Zic et zac
Le cygne blanc
eil,
Joue au ballon
longeant la digue
Zic et zac
Un éternel soleil.
Publication de mon ouvrage aux éditions Edilivre.
J’ai commencé son écriture bien avant l’ouverture de mon site vers le centre.
Au début, après mon accident, quand j’ai pu tenir un stylo, je souhaitais mettre des mots sur la souffrance (physique et morale). Je voulais la banderiller,la dépecer, la mettre à mort, pour qu’elle me laisse tranquille. Revivre enfin, oublier l’accident, le handicap , la douleur, la solitude…
Les mots sont venus noircir des pages et des pages et cela a duré longtemps. Un jour, j’en ai eu assez d’écrire sur ce thème.
J’ai alors déposé mon cahier sur une étagère.
Plus tard, j’ai éprouvé le besoin d’écrire sur le bonheur et tout ce qui le caractérisait à mes yeux et les mots sont venus éclairer et fleurir des feuilles et des feuilles blanches. Puis, j’ai déposé ce nouveau cahier sur la même étagère.
Le temps a passé.
Des mois et des mois se sont écoulés l’étagère a tenu bon. J’ai repris mes deux cahiers. Je les ai relus. J’en ai repris un troisième et l’inspiration m’est venue , j’ai alors rédigé mon ouvrage presque d’une traite. Chapitre un, chapitre deux, chapitre trois.
Je n’étais pas prête pour le publier, j’ai à nouveau déposé mon manuscrit sur l’étagère. Le temps a passé. Un jour, une amie professeur de lettres est venue me rendre visite. Je lui ai proposé de lire mon ouvrage.
Elle l’a lu et m’a encouragée à le publier. Je n’étais toujours pas décidée à le faire et, à nouveau, j’ai déposé mon manuscrit sur la même étagère.
Des mois et des mois ont encore filé, puis, ma fille l’a découvert et a souhaité le lire.
Elle l’a trouvé très émouvant et m’a dit : Tu devrais le publier.
C’est ainsi que je me suis décidée.
Les Editions Edilivre m’ont donnée la possibilité de participer à l’élaboration de l’ouvrage. Cela m’a beaucoup plu. J’ai choisi une de mes peintures pour la couverture.
En le lisant vous comprendrez pourquoi j’écris si régulièrement sur le site vers le centre.
Bonne lecture.
J’associe à cette présentation trois morceaux de musique.
Un morceau flamboyant de De Falla qui s’appelle danse de la vie brève. Il est d’une beauté solaire habillé de vibrantes notes colorées, un morceau habité de bonheur et si la vie n’est qu’un passage plus ou moins long, alors, vivons là ainsi, chaque jour est un nouveau jour…. Cette pièce est interprétée brillamment par le violoniste Patrick shemla .
Et puis aussi deux autres morceaux de Keith Jarrett que j’écoutais en boucle durant mon hospitalisation et qui me permettaient de m’élever et de m’évader vers un monde lumineux et merveilleux. Il me faisaient oublier ma souffrance.
Saircases : http://www.youtube.com/watch?v=bHKjaf5VvFA
Les âmes sont immortelles, chaque lieu est habité par son histoire, dans chaque endroit de ce jardin et de ce pavillon on peut sentir la présence subtile de la Belle Lucrèce et du duc de Mercoeur.
A l’intérieur du pavillon deux portraits face à face nous les rend presque réels.
J’ai aimé cette approche nocturne du lieu, il résonne d’une manière singulière l’architecture semble changée et plus imposante, tout particulièrement la porte d’entrée avec ces deux atlantes.
Le hall de réception est somptueux et grandiose , de ci de là des lumières, des guirlandes de fleurs, des corbeilles de fruits, c’est un vrai bonheur de le découvrir la nuit.
Un petit détail que j’aime beaucoup un ange qui se dessine dans l’ombre et la lumière sur la façade nord de l’édifice.
Je n’ai pas trop le sens de l’orientation, disons que c’est par rapport au coucher du soleil que je m’oriente. Cela devait donc être la façade nord. En rentrant dans le jardin par la rue de La molle, en haut sur la droite vous le trouverez.
Cette couleur là je l’associerais à une écriture poétique qui m’est venue en pensant à lui et à une peinture de matin de printemps sur jardins en fleurs.
« J’étais interne au lycée. Il était externe. Je ne le voyais que pendant les cours et la récréation. La vie de pensionnaire était morose . C’était comme un soleil pour moi et chaque matin j’attendais avec impatience son retour. Nous parlions pas, nous parlions peu mais, chaque geste était un aveu, notre communication était légère, intuitive, divine, magique, mon regard éclairait son regard et ses lèvres me répondaient toujours par une secrète parole d’amour, ses mouvements étaient des murmures que moi seule comprenais et qui faisaient éclore chaque jour un bonheur nouveau…
J’aimais l’ange en lui, il aimait l’ange en moi… Nous marchions sur des chemins de lumière.
Devant nous s’étendaient des jardins sans limite qui chuchotaient au soleil toute la beauté des matins du monde. J’étais sa divine amie il était mon éternel amour. »
Passage tiré de mon ouvrage publié chez Edilivres : Un éternel soleil avec comme nom de plume Brigitte Gladys.
Je l’associerais aussi à un beau montage vidéo avec Charlie Chaplin : The king of the tramps.
Quand Charlie fait le clown, il a l’inspiration et la grâce d’un ange, il est drôle et merveilleux dans sa créativité.
Les images sont en noir et blanc mais tout est joyeux et en couleurs, les mouvements, la musique et les mots chantés inventés… Quand à la peinture à laquelle je l’associe, c’est une oeuvre personnelle.