa patte de velours Sur les fleuves dormants Le soleil éveille La prairie évanouie Fleurit de miel Les carreaux de ta fenêtre Sans barreau Le soleil fait vibrer Le gosier des oiseaux Alors se met à danser la vie Alors se met à danser l’amour Tout autour
:Une place très ancienne, où, autrefois, mes pas se sont promenés : La Place Nationale . Elle est presque aussi ancienne que la création de la ville de Montauban. Elle a un aménagement très ingénieux . Sous les arcades à double circulation, les quatre côtés de la place sont pourvus de galeries commercantes et de nombreux bars et restaurants. Ces galeries sont protégées du froid et du chaud . C’est un lieu pour tous très convivial. Le centre de la place accueille le marché quotidien très coloré et animé . Le rôle d’une place c’est quoi ? Créer un lieu agréable qui accueille tout le monde, un espace bien placé (c’est le cas de le dire) où on peut se déplacer, un lieu attractif qui consolide le lien social et favorise les échanges commerciaux ou culturels. Cette place parait fermée mais en fait, elle est ouverte sur tous les quartiers( est, ouest, nord, sud) de la ville.
La place Clémenceau
Jusqu’en 1768,( date de la vente du terrain) les cordeliers (ou franciscains) possédaient un vaste enclos non loin de l’église Saint Louis et près de leur couvent. Ils nommaient cet endroit l’esplanade. C’était un jardin clos de murs et plantés d’agrumes de toutes espèces.
Après son achat,
la place fut alors appelée place de la rade, car à de cet endroit on pouvait voir la mer et la rade d’Hyères bien sur. De 1810 à 1812 la place de la rade fait l’objet de travaux . Un escalier crée la jonction avec la place Napoléon (aujourd’hui place de la république) qui se situe devant l’Eglise Saint Louis.
En 1860, à nouveau des travaux sont réalisés, la place de la rade est nivelée . Des égouts sont construits et en 1922 elle prend alors le nom de place Clémenceau en l’honneur du grand homme politique, on la nomme aussi place de marbre car, elle est pavée de marbre.
Place de la république aujourd’hui, La place Clémenceau se situe à droite et en contrebas.
Sur la place de la république à droite, la très ancienne église Saint Louis classée monument historique.
De 1987 à 1990 elle fait l’objet d’un réaménagement total avec la création d’un parking souterrain.
Aujourd’hui, cette grande place (la plus grande place du département du Var) occupe un emplacement central dans la ville. Elle fait le lien entre la vieille ville et la nouvelle. Elle est plus belle que jamais. Elle vient d’avoir des aménagements et un lifting (un genre de réparation urbaine) qui a duré presque 2 ans, conçu par l’architecte du musée Mucem. Aujourd’hui, l’appellation Place Clémenceau lui sied bien mieux, que la dénomination un peu froide de » place de marbre »
Elle est devenue une belle place provençale ombragée. Elle est accueillante. Plusieurs centaines de végétaux ont été plantés dans le jardin attenant sur la place et ses abords. Les oiseaux et les insectes vont être à la fête. Les bigaradiers vont se parer de fleurs parfumées puis de fruits-mandala orange pendant l’hiver et même plus. De quoi nous donner du baume au cœur. La couleur orange est la couleur de la bonne humeur et vous savez ce que je pense de la sphère….
Les ombrières qui lui faisaient défaut apportent aujourd’hui originalité et fraîcheur.
Magnifiques plaques en fonte hyéroises datant du XIX e siècleMais d’où est donc tirée cette idée ingénieuse de découpe ?
La magnifique rosace centrale (inspirée de celle de la place del campidoglio oeuvre de Michel-ange) donne une structure centrale bien campée. Elle rayonne, pacifie, unifie et met en liaison toutes les parties de la ville, le nord comme le sud , l’est comme l’ouest , les jardins, tout comme l’ancienne et la nouvelle ville et met en valeur la fontaine qui rafraîchit la place . En plus, elle lui confère un petit air d’Italie.
J’aime aussi son côté populaire et enchanteur, le manège circulaire va attirer et réjouir un grand nombre d’enfants.La sculpture du Duc d’Anjou (frère de saint Louis) n’a pas été oubliée, elle a juste changé de place. Elle regarde du côté de la place et de la mer et c’est tout aussi bien quand on connaît l’histoire du Duc d’Anjou.Demain c’est le grand jour, demain c’est le jour de l’inauguration et la place sera fin prête.
