La carte du tendre de la politique n’est pas de tout repos et sans danger. Se battre sur des terres inconnues afin de lutter contre le réchauffement climatique demande des efforts constants, hors du commun et un entrainement intensif. Même un coeur vaillant peut s’y égarer.
Pendant tout ce temps, j’ai été incapable d’écrire un seul mot de poésie .
Aujourd’hui, comme une colombe au sol, qui, apercevant un chat, s’envole, je ne vais pas rester là, à me bagarrer et à me faire massacrer.
Comment s’envoler ?
Par la pensée, par la prière, l’imagination, la contemplation des chefs d’oeuvre de l’art et de la littérature et aussi en se souvenant de moments lumineux et du spectacle merveilleux que nous offre la nature.
Un extrait de mon roman « Un éternel soleil » publié aux éditions EDILIVRES avec le nom de plume Brigitte Gladys . Une partie de l’action se situe à Montauban .
Le soir arrive,
L’hirondelle pourpre vole haut dans le ciel,
Il fait doux,
Il flotte dans l’air des notes légères et parfumées,
Le soleil couchant tisse
des fils de soie et de lumière
qui dansent en scintillant sur la rivière.
Une nuit violette glisse tout doucement
son voile de danse orientale sur le jour…
Le temps a passé emportant avec lui le manteau gris de la mélancolie.
Je suis revenue vivre dans le pays où j’ai grandi.
Une barque blanche est amarrée le long des berges du Tarn.
On entend le clapotis de l’eau
et la brise dans les feuilles d’alba.
Les oiseaux sautillent gaiement de branche en branche en pépiant…
J’inspire profondément, fleurs de tilleul, parfum de miel.
Je suis heureuse et en paix avec moi-même. J’ai pardonné le mal que l’on m’a fait et je me suis pardonnée de lui avoir accordé autant de place…
Je suis en parfaite harmonie avec la nature, et me sens libre et unie au Tout, à la rivière, aux arbres, aux chants des oiseaux, à la brise, au soleil, aux étoiles qui arrivent une à une. Le Tout est en moi dans la continuité et dans l’éternité.
La divine illumination de mon premier amour a trouvé sa place dans mon espace sacré, pour un éternel printemps. Un jour,
après avoir tracé mon sillon sur la terre, je m’en irai le coeur léger, pour devenir une fenêtre ouverte sur le monde, une sentinelle du cosmos.
Le pont vieux, le pont neuf et puis à droite devant l’église, le musée Ingres.
Le Tarn coule au pied de la ville de Montauban.
La France offre une multitude de paysages et de visages riches et merveilleux (forêt, plaines, bocages, montagnes, collines,vallées, rivières, lacs, mers….)que j’aime découvrir.
Cependant, passent les années, les mois, les jours,les heures, les minutes, les secondes, je garde toujours sur mon coeur écrit à l’encre violette, le nom de la ville où j’ai grandi et celui de ma province, » mon Aquitanie ».
Même si, dans ses ruelles, plus personne ne me reconnaît, moi, je la reconnais et elle me reconnait aussi . J’y suis restée fidèle.
Chaque endroit garde intact le souvenir du glissement de mes pas d’enfant. Chaque mur murmure des secrets et me renvoie mes émotions, mon sourire d’autrefois, lumineux et rempli de rêves, d’espace, d’espérance .
Je me souviens de la couleur vibrante et rose des toits, de la brise dans la robe des tilleuls, de l’eau verte et frissonnante du Tarn, du parfum des iris le long de ses rives, je me souviens..
Une mélodie à la harpe émouvante de John Thomas : l’adieu au pays natal du ménestrel.
Dans les lacs aux eaux calmes et profondes se mirent les fleurs que je vois en double.
Je vois encore une orchidée différente, c’est une orchidée violette de la famille des ophrys. »ophis » cela veut dire serpent en grec. On a l’impression qu’elle tire la langue comme ce serpent là, d’où son nom.
Je dis famille, car, j’ai emprunté à la bibliothèque un livre très bien documenté sur les orchidées de France, de Suisse, et du Benelux écrit par Pierre Delforges. Ce livre est agrémenté de 450 photographies d’orchidées sauvages en couleurs. Il donne aussi beaucoup d’informations sur ces fleurs.
Je savais qu’il y avait beaucoup de variétés mais à ce point non d’autant plus qu’il y a des orchidées aberrantes et des orchidées hybrides . C’est pour cette raison que je ne mettrai pas de nom précis à mes orchidées de montagne car elles ressemblent à certaines photos mais peuvent différer par la couleur par exemple.
Celle ci est violette je ne l’ai pas retrouvée dans les planches du livre.
Je retiens surtout la beauté, la variété et parfois l’étrangeté de ces fleurs…
PS : Sur les flanc de la Sainte Victoire j’ai rencontré des orchidées sauvages que je n’ai jamais vues ailleurs. La famille des orchidées comprend des espèces rares en voie de disparition. Il faut les respecter et ne pas les couper ou les arracher.
Dans la nature tout se tient tout se relie , la fleur d’hier avec la fleur d’aujourd’hui et la fleur de demain., le soleil d’hier avec le soleil d’aujourd’hui et celui de demain.
La Saint valentin : Voir article du 14 février 2011.
Cette année ce sera la rencontre de deux de mes anciens modèles qui feront la première page de la Saint valentin.
Le premier modèle était grand mince et blond il venait de Hollande le second modèle était petite et brune elle s’appelait Violette et elle venait de Toulouse .
C’était à l’époque de la bohème, je dessinais beaucoup dans cette Ecole là, il était demandé de très bien dessiner et cela me plaisait…
Voici une peinture personnelle représentant l’automne.
Ce n’est pas une peinture d’hier et non je n’ai pas copié les impressionnistes ni les pointillistes.
Je me souviens avoir travaillé de cette manière quand j’ai réalisé ma première peinture.
J’habitais alors à la campagne, il n’y avait aucun livre dans ma maison quant à la petite école du village, sa bibliothèque se réduisait à une minuscule armoire placée dans le couloir. On n’y avait pas accès. Les cours de peinture ou de musique étaient remplacés par des cours de maths ou de géométrie. Autant dire que je n’avais jamais vu de peintures impressionnistes.
Y aurait-il des correspondances secrètes?
Et si cette manière de peindre existait déjà avant qu’un critique d’art décrète : Ah ! cela impressionne , on nommera ce mouvement IMPRESSIONNISTE, nous avons inventé l’impressionnisme.
Pourtant pourtant, il me semble que dans un autre pays dans une autre culture lointaine peu aimée on peignait déjà un peu de cette manière …..
Ma première peinture représentait un champ de peupliers avec des feuille jaunies par l’automne, l’ombre portée était violette.
Celle ci est bien plus récente. le format est de 17/23cm . Technique : gouache
Aujourd’hui, je peins par série et pas toujours avec des petits points, je n’aime pas que l’on me colle une étiquette…
Belle photo de page écrite et beau poème aussi.
Les mots dits s’envolent peut être mais, la feuille blanche accueille et recueille les mots de toutes les couleurs pour y laisser une trace vivante….
Savoir écrire, c’est merveilleux parce que la mémoire du dire est volatile, les mots déposent une empreinte…
Un de mes grand-pères ne savait pas écrire il signait avec une croix. Je réalise que j’ai beaucoup de chance de savoir écrire.
11 août 2011 à 10:11Oui RIEN ne reste au final de tous ces mots sauf quelques auteurs ou poètes qui persisteront un peu plus longtemps… c’est la vie!
Qu’importe écrire même pour soi oui quel privilège
Merci Brigitte de ce passage en P’OASIS (-:
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