Bon anniversaire pour toi Paloma : amour, lumière, vérité et beauté.
Mandala fleuri ****
Je souhaite que tu sois la plus heureuse du monde aujourd’hui.
A thing of beauty is a joy for ever (John Keats 1795-1821)
Ou bien encore : Beauty is truth, truth is beauty- that is all ye know on earth and all we need to know.
Soit : Beauté est vérité-voilà tout ce que l’on sait sur terre et tout ce qu’on a besoin de connaître.
John Keats est un poète délicat et romantique qui aimait la nature et les fleurs . A chaque fois que revient l’automne je pense à sa poésie intitulée : Ode to autumn.Season of mists and mellow fruitfulness!
Close bosom-friend of the maturing sun;
Conspiring with him how to load and bless
With fruit the vines that round the thatch-eaves run;
To bend with apples the mossed cottage-trees,
And fill all fruit with ripeness to the core;
To swell the gourd, and plump the hazel shells
With a sweet kernel; to set budding more,
And still more, later flowers for the bees,
Until they think warm days will never cease,
For Summer has o’erbrimmed their clammy cells.
Who hath not seen thee oft amid thy store?
Sometimes whoever seeks abroad may find
Thee sitting careless on a granary floor,
Thy hair soft-lifted by the winnowing wind;
Or on a half-reaped furrow sound asleep,
Drowsed with the fume of poppies, while thy hook
Spares the next swath and all its twined flowers;
And sometimes like a gleaner thou dost keep
Steady thy laden head across a brook;
Or by a cider-press, with patient look,
Thou watchest the last oozings, hours by hours.
Where are the songs of Spring? Ay, where are they?
Think not of them, thou hast thy music too, –
While barred clouds bloom the soft-dying day
And touch the stubble-plains with rosy hue;
Then in a wailful choir the small gnats mourn
Among the river sallows, borne aloft
Or sinking as the light wind lives or dies;
And full-grown lambs loud bleat from hilly bourn;
Hedge-crickets sing, and now with treble soft
The redbreast whistles from a garden-croft;
And gathering swallows twitter in the skies.
John Keats
http://www.youtube.com/watch?v=dRaZLelITDQ
Ci dessus une belle interprétation de ce poème.
Je vous propose un morceau choisi d’un de mes écrivains et penseurs spirituels préférés : Arnaud desjardins : Les chemins de la sagesse.
L’art est apprécié à travers les émotions, les goûts, les névroses individuelles ou collectives, les modes, le jeu de l’action et de la réaction. Tout est dépendant, conditionné, relatif et il n’y a en vérité, ni beau ni laid : Il y a ce que chacun aime et n’aime pas. Mais il y a, dans tous les arts, des niveaux de réalité, des niveaux de proximité ou d ‘éloignement par rapport au « Centre », au but de la vie. Ces niveaux, eux, ont une valeur objective. Le sage, qui est arrivé au bout du chemin, peut comprendre tous les niveaux. Les autres hommes ne comprennent pas : Ils sont attirés ou ils ne sont pas.
Le chercheur de vérité reconnaît peu à peu les oeuvres d’art qui lui parlent de son but ou qui lui en montre le chemin.
Un extrait tiré du livre -Les chemins de la sagesse- Arnaud Desjardins
Les chercheurs de vérité (d’essentiel) reconnaît peu à peu les oeuvres qui lui parlent de son but ou qui lui montre le chemin.
L’art est apprécié à travers les émotions, les goûts, les névroses individuelles ou collectives, les modes, le jeu de l’action et de la réaction. Tout est dépendant, conditionné, relatif, il n’y a en vérité ni beau ni laid : Il y a ce que chacun aime et n’aime pas. Mais il y a dans tous les arts, des niveaux de réalité, des niveaux de proximité ou d’éloignement par rapport au « centre », au but de la vie. . Ces niveaux, eux ont une valeur objective. Le sage, qui est arrivé au bout du chemin, peut comprendre tous les niveaux. Les autres hommes ne comprennent pas : Ils sont attirés ou ne le sont pas.
A travers toutes mes photos de centre de fleurs c’est cette petite parcelle de divin qui m’anime et que j’illumine.
De Lee Chang-Dong
Durée 2heures 19
Catégorie : Drame
Acteurs : Yoon jung-hee, David Lee, Kim hira
Prix du scénario au festival de Cannes 2010
Résumé : Une Sexagénaire vit de peu avec son petit fils collégien qu’elle élève seule.
Pour renouer avec la poésie, elle s’inscrit dans le cercle de poètes s’appelant » par amour de la poésie » où un professeur y donne des cours.
La poésie est au centre , au centre de la beauté mais aussi de la souffrance , les mots servent à traduire le ressenti de manière touchante de manière vraie. ce qui pour certains était invisible devient alors visible.
Tout le film est illuminé par une comédienne qui avance à petits pas avec grâce et finesse sur une corde raide surplombant une dramatique histoire de tournante et de suicide où son petit fils est peut être impliqué. Parallèlement, elle apprend qu’elle souffre d’un début d’Alzheimer…
Rien de bien drôle, il est vrai qu’un seul drame aurait suffit , pourtant même si l’histoire et longue et difficile le film est très prenant et je ne me suis jamais ennuyée ni sentie en dehors pendant 2h19. Il y a de très beaux passages méditatifs. J’ai particulièrement apprécié le décor, l’utilisation de la musique naturelle de la nature pour les scènes de campagne . le murmure du vent dans les feuilles d’arbres, le bruissement de l’eau de la rivière, le clapotis des gouttes de pluie qui tombent, le chant des oiseaux. Avec le personnage principal en quête de beauté de vérité tout est prétexte à contemplation. Cette douce musique naturelle est en contraste avec les occupations et la musique bruyante et désagréable de son petit fils. Elle fera tout ce qu’il est dans son possible pour comprendre l’impossible …… Elle attendra le dernier moment pour prévenir sa fille qui habite Séoul.
En tout et pour tout, elle n’écrira qu’un seul poème, le plus beau, le plus touchant du groupe, un poème destiné à Agnès, la jeune fille violée qui s’est suicidée. La manière de filmer le dernier cheminement de la jeune fille soutenue par le poème qui accompagne la fin de l’histoire est vraiment très poignante.
J’ ai vu le film en version originale qui donne une coloration particulière au poème final.
Je vous propose un morceau choisi d’un de mes écrivains et penseurs spirituels préférés : Arnaud desjardins : Les chemins de la sagesse.
L’art est apprécié à travers les émotions, les goûts, les névroses individuelles ou collectives, les modes, le jeu de l’action et de la réaction. Tout est dépendant, conditionné, relatif et il n’y a en vérité, ni beau ni laid : Il y a ce que chacun aime et n’aime pas. Mais il y a, dans tous les arts, des niveaux de réalité, des niveaux de proximité ou d ‘éloignement par rapport au « Centre », au but de la vie. Ces niveaux, eux, ont une valeur objective. Le sage, qui est arrivé au bout du chemin, peut comprendre tous les niveaux. Les autres hommes ne comprennent pas : Ils sont attirés ou ils ne sont pas.
Le chercheur de vérité reconnaît peu à peu les oeuvres d’art qui lui parlent de son but ou qui lui en montre le chemin.