*Aujourd’hui 11 octobre 2020, ce bel arbre que l’on voit au fond , ce grand ginkgo biloba de 150 ans d’age a failli mourir par marque d’ anticipation. Mettre de grosses dalles de béton sur une place et les nettoyer à l’acide sans penser aux dégâts que cela pourrait causer à la végétation environnante c’est une grossière erreur. Les dalles se situent à à peine 3 mètres et les racines d’un tel arbre peuvent avoir un rayon de 20 mètres… Ce bel arbre qui a vu plusieurs guerres est rester sans feuille pendant plus d’un an. Aujourd’hui, alors qu’il se murmurait que la mairie allait le faire abattre, des pousses repartent un peu partout sur le tronc et les branches. A-t-il su ce qui se tramait ? Dans un ultime sursaut pour survivre a-t-il fait une montée de sève, c’est étrange, nous sommes en automne et pas au printemps, en automne, en général, cet arbre se pare d’écus d’or et ses feuilles tombent…
Ps : Que cela soit pour ceci ou pour cela le maître mot c’est l’anticipation, prévoir en amont ce qui pourrait se passer. Notre société dite de progrès s’en fiche et nous risquons bel et bien d’aller vers une énorme catastrophe qui impacterait même l’avenir de notre planète *
Jour d’inauguration : C’est la fête
La place est noire de monde
Le spectacle est féérique, les papillons-anges déploient leurs ailes.
Et les baleines bleues s’élancent dans le ciel
Nota bene : S’inspirer n’est pas copier. Je pense que la nature et les fleurs par leur magnifique architecture bien centrée, souvent autour d’une rosace, sont de grandes inspiratrices….
Moi, citoyenne du monde, je souhaite une bonne année et une bonne santé à la terre. Si la terre va bien, c’est aussi une bonne année pour nous tous.
J’aimerais que cette terre , notre terre qui a été particulièrement malmenée ces cinquante dernières années soit davantage respectée. Elle est en colère et, au travers d’ouragans, d’inondations et désastres multiples, elle nous le fait savoir.
Si l’homme a été capable d’inventer toutes sortes de machines et d’industries pour son profit personnel, sans avoir du recul et connaître les conséquences de ses actes, il est tout à fait capable, maintenant qu’il est informé, qu’il est conscient de son impact négatif, il est tout à fait capable de diminuer, voire de stopper les nuisances qu’il a causées.
Il peut faire preuve d’inventivité, trouver des solutions pour inverser la tendance. Ainsi la planète ira mieux, elle sera moins agressée et moins polluée.
Si les dirigeants de tous les pays du monde s’entourent de sages, de savants, de chercheurs (toutes disciplines confondues), on peut rectifier le tir, on peut changer la donne.
Ensuite, j’en suis convaincue, l’éducation des enfants peut sauver le monde.
Ils sont naturellement tournés vers la nature et les animaux. Ce serait donc une joie pour eux et non une punition que de travailler sur ce thème.
Nous avons une discipline qui se nomme sciences et vie de la terre, aujourd’hui, nous devons rajouter une autre discipline encore plus importante « sciences et survie de la terre » et ceci, dès le plus jeune âge jusqu’à l’université et plus…Les travaux pratiques sur le terrain seront la clef du succès. Cette activité doit développer une conscience collective, l’action juste et un amour sain de notre planète.
Un exemple de travail tout simple qui a du mal à décoller : Le tri sélectif
Il existe depuis au moins 100 ans, pourtant certaines municipalités rechignent à la tâche et le dispositif n’est pas mis en place. Donc il n’y a pas de tri sélectif, pour réduire les déchets et les valoriser. C’est pourtant un bon projet.
Si chacun fait sa part, si chacun fait un petit geste, notre belle terre est sauvée, non pas par la force, mais par la sensibilisation et la bonne volonté de tout un chacun.
Assise sur les épaules de mes ancêtres, j’aimerais découvrir au loin une planète où les papillons volettent où les oiseaux chantent et où les fleurs abondent dans les prairies. J’aimerais trouver dans les haies, les petites pommes rondes et rouges et celles dites « museau de lièvre » de mon enfance. Ce sont des variétés de pommes anciennes délicieuses. Elles ne sont pas grosses, mais, elles ont traversé les siècles sans aucun sulfatage. Ce qui n’est pas moindre. Pour faire évoluer les choses, il faut revenir à des espèces anciennes des espèces non modifiées génétiquement.
J’aimerais voir une mer scintillante et saine dont le bleu se confond avec le bleu du ciel.
Je souhaite une très bonne et douce année 2019 à la terre.
Sur les hauteurs dominant la ville de Dignes blotti dans un écrin de verdure se trouve un jardin unique où la biodiversité règne en maitre. Il fait bon se promener sous les grands arbres tout en écoutant le doux gazouillis des oiseaux et le délicieux clapotis de l’eau.
C’est un endroit très anciennement habité. Une grande source fait chanter de nombreuses cascades et une grande quantité de ruisseaux et ruisselets.
C’est un jardin enchanteur.
Je retiens sa sonorité et le vert des tapis de mousses. Un endroit idéal pour respirer l’air chargé de fraîches senteurs. Un endroit inspirant pour respirer du vert avec le chakra du cœur, se ressourcer, y méditer et se sentir bien….
C’est aussi un musée à ciel ouvert qui nous offre de magnifiques œuvres d’artistes contemporains avec lesquelles nous pouvons dialoguer .
Le jardin aux papillons était fermé et j’ai zappé la partie muséographie.
Il y a beaucoup d’escaliers à monter et à descendre, fatiguée, j’ai préféré m’asseoir, me reposer et m’imprégner de la beauté du lieu.
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