Couvre-feu et confinement.
Derrière les fenêtres …
Couvre-feu et confinement.
Derrière les fenêtres …
Un jour, mon petit fils feuillètera mon journal et il se souviendra de l’arrivée du covid-19. Le 14 mars 2020, il devait reprendre sa dernière année de maternelle. A 5 ans, on aime bien l’école. Ce jour là il a appris que son école était fermée et qu’elle resterait fermée surement pour longtemps pour cause d’une pandémie. Il en fut dépité d’autant plus que le confinement venait d’être décrété dans son pays(il habite la Bulgarie) et qu’il devait rester pendant des heures et des jours enfermé dans son appartement. Désormais, il se servirait de la paire de jumelles que je lui avait offerte pour observer le parc de sa fenêtre et s’y promener.
Comment un si petit virus, malin, rapide, invisible, volatil a t-il réussi à se répandre et à mettre le monde entier à genoux. Pourquoi suscite t-il autant de peur ?
On sait que la pollution fait environ 8,8 millions de morts prématurés dans le monde.
On sait que le paludisme fait 45000 morts par an dans le monde.
On sait que la grippe provoque 650000 morts par an dans le monde.
On sait qu’un 1,3 millions de personnes meurent dans le monde d’accident de la route.
On sait que chaque jour 25000 personnes meurent de faim.
A ce jour, mardi 08/04/2020 on compte environ 83000 décès dans le monde, c’est beaucoup moins que l’addition de toutes les autres causes de mortalités annuelles dans le monde.
Pourtant ce virus fait peur.
Le problème vient du fait que nous n’avions pas du tout anticipé et nous ne sommes qu’au début de la pandémie. Si on sait comment faire pour réduire les causes des mortalités énoncées au paravent :
(pollution,paludisme,accidents de la route, grippe) on ne sait pas encore comment neutraliser cet adversaire invisible et hautement contagieux, le covid-19.
On ne sait pas quand et comment cette pandémie va prendre fin.
Je ne sors que tous les quinze jours pour le ravitaillement. Confinée dans mon appartement, j’entends de temps à autre la sirène d’une ambulance qui va chercher une urgence et le tintement de la cloche de l’église de Costebelle.
Le nombre de décès pour cause de coronavirus ne cesse d’augmenter. Si un vaccin n’est pas trouvé rapidement, il risque d’atteindre l’impressionnant chiffre de décès répertoriés pendant la grippe espagnole, c’est à dire 50 millions de morts dans le monde.
La configuration est la même, un mal inconnu venu d’ailleurs que, pour l’instant nous ne savons pas combattre. Aucun pays n’est prêt à subir un tel assaut, nous manquons cruellement de tout, de masques de protection, de détecteurs de virus, de gants et de blouses de protection, de respirateurs, de lits en réanimation) Je rend grâce à tout ce personnel hospitalier (personnel d’entretien, aide soignant(e), brancardiers,ambulanciers, infirmiers(e), docteurs(esse) en première ligne qui travaillent d’arrache-pied, jour et nuit, pour tenter de sauver des vie.
Cependant, malgré ce tableau peu réjouissant gardons espoir. Chaque problème comporte une solution. Il faut invoquer la puissance infinie du subconscient jusqu’à ce qu’elle soit trouvée. Bientôt, un jour brillant se lèvera et il chassera les ombres longues des ténèbres.
Les chercheurs sont à pied d’oeuvre, ils vont continuer à persévérer et bientôt, un vaccin sera finalisé.
J’imagine et j’entrevois avec bonheur le jour où ma famille qui habite à l’étranger viendra me rendre visite. J’entends déjà le merveilleux rire aux éclats de mon petit fils Atlas.
Brigitte Gladys