Posts Tagged ‘poésie’

Pas à pas,relaxation, méditation sur les sentiers de la montagne Sainte Victoire.

lundi, juin 21st, 2010

ascenscion-promenade-076.JPGJ’aime méditer sur les sentiers,

respiration, inspiration

tous mes sens sont en éveil

le soleil fait de l’accrobranche sur les pins

les oiseaux se répondent gaiement

la lumière est douce et parfumée

fleurs de thym de romarin de serpolet

tapisserie de fleurs étoilées zinzolin

conscience du frémissement de l’air

conscience du bleu du ciel

conscience de la pesanteur du pas

conscience de la terre ocre-jaune

conscience du rocher orangé- rouge

conscience de l’écorce de l’arbre

immersion, respiration, inspiration

mon coeur palpite à l’unisson avec la nature

Au détour d’un sentier sa cime apparait

Elle est belle, souveraine, dominante

ses ombres et ses lumières découpent l’horizon

émerveillement, couleurs changeantes,

je la regarde, je la contemple.

Vibration, émotion, admiration

bonheur, relaxation.

Vers le centre

Ce qu’il reste des fleurs de pêcher.

lundi, mai 10th, 2010

Derrière moi

Tombent les fleurs de pêcher

Devant ma porte

Souvenirs étoilés

Mandala fleur, la pensée rose violette et jaune du jour

vendredi, mars 26th, 2010

Toutes les fleurs ont le droit de nous murmurer leur beauté et de nous enchanter. Toutes les fleurs ont le droit de parler pour nous raconter des merveilles et la splendeur du premier matin du monde.

A thing of beauty is a joy for ever (John Keats)

samedi, janvier 23rd, 2010

Le poète romantique anglais était proche de la nature et il en aimait tous ses états, il admirait toutes les fleurs même les fleurs inconnues…

Moi aussi et vous ?

Enfin, la neige et le ciel gris sont  partis laissant la place à un beau soleil rayonnant. Le ciel est d’un  bleu minimaliste.

Dans les près, comme pour faire écho,   brillantes et solaires, les fleurs  de pissenlit se sont éclosent.

J’ai cherché des perce-neiges mais, je n’en ai point trouvésfleur-de-pissenlit-et-de-janvier-2010-008.JPG. La neige est partie.

Méditation, concentration, relaxation, état sophronique .

vendredi, décembre 4th, 2009

Ma définition.

Suite.

Au bout de la nuit, il y a le jour.

J’ai eu la malchance et la chance d’avoir ce terrible accident de voiture et de survivre.

Je me suis retrouvée immobilisée, grabataire en proie à des souffrances atroces. 60 jours à plat dos en ne pouvant bouger que la main gauche.

Un vrai cauchemar autant causé par la douleur physique que par la douleur psychologique.  Il m’était aussi impossible de m’occuper de mes enfants. Mon bébé avait 4mois. Mon métier c’était peintre et professeur d’Arts . Autant de malchance que pour Frida Khalo sauf, qu’elle au moins, avait la main et le bras droit pour peindre sa douleur.

Comment ai je réussi à m’en sortir ?

Je suis restée longtemps en soins intensifs entre la vie et la mort, dans cette pièce, il n’y avait pas la moindre fenêtre pour voir un bout de ciel bleu. C’était triste et sombre.

Je ne savais pas utiliser ce merveilleux outil qu’est la respiration mais, en temps que peintre j’avais toujours eu le don d’observation et de visualisation, je m’en suis servi pour moins souffrir et sortir de la prison dans laquelle je me trouvais.

Je me suis concentrée sur mes souvenirs heureux. Je me suis souvenue de la douceur et des trésors de bonheur que la nature m’avait apportée. En fermant les yeux, par la pensée soutenue, je marchais à nouveau dans la campagne, le ciel était azuré, l’air était frais, c’était magique, j’y étais. J’étais sortie de l’hopital .  Debout, un pied se posait devant l’autre, j’avançais. je sentais toutes les odeurs  de la terre et des blés qui doraient à vu d’oeil.  Le parfum de miel des fleurs aux mille couleurs me titillait les narines.  Je marchais  à nouveau, j’oubliais ma situation, puis, je prenais le temps de m’assoir au pied d’un arbre pour m’émerveiller de la beauté d’un coucher de soleil.

En me concentrant sur ces souvenirs heureux et en utilisant la visualisation, j’oubliais mon malheur et je me préparais  à guérir et un jour j’ai remarché à nouveau…

J’ai donc utilisé la concentration et la visualisation et même l’état sophronique (auto-hypnose) avant même de les avoir appris . Peut être que vous aussi vous avez en vous la capacité de trouver des solutions pour vous sortir de situations critiques.

La concentration : On obtient la concentration en demandant au cerveau de chasser le galop des pensées négatives qui trottent dans la tête pour trouver le calme intérieur. Je sais, ce n’est pas toujours facile.

On peut y arriver en se focalisant sur un objet, une belle fleur ou un dessin de mandala en couleurs…. On obtient alors un état de paix. La deuxième étape pour sortir de l’épreuve, c’est de se concentrer sur le résultat positif que l’on attend, se projeter dans l’avenir et voir l’objectif atteint.

Après la nuit, le jour se lève toujours.

Demain, la suite.

Vous trouverez plus de détails dans un ouvrage que je viens de publier.

La technique de mise en sophronisation est bien décrite.

Un éternel soleil aux éditions Edilivres. Nom de plume Brigitte Gladys.

« Vers le centre » nom de plume est réservé au site et à la poésie.

Une éditrice m’a fait remarquer que « verslecentre » ce n’était pas trop tendance, ah!  La mode ! ——-****—–***

Gouttes d’argent, d’orfèvrerie.

mercredi, mars 11th, 2009

« Le temps a laissé son manteau !

De vent de froidure et de pluie »

Rivière, fontaine et ruisseau

Portent, en livrée jolie,

Gouttes d’argent, d’orfèvrerie ;

Chacun s’habille de nouveau.

Le temps a laissé son manteau

De vent, de froidure et de pluie,

Et s’est vêtu de broderie,

De soleil luisant, clair et beau.

Charles d’Orléans

(1394/1465 )la-ciotat-viree-du-dimanche-8-mars-011.JPG

Mandala fleur_ champs de paradis_ J’aime_

mercredi, novembre 5th, 2008

Je trouvais lumineuse cette petite phrase d’un poète anglais, mais, j’ai récolté le maximum de spams avec elle , avait-elle un double sens subversif que je n’ai pas compris je ne sais pas mais, je l’ai enlevée et remplacée par un extrait de mon ouvrage » un éternel soleil » nom de plume : Brigitte Gladys.

IL est paru cet été chez Edilivre

Pour moi l’idée est la même.

Se pencher de très près sur les trésors et la beauté de la nature et s’émerveiller  jusqu’au moindre petit grain de sable.

– J’aime…

Le ciel bleu limpide clair immense,

La liberté, la couleur de l’aube,

Le chant du rossignol,

La brillance

et la chaleur du soleil réchauffant ma peau…

l’éclat changeant, la transparence

et la souplesse de la lumière,

le souffle du vent

dans les verts paradis des amours enfantines…

J’aime encore la couleur pourpre

d’un champs de tulipes au printemps,

puis la rose nacrée et le parfum des tilleuls.

J’aime aussi l’odeur et la couleur

des champs de blé en été,

le doux clapotis de la rivière qui coule

la musique douce et puis, par-dessus tout

j’aimerais….

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